BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2006 ______ PHYSIQUE-CHIMIE Série S ____ DURÉE DE LÉPREUVE :3 h 30 COEFFICIENT :6 ______ ’’ L usage des calculatrices N EST PAS autorisé Ce sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Les données sont en italique Ce sujet comporte un exercice de CHIMIE et deux exercices de PHYSIQUE présentés sur 12 pages numérotées de 1 à 12, y compris celle-ci. Les feuilles annexes(page 11 et 12)SONT À RENDRE AGRAFÉES À LA COPIE. Le candidat doit traiter les trois exercices qui sont indépendants les uns des autres :
’ I.Comme’unpoissondansleau(6,5points)II. La vie d une bulle (5,5 points) III. Nucléosynthèse des éléments chimiques (4 points)
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’ EXERCICE I. COMME UN POISSON DANS L EAU (6,5 points)
Laquariophilie est une passion qui touche de plus en plus damateurs mais aussi de néophytes. De nombreux facteurs peuvent contribuer à un déséquilibre dangereux pour la vie et la santé des poissons. Il est donc nécessaire de contrôler régulièrement la qualité de leau. Le pH de leau est la première grandeur quil faut mesurer, au moins une fois par semaine, et ajuster éventuellement. En effet, certains poissons ne peuvent évoluer que dans un milieu acide (cest le cas des poissons dAmazonie comme les Néons ou les Tétras), dautres dans un milieu basique (cest le cas des poissons dAmérique Centrale comme les Platy et les Molly). Aucun de ces poissons ne tolère une trop forte teneur en ions ammonium (NH4+) ou en ions nitrite (NO2-) : le cycle de lazote doit donc être surveillé en évitant soigneusement la surpopulation de laquarium et lexcès de nourriture. Daprès « Poissons et aquariums » - Édition Larousse Lexercice suivant est destiné à préciser certains points de ce texte. On étudie dabord un produit commercial utilisé pour diminuer le pH de leau de laquarium ; on sintéresse ensuite à la formation des ions ammonium. Les parties 1. et 2. sont indépendantes. - Certaines aides au calcul peuvent comporter des résultats ne correspondant pas au calcul à effectuer. Le logarithme décimal est noté lg. -’ ’ 1. Étude d une solution commerciale destinée à diminuer le pH de l aquarium Sur létiquette du produit on peut lire que la solution commerciale S0 est constituée dacide chlorhydrique (H3O + Cl +(aq)) mais aucune concentration nest indiquée. La transformation conduisant à lacide chlorhydrique étant totale, la concentration c0 de la solution commerciale est + égale à la concentration en ions H3OOn cherche à déterminer cette concentration en faisant un. titrage pH-métrique. Pour cela on dilue 50 fois la solution commerciale et on procède au titrage dun volume VA 20,0 mL de la solution diluée S =A laide dune solution dhydroxyde de sodium S àB(Na+(aq) + HOde concentration molaire en soluté apporté c(aq)) BB= 4,0 x 10 2mol. L1. On obtient la courbe de lafigure 1. On a également fait apparaître la courbe représentant la dérivée du pH en fonction du volume de soude versé.
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pH
dpH/dVB
5 10 15 20 25 30 35 40 Figure 1 : Titrage de la solution commerciale diluée par la soude
Aide au calcul: lg 8≈ 50,9 lg≈0,7 106,4≈2,5 x 106 10- 6,4≈4,0 x 10- 7
VB(mL)
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1.1. Écrire léquation de la réaction support du titrage. 1.2. Équivalence 1.2.1. Définir léquivalence. 1.2.2. En déduire la valeur de la concentration des ions oxonium dans la solution diluée SA. 1.2.3. Montrer que dans la solution commerciale, la concentration des ions oxonium [H3O+] est voisinede 2,5 mol.L1.Cette valeur sera utilisée pour la suite de lexercice.
1.3.de laquarium et lamener à une valeur proche de 6 alors quilOn désire diminuer le pH de leau était initialement égal à 7. Sur le mode demploi du fabricant on peut lire quil faut verser, en une fois, 20 mL de la solution commerciale dans 100 L deau.Pour simplifier le calcul, on considérera que le volume final reste égal à 100 L. Quelle serait la valeur du pH final de leau de laquarium sil ny avait quune simple dilution des ions H3O+? 1.4. étant toujours plus ou moins calcaire, elle contient des ions hydrogénocarbonate Leau (HCO3-(aq)) dont il faut tenir compte. Les ions H3O+vont, en effet, réagir avec ces ions. introduits Léquation associée à la réaction considérée est la suivante:
HCO3(aq) + H3O+ CO =2(aq) + 2 H2O(l) ( réaction 1 ) 1.4.1. Donner lexpression de la constante déquilibreK1 associée à léquation de la réaction 1 en fonction des concentrations des différentes espèces chimiques présentes. 1.4.2.Exprimer cette constante déquilibre en fonction de la constante daciditéKAdu couple : CO2(aq), H2O / HCO(a ) 3 q . Déterminer sa valeur numérique. - 6,4 Donnée : KA = 10 1.5.Leau utilisée pour laquarium est très calcaire. Dans cette eau, les concentrations molaires initiales des espèces mises en jeu dans la réaction 1 sont telles que le quotient de réaction initial de cette réaction vaut : Qr,i= 5,0. 1.5.1. En utilisant le critère dévolution spontanée, montrer que des ions H3O+sont consommés si leau est calcaire. 1.5.2. LepHfinal sera-t-il supérieur, égal ou inférieur aupHcalculé à la question 1.3. ? 1.5.3. par des tests : « Assurez-vousfabricant on trouve la phrase suivanteDans la notice du réguliers que votre eau est suffisamment calcaire car sinon il pourrait y avoir des risques de
chutes acides ».Expliquer. 2. Étude de la formation des ions ammonium.
Lurée, de formule ( NH2)2Elle est contenue dans les déjections deCO , est un polluant de laquarium. certains poissons et conduit, au cours dune réaction lente, à la formation dion ammonium NH4+ et dions cyanate OCNselon léquation : ( NH ) CO (aq) = NH+(aq) + OCN réaction 2 )(aq) (
2 2 4 Létude de la cinétique de cette réaction 2 peut être réalisée par conductimétrie. Pour cela on prépare un volume V = 100,0mL dune solution durée de concentration molaire en soluté apporté égale à c = 0,020 mol. L1 et on suit sa décomposition en la maintenant dans un bain marie à 45 °C. À différentes dates, on mesure la conductivité de la solution.La conductivitéσ de cette solution peut sexprimer en fonction des concentrations des espèces ioniques en solution et des conductivités molaires ioniques (les ions H3O+ OH et sont en très (aq) faible quantité et pourront ne pas être pris en compte). On a donc la relation suivante :σ=λNH+NH+4⎦⎤+λO⎡⎣OCN-⎤⎦4CN -2.1. Montrer que la concentration de la solution en ions NH4+(aq) peut être déterminée à partir de la mesure de la conductivité de la solution, les conductivités molaires ioniques étant connues.
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2.2. Évolution du système chimique 2.2.1. Compléter littéralement le tableau descriptif de lévolution du système, figurantEN ANNEXE PAGE 11 À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE. 2.2.2. En déduire la relation, à chaque instant, entre la concentration en ions NH4+(aq) en solution et lavancement de la réaction. 2.2.3. Calculer lavancement maximal x .
max 2.3. On peut ainsi représenter lévolution de lavancement de la réaction en fonction du temps (voir figure 2ENANNEXE PAGE 11 À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE).En déduire le taux davancement de la réaction à linstant de datet= 110 min.
2.4.La vitesse volumique de réaction est donnée par la relation : v(t) =
où x est
lavancement de la réaction à linstant de date t et V le volume de la solution. Décrire, en utilisant la courbe précédente, lévolution de cette vitesse. 2.5. :En poursuivant lexpérience pendant une durée suffisante, on obtient une concentration finale [NH4+]f= 2,0 x 102mol. L1. Déterminer le taux davancement final de cette transformation. Cette transformation est-elle totale ? 2.6. Définir puis déterminer graphiquement le temps de demi-réaction.2.7.Dans laquarium, la valeur de la température est seulement de 27 °C.Tracer sur lafigure 2EN ANNEXE PAGE 11 À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE, de la courbe précédente à cette lallure température. 2.8. Les ions ammonium finissent par se transformer en ions nitrate dont laccumulation risque de compromettre la vie des poissons. Ces derniers ions constituent un aliment essentiel pour les plantes vertes de laquariumtous les livres daquariophilie, on dit que. Expliquer pourquoi dans laquarium doit être « bien planté ».
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’ EXERCICE II. LA VIE D UNE BULLE (5,5 points)On se propose dans cet exercice de faire une plongée au cur de leffervescence dune boisson gazeuse, dillustrer et dinterpréter sous langle de la physico-chimie les différentes étapes de la vie éphémère dune bulle, à savoir : sa naissance, son ascension dans le liquide, et son éclatement en surface. Dans tout lexercice les bulles seront assimilées à des sphères, et la boisson à un liquide de masse volumique égale à celle de leau. Le référentiel détude est terrestre considéré comme galiléen.
Données : Masses volumiques : eauρe= 1,0×103kg⋅m3; dioxyde de carboneρdc= 1,8 kg⋅m3 Intensité de la pesanteur g = 10 m⋅s2 ’ 1.Naissance et décollement d une bulleDans une bouteille fermée de boisson gazeuse, un équilibre sétablit entre le dioxyde de carbone qui est dissous dans la boisson et le dioxyde de carbone gazeux piégé dans le col de la bouteille. Lors de louverture de celle-ci, léquilibre est rompu et la boissonse débarrasse d’une partie du dioxyde de carbone dissous qui retourne progressivement en phase gazeuse. Il y a formation de bulles qui vont s’enrichir continûment en gaz au cours de leur remontée. Dans un verre, les bulles naissent sur des sites de nucléation qui sont des embryons de bulle présents en solution ou de petites poches dair piégées par des impuretés microscopiques (fibres de cellulose, microcristaux). Lafigure 1illustre cette formation de bulles sur un site de nucléation. ur Dès que la valeur de la poussée dArchimèdeFAà laquelle la bulle est soumise dépasse la valeur de la force capillaire qui lancre à son site de nucléation, la bulle se détache. Puis une autre bulle naît et subit le même sort. Figure 1 Pour une bulle qui vient de se détacher du site de nucléation dans un liquide de masse volumiqueρe:zSzS uur 1.1. Donner la direction et le sens de la poussée dArchimèdeFAquiBoisson sexerce sur une bulle de volumeV0dans la boisson.gazeuse 1.2. Donner lexpression littérale de sa valeur en fonction du volumeV
0 de la bulle. 2. Ascension d une bulle : à la recherche d une modélisation ’ ’ satisfaisanteÀ linstant de date t0= 0 s, une bulle de rayon r0 située au= 20 µm, point A à la profondeur z0= 0 m dans le repère )(O ; k(figure 2), se détache de son site de nucléation avec une vitesse initiale v0 nulle dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Elle remonte verticalement vers la surface S du liquide, quelle atteint avec une vitesse vsdenviron 15 cm.s1. Dans un premier temps (pour les questions 2.1. et 2.2.), on assimile la bulle de gaz à une sphère dont le volume ne varie pas lors de sa remontée.
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k O
A
bulle de rayon r0
Figure 2
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2.1. Étude du mouvement dune bulle en labsence de force de frottement
2.1.1. Montrer que le poidsP0de la bulle a une valeur négligeable devant celle de la poussée uFuArpportP0 dArchimède en calculant le ra . F 2.1.2. En utilisant la deuxième loi de Newton, établir lexpression de la coordonnéeaz du vecteur accélération de la bulle en fonction des masses volumiquesρeetρdcet deg. 2.1.3. En déduire lexpression de la valeur de la vitesse de la bulle en fonction du temps.2.1.4. Montrer que la duréets théoriquementpour que la bulle atteigne la surface nécessaire avec la vitessevSest alors denviron trente microsecondes. 2.1.5. Cette valeur correspond-elle aux observations de la vie quotidienne ? Conclure quant à la validité du modèle proposé. 2.2. Étude du mouvement de la bulle en présence dune force de frottement Le liquide exerce sur la bulle une force de frottement, proportionnelle à sa vitesse, qui peut sécrire rur vectoriellementf= −kvun coefficient qui dépend du rayon de la bulle et de la viscosité du, k est fluide dans lequel elle se déplace.
2.2.1. Représenter schématiquement, sans souci déchelle, les forces non négligeables qui sexercent sur la bulle en mouvement après son décollement du site de nucléation. 2.2.2. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que léquation différentielle qui régit lévolution de la vitesse de la bulle sécrit alors : dv kve tρ+dc=ρdcgdV 2.2.3. En déduire lexpression littérale de la vitesse limitevlimatteinte par la bulle. 2.2.4.Lapplication numérique donne vlim voisin de 1 mm.s-1. tenu de cette valeur, Compte conclure quant à la validité du modèle proposé.
2.3. Un autre paramètre à prendre en compte Les modélisations précédentes ne décrivent pas de manière satisfaisante le mouvement de la bulle dans la boisson gazeuse. En particulier, les expériences réalisées dans du champagne montrent que la variation du volume de la bulle ne peut pas être négligée (figure 3). On se propose den trouver lorigine. On suppose que la quantité de matière n0de gaz présent dans la bulle et la température restent constantes. Dans ce cas, lors dune remontée de 12 cm du point A à la surface S, la diminution de pression du gaz ne ferait augmenter son volume initial que de 2 %.Dans la réalité, laugmentation du volume est un million de foisi spruépcéérideeunrten!nUdsedtsdnocleenslsdaxteetesésopputnatsnocrapaxeusestrmèFigure 3 pas. 2.3.1. En saidant dune phrase du texte introductif à la partie 1 de cet exercice, expliquer pourquoi le volume de la bulle augmente si fortement lors de sa remontée. 2.3.2.Durant lascension le poids de la bulle est toujours négligeable devant la poussée dArchimède.
Sachant que le coefficientk défini à la question 2.2. augmente avec le rayon de la bulle, préciser qualitativement linfluence de la variation du volume de la bulle sur chacune des forces qui sexercent sur elle au cours de la remontée.
Des laboratoires spécialisés ont élaboré des modèles plus satisfaisants tenant compte de paramètres négligés précédemment.
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’ 3. L éclatement des bulles en surface La bulle a maintenant gagné la surface et le film liquide qui constitue la partie émergée de la bulle samincit (figure 4.a) jusquà se rompre lorsque son épaisseur avoisine le micromètre. Le trou qui apparaît souvre (figure 4.b) et la durée de disparition de la calotte sphérique nest que de quelques dizaines de microsecondes ! Le cratère qui reste à la surface du liquide ne va pas durer (figure 4.c). De violents courants apparaissent et, en se refermant, cette cavité projette vers le haut un mince jet de liquide (figure 4.d). Le jet se brise ensuite en fines gouttelettes (figure 4.e) qui en retombant dans le liquide engendrent des ondes circulaires centrées sur la « bulle-mère » (figure 4.f). Ces observations nécessitent lutilisation dune caméra ultra-rapide capable de filmer jusquà 2 000 images par seconde avec une résolution proche du micromètre (figure 5).
Figure 5 Figure 4 3.1. Malgré lutilisation de la caméra ultra-rapide, pourquoi ne peut-on pas obtenir dimages du film liquide en train de se rompre ? 3.2. Londe circulaire créée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
Bien quéphémère, la vie dune bulle nen est pas moins riche en évè
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nements !
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EXERCICE III. NUCLÉOSYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS CHIMIQUES (4 points)
Le but de cet exercice est détudier les réactions nucléaires qui se produisent dans lunivers, notamment dans les étoiles, et qui engendrent la synthèse des éléments chimiques. -27 Données : masse dun noyau dhydrogène ou dun proton : mp= 1,67 × 10kg massedun positron (ou positon) : me célérité de la lumière dans le vide : c = 3,00 × 108m.s-1 constante radioactive du « béryllium 8 »,λ≈1×1016s-1 1 eV = 1,60×10-19J constante de Planck : h = 6,63 × 10-34J.s
Certaines aides au calcul peuvent comporter des résultats ne correspondant pas au calcul à effectuer.
’ 1. Les premiers éléments présents dans l univers
Selon le modèle du big-bang, quelques secondes après lexplosion originelle, les seuls éléments chimiques présents étaient lhydrogène (90%), lhélium et le lithium, ce dernier en quantité très faible. Les physiciens ont cherché à comprendre doù provenaient les autres éléments existant dans lunivers.
1.1. Déterminer la composition des noyaux des atomes dhélium24He et23He ainsi que celle de lion hélium42He2+.1.2.synthèse des éléments chimiques plus lourds se fait par des réactions nucléaires.La Pourquoi cette synthèse ne peut-elle pas se faire par des réactions chimiques ?
2.Fusion de l hydrogène’
Sous laction de la force gravitationnelle les premiers éléments (hydrogène, hélium) se rassemblent, formant des nuages gazeux en certains endroits de lunivers. Puis le nuage seffondre sur lui-même et la température centrale atteint environ 10 7K. À cette température démarre la première réaction de fusion de lhydrogène dont le bilan peut sécrire: . Une étoile est née.
2.1. En notantmHe masse dun noyau d« hélium 4 », écrire lexpression littérale de lénergie la⎜ΔE⎥libérée lors de cette réaction de fusion des 4 noyaux dhydrogène. Lapplication numérique donne une valeur voisine de⎟ΔE⎟≈4 x 10- 12J.
2.2. Cas du Soleil 2.2.1.À naissance saon peut estimer que le Soleil avait une masse denviron MS = 2× 10 30kg. Seul un dixième de cette masse est constituée dhydrogène suffisamment chaud pour être le siège des réactions de fusion. On considère que lessentiel de lénergie produite vient de la réaction de fusion précédente. Montrer que lénergie totaleETpar ces réactions de fusion est voisinepouvant être produite deET≈1044J . 2.2.2. physiciens ont mesuré la quantité dénergie reçue par la Terre et en ont déduit Des lénergie ESlibérée par le Soleil en une année : En déduire la duréeΔt nécessaire pour que le Soleil consomme toutes ses réserves dhydrogène.
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’ 3. Un produit de la fusion de l hélium
Dautres réactions de nucléosynthèse peuvent se produire au cur dune étoile. Selon les modèles élaborés par les physiciens,gravitation des noyaux dhélium formés entraîne unelaccumulation par contraction du cur de létoile et une élévation de sa température. Lorsquelle atteint environ 108K, la fusion de lhélium commence :24He+24He48Be . Il se forme ainsi des noyaux de « béryllium 8 » radioactifs de très courte durée de vie.
On sintéresse à la radioactivité du « béryllium 8 ». Soit N(t) le nombre de noyaux de « béryllium 8 » présents dans léchantillon à linstant de date t, et N0celui à linstant de date t0= 0 s. 3.1.En utilisant la loi de décroissance radioactive, démontrer la relation entre la demi-viet1/2 et la
constante radioactiveλ:t1/2=ln2.
3.2. Calculer le temps de demi-viet1/2du « béryllium 8 ». Aide au calcul :ln 2≈0,7
3.3.En déduire le rapport
à linstant de datet1= 1,4 × 10-16s.
4. Vers des éléments plus lourds Dans les étoiles de masse au moins 4 fois supérieure à celle du Soleil, dautres éléments plus lourds peuvent ensuite être formés par fusion, par exemple le carbone12C, loxygène16O, le magnésium 24Mg, le soufre32S () et le fer56Fe. 4.1. Donner lexpression littérale de lénergie de liaison par nucléonEAl dun noyau de fer5662Fe , en fonction des masses du neutronmn, du protonmp, du noyau de « fer 56 »mFeet de la célérité de la lumière dans le videc. 4.2. Indiquer sur la courbe dAston représentée,EN ANNEXE PAGE 12 À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE,à la position du noyau de « fer 56 ».le point correspondant 4.3. En saidant de la courbe précédente, dire où se situent les noyaux capables de libérer de lénergie lors dune réaction de fusion. 5. L élément fer ’ Dans certaines étoiles, à la fin de la période des fusions, une explosion se produit libérant de lénergie. Des noyaux de fer6625Fesont dissociés et dautres sont recréés par désintégration radioactive des noyaux de cobalt2765Co . Les noyaux de fer, formés dans un état excité, émettent alors des rayonnements dénergie bien déterminée, tels que le satellite SMM a pu en détecter en 1987 en observant une supernova dans le nuage de Magellan.
5.1.Lors de la désintégration radioactive du noyau de cobalt5627 se forme, en plus du ferCo il6562Fe , une autre particule. Écrire léquation de cette désintégration et nommer la particule formée.
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5.2.Lun des rayonnements détectés a une énergie de 1238 keV.5.2.1. Quelle est lorigine de ce rayonnement émis par le fer ? 5.2.2.Ce rayonnement a une énergie bien déterminée. Que peut-on en déduire concernant les niveaux dénergie du noyau de fer ? 5.2.3. Ce rayonnement est-il un rayonnement X ouγ? Justifier. On pourra saider de la gamme de longueurs donde donnée sur lafigure1.
10-11
×
10-9
≈
Aide au calcul :
×
≈
Figure 1 : Gamme de longueurs d’onde
-7 10
10-5
10-3
10-1
≈
10
longueur d'ondeλen m
Remarque : Lénergie libérée lors de lexplosion de létoile permet de former les éléments de nombre de masse supérieur à 56.
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ANNEXE À RENDRE AGRAFÉE À LA COPIE ’ ANNEXE DE L EXERCICE I2. Étude de la formation des ions ammonium.
État
État initial
État en cours
dévolution État final en supposant la transformation totale