Cécile Albert Pierrot Amoureux Jacques Aubret Bertrand Bergier Houria Bouchafa Philippe Carré Pierre Caspar Vincent Chaudet Isabelle Cherqui-Houot Laurence Cocandeau-Bellanger Noël Denoyel Angel Edigo Jean-Pierre Gaté Jean-Marie Gaudin Philippe-Didier Gauthier Véronique Guinaudeau Christian Guitton Christian Heslon Christine Julien Jennifer Kerzil Alex Lainé Michel Lebelle Thierry Marot Patrick Mayen Jean-François Ménard Luc Pasquier Maela Paul Dominique Perrier Gaston Pineau Gilles Pinte François Prouteau Benoît Raveleau Mohand Renaï Jean-Yves Robin Emmanuel Triby
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Le dispositif deLa validation des acquis de l’expérienceouvre depuis quelques années un nouveau champ d’expertise professionnelle de recherche et de formation. Ce nouveau champ dans la configuration qu’il prendra sera tri-butaire de l’habileté par laquelle un tel dispositif va être mis en œuvre. Le pré-sent lexique a l’ambition d’explorer à l’aube de cette innovation formative un tel champ, encore très mouvant, afin d’en identifier les premiers repères et d’en favoriser l’accès. Nous sommes en effet en déficit sémantique. Nous n’avons pas encore les concepts appropriés à notre disposition pour décrire et mettre à dis-tance nos pratiques ; nous manquons de mots pour désigner une nouvelle réa-lité qui se déploie sous nos yeux et recourt alors plus ou moins maladroitement pour se nommer à des périphrases du typevalidation des acquis de l’expérience, référentiel de compétences ou de certification, candidat à la validation des acquis de l’expérience…De telles périphrases au contour flottant visent à dési-gner des réalités pourtant bien simples hier inexistantes, aujourd’hui en émer-gence, tel le processus de reconnaissance par la certification d’un parcours de vie adulte, quadruple reconnaissance : professionnelle, intellectuelle, person-nelle et sociale. La grande nouveauté réside dans le fait que cette reconnais-sance pourvoyeuse de qualification n’est plus obtenue a priori par un diplôme terminant un cursus scolaire ou universitaire qui la garantit à tout jamais mais, a posteriori,par une expérience déjà constituée qu’il s’agit de valider. Comment donc apprendre à nommer cette nouveauté, quel sens précis mettre sous des périphrases aux contours flous ? Notre équipe de rechercheCAFORE(carrières, formations et ressources humaines), en débutant son travail courant 2005, a donc opéré un premier inventaire des termes qui lui sont apparus comme les plus révélateurs des pra-tiques de laVAE. Nous en avons retenu d’abord une cinquantaine auxquels, en cours de route dans la phase de rédaction, s’en sont ajoutés trente autres, au gré des séminaires et échanges. C’est donc un ensemble de quatre-vingt-deux entrées conceptuelles significatives que recense ci-après notre lexique, ensemble
Extrait de la publication
précédé par trois contributions visant à resituer le dispositifVAEdans son contexte historique et culturel, pour lui donner tout son sens et esquisser aussi des perspectives à l’égard de son devenir. Les auteurs sollicités ont été pris dans un réseau large de praticiens et cher-cheurs connus au niveau français pour leurs préoccupations ou leurs expertises professionnelles ou scientifiques autour de laVAE. Il a été demandé à chaque auteur se chargeant d’une entrée conceptuelle, d’une part de donner du concept retenu une définition courte pour délimiter le champ sémantique visé par le concept et, d’autre part, d’expliciter de manière synthétique la compré-hension dudit concept et de ses usages au regard de laVAE. Au texte ainsi constitué pour chacune des entrées, s’ajoutent cinq références bibliographiques jugées essentielles ainsi que trois à cinq renvois aux entrées jugées les plus proches du lexique. En éclairant un aspect particulier de laVAE, chacune des entrées entend constituer une grille d’analyse propre à son point de vue concer-nant la validation des acquis. L’ensemble des entrées fournit une approche mul-tifacettes de laVAE. Enfin dernière précision éditoriale, nous avons convenu pour les quatre-vingt-deux entrées d’utiliser toujours l’acronymeVAEen majuscules et non l’expression en toutes lettres minuscules, et ce pour rendre visibles dans le texte les évocations concernant laVAEen vue de servir d’accroche pour le lec-teur et spécialement l’adepte de la lecture rapide. C’est donc autour de ces normes éditoriales, ou mieux de ceréférentielformalisé pour le présent lexique que chacun des auteurs a organisé son propreABCtextuel, tout en se donnant la liberté d’user le cas échéant de variations qui lui sont propres. Toutefois, pour montrer l’ampleur du champ conceptuel touché ici par la VAE, nous avons dressé en fin d’ouvrage à partir des différentes contributions, un index thématique qui recense autour de laVAE, telle qu’elle est traitée de l’introduction à la postface, en passant par les différentes entrées concep-tuelles, plus de quatre cents termes jugés significatifs ; ces termes constituent justement l’index conceptuel figurant en fin de travail, qui renvoie aux pages correspondantes où ils se trouvent utilisés. Un tel index, véritable champ sémantique exhaustif de laVAE, peut être considéré comme ce vaste espace sémantique à l’intérieur duquel se déploient les langages utilisés pour parler de laVAE. Une bonne et stimulante utilisation de ce lexique pourra donc consister à ménager un va-et-vient entre les entrées conceptuelles et les entrées thématiques présentes dans l’index ; cette double lecture, verticale par entrée conceptuelle et transversale par entrée thématique, sera éclairante et pourra s’appuyer sur des consultations complémentaires suggestives, celles entre autres recensées en fin d’ouvrage en bibliographie générale, reprenant les références citées dans chacune des entrées conceptuelles. Loin d’être exhaustive, cette bibliographie permet cependant de consigner deux cents références instructives. Que les auteurs sollicités soient chaleureusement remerciés pour la collabo-ration qu’ils ont apportée au présent travail, très souvent avec spontanéité et grand enthousiasme. La pertinence de la présente contribution tient d’abord à la qualité de leur prestation. Ces remerciements vont aussi à la patiente mise en œuvre éditoriale de Katia Scieux, assistante de recherche de l’équipeCAFORE,
Extrait de la publication
soucieuse de favoriser une lecture agréable du présent document. Enfin, signa-lons que ce travail n’aurait pu avoir lieu sans la médiation de Luc Pasquier, 1 délégué général de l’UDESCAqui, dans les années 2003-2005, s’est vu confié par la Direction générale des enseignements supérieurs et de la recherche du ministère de l’Éducation nationale une mission d’expertise visant à étudier les conditions d’implantation du dispositifVAEau sein des universités. Bonne lecture et bonne élucidation des mystères de laVAE.