Être ouvrier en France (1830-1975)

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Sujet d'étude n°1 Être ouvrier en France (1830-1975) Alors que le se développe l'industrialisation, une nouvelle catégorie sociale apparaît et voit ses effectifs se multiplier en un siècle: les ouvriers. Des luttes jalonnent l'évolution de leurs conditions de travail.

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Publié par	guillaume.debel
Publié le	15 juin 2014
Nombre de lectures	848
Licence :	Tous droits réservés
Langue	Français

Extrait

Sujet d'étude n°1 Être ouvrier en France (1830-1975)

Alors que le se développe l'industrialisation, une nouvelle catégorie sociale apparaît et voit ses effectifs se multiplier en un siècle: les ouvriers. Des luttes jalonnent l'évolution de leurs conditions de travail. Ils prennent peu à peu conscience qu'ils forment un groupe social à part entière, avec des traditions et une culture particulières.

Quelles sont les principales caractéristiques du monde ouvrier?

En un siècle et demi, les ouvriers travaillent dans des usines de plus en plus vastes. Ils perdent lentement mais majoritairement leur autonomie dans l'exercice de leur métier.

Comment le travail des ouvriers évolue-t-il?

1- 1830-1870. la diversité des travaux ouvriers.

A-Un monde ouvrier aux multiples visages.

Dans un monde où la grande usine demeure l'exception, la main-d'oeuvre est marquée par une grande diversité. À côté d'ouvriers détendeurs d'un vrai savoir-faire, de nombreux ouvriers peu qualifié travillent, au gré des saisons, dans la campagne ou dans des ateliers en ville. Ils souffrent alors de l'enfermement et de la nécessité de se plier aux règlements.

B- Des ouvriers encore peu nombreux.

À la veille de la Révolution, la France compte environ 400000 ouvriers. Vers 1840, ils sont 1,2 million et atteignent 3 millions en 1870. Dans le même temps, la population active est passée de 10 à 16 millions.

2- 1870-1950. La mise en place du travail morcelé.

A-L'introduction du travil à la chaîne.

Imaginée par l'Américain Taylor, l'organisation scientifique du travail décompose une activité en une succession de tâches simples, courtes, répétitives et minutées. Elle met en place le travail à la chaîne qui emploie des ouvriers spécialisés (OS) sans qualification. Mais elle nécessite aussi le recours à des ouvriers qualifiés chargés de l'entretien et des réglages des machines. Elle s'accompagne de deux transformations: la concentration des sites de production et le recours croissant à une main-d'oeuvre immigrée.

B- La force progression du nombre d'ouvriers.

Le nombre d'ouvriers d'industrie augmente fortement dans la première moitié du Xxe siècle: 4,7 millions en 1911,7 millions en 1931. Cette augmentation des effectifs est liée au fort développement du travail dans les mines et dans la métallurgie.

3-1950-1975. L'automatisation du travail

A- La généralisation de l'automatisation

Facilitée par les progrès de l'électronique, l'automatisation se répand au début des années 1950, notamment chez les constructeurs automobiles. Des machines exécutent automatiquement toute une série d'opérations sur une pièce, mais l'ssemnlage est encore confié à des ouvriers spécialisés.

B- L'apogée des effectifs ouvriers.

Il est atteint en France, en 1975, avec 8,2 millions de salariés ouvriers. La croissance de la population ouvrière s'est faite par une féminisation et l'arrivée de nombreux immigrés sur des postes d'OS (qui représentent alors 2,6 millions d'emplois).