Le carrosse et la charrette
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Le carrosse et la charrette

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Description

Voyagez en lisant la fable "Le carrosse et la charrette" écrite par Antoine-Vincent Arnault (1766-1834) en 1812. "Le carrosse et la charrette" est une belle fable extrait du recueil Fables, Livre IV et, comme toutes des fables, il s'agit d'une leçon de vie qui est dite de façon plaisante. Vous avez besoin de cette célèbre fable pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-la sur cette page. Le téléchargement de la fable "Le carrosse et la charrette" est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer. En téléchargeant le PDF de la fable "Le carrosse et la charrette" de Antoine-Vincent Arnault, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter des très beau vers ou de la prose de "Le carrosse et la charrette".

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1812
Nombre de lectures 7
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Le carrosse et la charrette.

Fable X, Livre IV.


« Ma sœur, vois-tu là-bas, là-bas,
Vois-tu ce tourbillon s'élever sur la route !
Comme il grossit ! vers nous comme il vient à grands pas !
Que nous annonce-t-il ? un carrosse sans doute. »
« — Oui, mon frère, et celui d'un prince assurément. »
« — Ah ! dis plutôt du roi ; car très distinctement
Je vois d'ici ses équipages,
Ses gardes-du-corps, ses courriers,
Ses postillons, ses écuyers,
Ses chiens, et même aussi ses pages. »
Pendant que le frère et la sœur,
Enfants plus hommes qu'on ne pense,
Jugeaient ainsi sur l'apparence,
Le poudreux tourbillon de plus en plus s'avance,
Et permet à leurs yeux d'en percer l'épaisseur.
Produit par un cortège en sa course rapide,
Que cachait-il ? C'étaient, je ne puis le nier,
C'étaient les ânes d'un meunier,
Qui galopaient autour de sa charrette vide.
Je vous laisse à penser quel fut l'étonnement,
J'allais presque dire la honte,
De nos pauvres petits en voyant leur mécompte.
Le père en rit d'abord ; et puis, très sensément :
« Votre erreur, leur dit-il, n'était pas si grossière.
Les grands et les petits ne diffèrent pas tant
Que vous pensez ; maint fait le prouve à chaque instant.
Rien surtout, mes amis, ne se ressemble autant
Que les hommes dans la poussière. »



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