Le mouvement brownien en chimie Depuis le développement des ordinateurs, dès les années 1950, les physicochimistes ont tenté de simuler le comportement de la matière à l'état liquide au moyen de calculs où l'on cherche à déduire les propriétés macroscopiques de la dynamique des constituants microscopiques. Pour réaliser ces simulations, il est nécessaire de bien connaître la nature des interactions entre particules. Dans un premier temps, ces simulations peuvent donc servir à tester des modèles d'interactions entre particules : on confronte les résultats obtenus par simulations à ceux obtenus expérimentalement. Une fois les interactions entre particules convenablement décrites, les simulations peuvent avoir un caractère prédictif. Voyons ici les problèmes posés par la mise en œuvre d'une simulation portant sur une solution aqueuse ionique. Nous avons choisi le chlorure de cryptate de potassium (K(C18H36O6N2)C?) dans l'eau lourde à la concentration C = 0,15 mol.L-1. Simulation de dynamique moléculaire Plusieurs méthodes de simulation ont été mises au point. La première à laquelle on peut penser consiste à résoudre les équations de la mécanique classique pour tous les atomes de l'échantillon de matière considéré. On intègre donc numériquement l'ensemble des relations fi = mi·ai (fi est le vecteur somme des forces subies par l'atome n° i, mi la masse de l'atome et ai son vecteur-accélération).
- solvant
- ?t
- trajectoire
- vecteur somme des forces
- aa aa
- ij ij