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  • exposé - matière potentielle : sur la politique de l' union européenne
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N°167 - 28 / 02 / 2011 LETTRE MENSUELLE SOCIO-ÉCONOMIQUE
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Langue Français

Extrait

LETTRE
MENSUELLE
SOCIO-ÉCONOMIQUE
N°167 - 28 / 02 / 2011CCE Conseil Central de l’Économie
NUMER0 167 - février 2011
EUROPE
L’UE et la crise fi nancière 3
Un bilan de la présidence belge 10
CONSTRUCTION
Un logement décent pour tous 16
ACTUALITÉS
Conseil Central de l’Économie 25
Comité économique et social européen 28
• Comité d’accompagnement: Andy Assez, Kris Degroote, Luc Denayer, Tasso Fachantidis,
Ton Harding, Paul Henriet, Jean-Pierre Tillieux, Siska Vandecandelaere
• Rédaction: Andy Assez, Tasso Fachantidis, Gunter Uwents
• Secrétariat de rédaction: Alain Cabaux
• T raduction: Bernadette Hamende
• Mise en page: Simonne Loison
• Assemblage: José Marquez Y Sanchez
• Site Web: www.ccecrb.fgov.be
• Éditeur responsable: Ton Harding, Avenue de la Joyeuse Entrée 17-21, 1040 BruxellesLettre Mensuelle Socio-économique > page 3
CCE Conseil Central de l’Économie
EUROPE
L’UE et la crise fi nancière
Le suivi de l’actualité européenne occupe une place importante parmi les activités du Conseil. Les
interlocuteurs sociaux qui y sont représentés ont dès lors déclaré souhaiter être informés au sein du
Conseil et à intervalles réguliers des développements récents qui se sont produits dans le sillage de la
crise fi nancière et économique. La Cellule « Suivi de l’actualité européenne » a ainsi organisé nombre de
réunions accueillant des experts en la matière. Le 5 novembre 2010, le Professeur Franklin Dehousse
a fait un exposé sur la politique de l’Union européenne à la suite de la crise. La mise en œuvre d’une
politique adéquate se complique toutefois du fait des particularités de cette crise : des éléments neufs
toujours plus complexes surgissent sans cesse et s’ajoutent aux problèmes déjà connus. Le présent
article est le refl et de cet exposé.
En ce moment, les grandes préoccupations de l’Union européenne sont doubles dans le contexte de
la crise économique et fi nancière : d’une part, la restructuration des fi nances publiques et de la dette
publique et d’autre part, la coordination de la politique économique au sein de l’Union européenne. Ces
deux aspects seront examinés de façon détaillée ci-dessous.
L’exposé s’articule autour des thèmes suivants. Les diverses causes de la crise sont d’abord
remémorées. La crise proprement dite est ensuite subdivisée en quatre épisodes tels qu’ils se
sont déroulés chronologiquement : la crise fi nancière (situation des banques), la crise économique
(croissance, chômage…), la crise des fi nances publiques (qui s’est manifestée surtout en 2010) et
enfi n le problème de la parité monétaire. Chaque épisode donne lieu à des explications sur la situation
actuelle. Il se peut qu’un cinquième épisode vienne compléter la série dans les prochains mois ; il
s’agirait alors des problèmes sur le plan commercial. En effet, si aucune solution n’est trouvée dans le
domaine monétaire, des mesures protectionnistes risquent de perturber le commerce international.
CAUSES DE LA CRISE
Ainsi qu’admis généralement, la crise peut être imputée à diverses causes. Il y a d’abord la dérégulation
fi nancière. Au niveau national, les problèmes étaient essentiellement liés au type de réglementation
appliquée, à l’application défaillante de cette réglementation et à la faiblesse de l’intervention du
régulateur national. Mais une partie des diffi cultés provenait également de la situation qui prévalait au
niveau transnational, à savoir une coopération internationale ou régionale défi ciente entre les régulateurs
nationaux. Alors que de nombreuses réformes ont déjà été menées à bien sur le plan national, et ce
certainement en Europe et aux Etats-Unis, de nombreux progrès sont encore nécessaires sur le plan
transnational. Les normes de « Bâle III » font encore l’objet de discussions intenses au sein du G20 sur
le plan international. Et bien que l’Europe ait déjà promulgué de nombreuses règlementations et prenne
encore de nouvelles initiatives, cet aspect transnational n’est pas encore régulé. Les cas de Fortis et
Dexia ont montré où peut mener l’absence de mécanisme européen. Et le problème devient structurel
et dangereux lorsque la responsabilité budgétaire de chaque Etat membre doit être défi nie en cas de
crise s’étalant sur plusieurs Etats.
Les déséquilibres macroéconomiques entre les diverses zones mondiales constituent la deuxième
cause de la crise même si ce n’est que récemment que la contribution de ce déséquilibre à la crise s’est page 4 > Lettre Mensuelle Socio-économique
CCE Conseil Central de l’Économie
EUROPE
L’UE et la crise fi nancière
révélée pleinement. Troisièmement, les déséquilibres des fi nances publiques ont eux aussi contribué
à l’éclosion de la crise. A cet égard, c’est surtout l’écart marqué entre les pays occidentaux et les pays
en développement qui est frappant. Il constitue l’un des éléments qui compliquent une réglementation
transnationale.
Les classiques « bulles » telles que la « housing bubble » aux Etats-Unis et les prix des matières
premières constituent la quatrième cause.
QUATRE ÉPISODES
La première phase de la crise se caractérise par la chute des banques, la mise à l’écart des mauvais
produits fi nanciers et le krach des marchés boursiers. Aujourd’hui encore subsiste une certaine aversion
pour les placements à risque. La deuxième phase a vu l’effondrement de la croissance qui s’est traduit
par la chute du commerce international.
L’un des éléments les plus menaçants en ce moment est l’incertitude en ce qui concerne les prévisions
de croissance. Elle explique également la nervosité qui prévaut actuellement sur le marché monétaire.
En outre, les prévisions du FMI sont pour la première fois légèrement négatives. Mais il faut malgré
tout voir tout cela dans ses justes proportions. Par comparaison à la situation du début de 2009 où la
croissance économique était à l’arrêt, il apparaît que les mesures de stimulation prises ont quand même
infl uencé positivement la croissance économique.
Au début de 2010, ce sont les fi nances publiques grecques qui posent problème. Ce qui semblait n’être
initialement qu’une crise purement grecque, contamine rapidement la zone euro puis l’Europe et enfi n
l’ensemble de l’économie mondiale. Les perspectives macroéconomiques relatives à la Grèce tablent
sur une dette publique grecque, dans l’hypothèse positive où tout se passe bien, de 148,4% du PIB
en 2014. L’une des mesures d’économie les plus impressionnantes est le relèvement de l’âge de la
pension de 10 ans. Dans d’autres domaines également tels que les soins de santé, il est question d’un
« total cut ». Ceci ramène aussi la problématique belge à sa juste proportion.
La crise grecque a contraint la BCE à prendre diverses mesures. D’une part, les taux d’intérêt ont été
abaissés et d’autre part, la BCE a acheté des titres d’Etat. Par ailleurs, des prêts ont été accordés aux
banques. La BCE est de ce fait l’institution qui, jusqu’à présent, a soutenu le plus le système.
Une solution était indispensable étant donné que de nombreux pays européens ont des liens avec les
banques grecques, et ce pour un montant total de 193 milliards. Les pays d’où proviennent ces fonds
sont la France (78 milliards) et l’Allemagne (45 milliards). On remarquera par ailleurs également les
montants relativement importants du Portugal (9,8 milliards) et de l’Irlande (8,6 milliards). Ceci explique
pourquoi la crise grecque n’était pas simplement une crise en Grèce.
Les pays européens ont de nombreux engagements les uns vis-à-vis des autres. Il est à noter que
les banques françaises ont une traite d’une valeur de 56 milliards sur la Belgique et de 46 milliards
sur l’Italie, pays qui arrivent dans la ligne de mire des spéculateurs. Le tableau ainsi brossé montre
clairement qu’il est impérativement nécessaire de trouver une solution commune sans quoi le risque
de contamination sera omniprésent. Tout aussi frappant est le fait que des pays n’appartenant pas à la
zone euro (tel que le Royaume-Uni), tirent eux aussi profi t de l’aide accordée par les pays de la zone
euro. Le Royaume-Uni, qui n’apporte aucune aide fi

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