L’Archipel en feuJules Verne1884I. Navire au largeII. En face l’un de l’autreIII. Grecs contre TurcsIV. Triste maison d’un richeV. La côte messénienneVI. Sus aux pirates de l’archipel !VII. L’inattenduVIII. Vingt millions en jeuIX. L’archipel en feuX. Campagne dans l’archipelXI. Signaux sans réponseXII. Une enchère à ScarpantoXIII. À bord de la « Syphanta »XIV. SacratifXV. DénouementL’Archipel en feu : ILe 18 octobre 1827, vers cinq heures du soir, un petit bâtiment levantin serrait le vent pour essayer d’atteindre avant la nuit le port deVitylo, à l’entrée du golfe de Coron.Ce port, l’ancien Oetylos d’Homère, est situé dans l’une de ces trois profondes indentations qui découpent, sur la mer Ionienne et surla mer Égée, cette feuille de platane, à laquelle on a très justement comparé la Grèce méridionale. Sur cette feuille se développel’antique Péloponnèse, la Morée de la géographie moderne. La première de ces dentelures, à l’ouest, c’est le golfe de Coron, ouvertentre la Messénie et le Magne ; la seconde, c’est le golfe de Marathon, qui échancre largement le littoral de la sévère Laconie ; letroisième, c’est le golfe de Nauplie, dont les eaux séparent cette Laconie de l’Argolide.Au premier de ces trois golfes appartient le port de Vitylo. Creusé à la lisière de sa rive orientale, au fond d’une anse irrégulière, iloccupe les premiers contreforts maritimes du Taygète, dont le prolongement orographique forme l’ossature de ce pays du Magne. ...
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