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Titre de l’étude Présentation d’étude qualitative
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BILAN SOCIETAL DE L’APPRENTISSAGEETUDE APPRENTISDirection Générale Assurances 1Ici le titre de la présentationMAAF a choisi d’initier en 2007 une étude fondamentale sur l’apprentissage en collaboration avec l’Institut LH2Cette étude réalisée auprès des 2 populations que sont les apprentis d’une part, et les maîtres d’apprentissage d’autre part, constitue un travail de référence.Elle représente en effet une première approche sociétale des acteurs du monde de l’apprentissage et s’attache à mieux comprendre leurs modes de vie, leurs relations avec les structures de formation, leur vision de la société.Nous vous invitons au travers de ce fichier à prendre connaissance du rapport d’étude faisant référence à la cible des apprentis.Direction Générale Assurances 2MAAF Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui Rapport d’analyse qualitativeJean François LEVIONNOISDirecteur GénéralValérie MARIEDirectrice d’études qualitatives01 55 33 20 473Rapport d’étude n° 5510Remis le 5 janvier 2007 www.lh2.frBilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui Rappel des objectifs de l’étudeL’objectif principal de l’étude se déclinait de la manière suivante :Dresser un bilan sociétal des enjeux fondamentaux de l’apprentissage aujourd’hui, vu de l’intérieur par ses principaux acteurs, avec un focus léger sur les problématiques de prévention et d’assurance.Cet objectif se déclinait sur les axes de recherches suivants :• Comprendre les modes de vie • Analyser en ...

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Langue Français

Extrait

BILAN SOCIETAL DE L’APPRENTISSAGE
ETUDE APPRENTIS
Direction Générale Assurances 1Ici le titre de la présentation
MAAF a choisi d’initier en 2007 une étude fondamentale
sur l’apprentissage en collaboration avec l’Institut LH2
Cette étude réalisée auprès des 2 populations que sont les
apprentis d’une part, et les maîtres d’apprentissage d’autre part,
constitue un travail de référence.
Elle représente en effet une première approche sociétale des
acteurs du monde de l’apprentissage et s’attache à mieux
comprendre leurs modes de vie, leurs relations avec les
structures de formation, leur vision de la société.
Nous vous invitons au travers de ce fichier à prendre
connaissance du rapport d’étude faisant référence à la
cible des apprentis.
Direction Générale Assurances 2MAAF
Bilan sociétal de
l’apprentissage aujourd’hui
Rapport d’analyse qualitative
Jean François LEVIONNOIS
Directeur Général
Valérie MARIE
Directrice d’études qualitatives
01 55 33 20 47
3
Rapport d’étude n° 5510
Remis le 5 janvier 2007 www.lh2.fr
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui
Rappel des objectifs de l’étude
L’objectif principal de l’étude se déclinait de la manière suivante :
Dresser un bilan sociétal des enjeux fondamentaux de l’apprentissage aujourd’hui,
vu de l’intérieur par ses principaux acteurs,
avec un focus léger sur les problématiques de prévention et d’assurance.
Cet objectif se déclinait sur les axes de recherches suivants :
• Comprendre les modes de vie • Analyser en détail la • Comprendre les besoins en
matière de prévention et
des apprentis et la nature de problématique spécifique de

leurs relations avec les parents, l’apprentissage avec les d’assurance en dressant une
les maîtres d’apprentissage, les enjeux et perspectives sous- cartographie des carences
institutions … jacents. actuelles et des attitudes

positives qui permettraient d’y
• Analyser les problèmes qu’ils remédier.
rencontrent et les espérances

qu’ils nourrissent pour le futur.
4
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’huiLe dispositif méthodologique
■ Pour ce faire nous avons mené 56 entretiens qualitatifs auprès d’apprentis,

■ Ces entretiens d’environ 1h00, se sont déroulés en face à face, au sein de chacun des 3 CFA (Tours,
Bordeaux et Pantin), partenaires de l’étude.

■ Le recrutement des jeunes apprentis a été mené directement par nos interlocuteurs au sein de
chacun des CFA, en tenant compte autant que faire se peut de la diversité des profils, métiers,

parcours, niveau d’autonomie des jeunes et des spécificités de chaque établissement (cf tableau
d ’échantillonnage ci après)…
5
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’huiI
La population des apprentis
6
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’huiUn échantillon d’apprentis très hétérogène sur plusieurs registres :
■ L’âge : des niveaux de maturité différents.
ème
■ Les niveaux scolaires en enseignement général (de l’abandon en fin de 4 à la réorientation en cours

d’études supérieures).


■ Des niveaux de formation dans le métier très contrastés (du CAP au niveau Bac Pro / BTS).
■ Des métiers divers (manuel / commerce / services).

■ Des degrés de motivation et d’implication très différenciés (vrai choix / au choix par défaut).

■ Des modes de vie différents (chez les parents, internes, célibataires, autonomes, en couple, parents…).

■ Des histoires de vie différentes (entrée directe dans un CFA / passage au lycée Pro / lycée général,

études supérieures, exercice d’autres activités professionnelles, stage, foyers ruraux et familiaux, et

parcours de réinsertion sociale – cf prison).
■ Des « vécus » en entreprise très contrastés (de la vraie rencontre avec un métier et un environnement

bienveillant et dynamisant à la simple exploitation d’une main d’œuvre bon marché).


• Au-delà de toutes ces disparités, émerge néanmoins un univers de l’apprentissage fédérateur
à travers un statut, un mode de vie, des règles communes à tous et, fondamentalement un objectif.

7
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui„
1. Les 4 profils identifiés
LES PASSIONNÉS
■ Une filière / un métier qu’ils ont délibérément choisi :
◘ Soit une « vocation » depuis toujours. « Je voulais être coiffeuse depuis toujours, j’avais en tête l’esthétique

ème
depuis la 3 », « Je suis né dans ce métier, depuis toujours je suis amoureux de l’auto », « J’ai vécu sur une moto,

mes parents sont motards », « Mes grands-parents ont une horloge franche-comtoise, tout petit, je la démontais
quand elle était en panne »
◘ Soit une « rencontre » avec ce métier qui bouleverse le cours de la vie et lui donne un sens. «Ma
ème
mère m’a dit d’aller voir le boucher, je suis content, j’ai trouvé mon truc », « J’ai fait un stage en déco en 4 , ça m’a

décidé, c’est un métier de passion, je suis très investie »
La rupture avec l’école « classique » s’effectue davantage sur le mode de la réalisation d’une envie,
d’un désir, que sur le mode de l’échec scolaire.
■ Un discours qui exprime essentiellement l’engouement / l’intérêt qu’ils portent à leur métier : des
« apprentis » qui savent traduire de façon positive les diverses facettes du métier. « Les métiers de

bouche, j’aime bien, pâtissier c’est joli, y’a une finesse, on part de la matière brute et on arrive à quelque chose de beau
avec du sucre, on fait des pièces montées, c’est impressionnant », « Redonner vie à un fauteuil c’est magnifique », « Je me
suis toujours intéressée au travail sur le corps, j’étais dans la danse, j’ai étudié les sculptures… les tableaux, tout tourne
autour du corps », « La décoration c’est sympa, avec peu de choses on donne vie et luminosité à une pièce », « J’aime les
réglages, les réparations, trouver la solution »
= Des métiers qui ont un sens au-delà des compétences techniques.
= Intégration de la valeur ajoutée par l’ouvrier.
8
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui„
■ Une véritable exigence vis-à-vis du cycle de formation :
◘ La recherche d’une entreprise réellement formatrice :

⑉ Diversité des tâches proposées.

⑉ Modernité des pratiques, des techniques et des outils utilisés.

⑉ Exigence de qualité / compétences.

⑉ Dynamisme de l’entreprise.

Un environnement technique et humain propice à l’évolution et à la bonne formation.
« Une super
entreprise, bien structurée, encadrée… Tous les deux mois on fait le point », « On m’a appris, je suis vite rentré dans
le bain, on m’a donné des choses intéressantes au fur et à mesure des années », « Mon patron me dit que les vieilles
générations sont dépassées, qu’il faut faire du moderne, du design, pas sur du crin de paille comme lui, je ne veux pas
rester enfermée dans un grenier… Il m’emmène dans les salons »
■ Une acceptation sans grande réserve des contraintes, des difficultés et des frustrations liées au
statut d’apprenti, comprises comme des contreparties de la qualité de la formation et comme un

prix à payer nécessaire pour mener à bien le projet de toute une vie. « C’est dur mais ça en vaut la
peine », « Être interne à 23 ans, loin de mon copain, ce n’est pas facile », « Supporter les caprices de ma patronne, elle est
radine et dépensière pour elle, mais je peux la supporter, je veux ce BTS et vue la maturité que j’ai ça me permet de vivre
ça », « Les premiers mois étaient durs mais j’ai tenu le coup, ça valait la peine », « C’est dur mais on regarde et on
apprend », « On doit tout faire, le patron lui ne met jamais les mains dans le cambouis mais j’acquiers une super
expérience, je peux postuler dans n’importe quelle concession »
9
Bilan sociétal de l’apprentissage aujourd’hui■ L’inscription de la phase d’apprentissage dans un projet à long terme :
◘ Poursuite des études. « J’aimerais faire l’école Boule… », « Je veux pousser ma formation », « Je voudrais

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