I LA VARIABILITE AU SEIN DES POPULATIONS
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Description

I. LA VARIABILITE AU SEIN DES POPULATIONS La notion de population recouvre un concept difficilement réductible à une définition unique. Au sens de la génétique, une population représente une entité de reproduction au sein d'une espèce (voir GP et chapitre V). Cette définition est néanmoins vague car elle ne précise ni le type de reproduction, ni le critère permettant d'affecter un individu à une entité plutôt qu'à une autre. Dans ce chapitre, nous considérons la population comme un ensemble d'individus possédant certaines caractéristiques communes : il peut s'agir des pieds de maïs d'une parcelle, d'une colonie d'insectes dans une forêt, des habitants de la commune de Marchastel (Lozère, 38 habitants) ou de la République Populaire de Chine (1,25 milliard d'habitants), etc. Pour décrire la variabilité au sein d'une population, une première solution consiste à fournir le résultat brut de la collecte de données, c'est-à-dire la liste des valeurs numériques mesurées sur tous les individus pour les différents caractères observés. Le volume des données peut être extrêmement important et ne permet pas d'appréhender correctement la situation générale de la population. Aussi, a-t-on recours aux statistiques, dont un des rôles est de synthétiser l'information : le présent chapitre renvoie donc à l'enseignement correspondant.

  • allure de la distribution

  • teneur en protéines du lait

  • loi normale

  • poids de grain par épi

  • moyenne des carrés des écarts

  • poids de grain

  • normalité de la distribution

  • distribution normale


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 juillet 2001
Nombre de lectures 87
Langue Français

Extrait

I. LA VARIABILITE AU SEIN DES POPULATIONS
La notion de population recouvre un concept difficilement réductible à une définition unique.
Au sens de la génétique, une population représente une entité de reproduction au sein d’une
espèce (voir GP et chapitre V). Cette définition est néanmoins vague car elle ne précise ni le
type de reproduction, ni le critère permettant d’affecter un individu à une entité plutôt qu’à
une autre. Dans ce chapitre, nous considérons la population comme un ensemble d’individus
possédant certaines caractéristiques communes : il peut s’agir des pieds de maïs d’une
parcelle, d’une colonie d’insectes dans une forêt, des habitants de la commune de Marchastel
(Lozère, 38 habitants) ou de la République Populaire de Chine (1,25 milliard d’habitants), etc.
Pour décrire la variabilité au sein d’une population, une première solution consiste à fournir le
résultat brut de la collecte de données, c’est-à-dire la liste des valeurs numériques mesurées
sur tous les individus pour les différents caractères observés. Le volume des données peut être
extrêmement important et ne permet pas d’appréhender correctement la situation générale de
la population. Aussi, a-t-on recours aux statistiques, dont un des rôles est de synthétiser
l’information : le présent chapitre renvoie donc à l’enseignement correspondant.
A. Description d’une population pour un caractère
1. La distribution
Une représentation graphique permet de rendre compte de la manière dont les valeurs
numériques se répartissent dans la gamme de variation observée : c’est la distribution. Il s’agit
d’un graphe où en abscisse se trouvent les valeurs numériques et en ordonnée la fréquence (ou
le nombre) des individus que l’on trouve avec une valeur donnée ou dans un intervalle donné.
La figure 1 représente la distribution de la taille de mille étudiants de l’université de Harvard.
On voit que l’allure de la distribution change selon la précision avec laquelle a été faite la
mesure, ou, ce qui revient au même, la largeur des classes que l’on constitue pour réaliser le
graphe. Si le pas de classe adopté est de 10 cm, les étudiants se répartissent en cinq classes
(Figure 1.a). Si l’on peut mesurer à 1 cm près, les classes se subdivisent (Figure 1.b). Si l’on
poursuit le processus, en affinant les mesures et en supposant que l’on peut mesurer un très
grand nombre d’individus, on tend vers une distribution continue (Figure 1.c).
Institut National Agronomique Paris-Grignon. E. Verrier, Ph. Brabant, A. Gallais. Juillet 2001
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