Sujet 1 : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne des lendemains de la Seconde mondiale à nos jours. Ici, un plan semi-thématique, semi s’agit de repérer les étapes qui jalonnent la période 1945 pour l’Allemagne de l’Est (RDA) et d Introduction : Après la 2nde guerre mondiale, l’économie allemande est dévastée, vaincue et sous l’influence de l’Union soviétique et de l’autre de l’Occident, deux modèles se construisent. Déjà depuis la fin du 19ème siècle, des modifications structurelles sont apparues avec une nouvelle masse dominante : les ouvriers. La brutalité des mutations socio engendre aussi en Allemagne des oppositions. C’est dans ce contexte que l’idéologie socialiste naît et se répand dans les milieux ouvriers suscitant l’espoir, investissant le champ politique. Les mouvements ouvriers oscilleront pendant toute la période entre le socialisme, le communisme, tout en créant des syndicats puissants. Ces idéologies et mouvements s’intensifiant au gré de l’activité politique et des guerres (les deux guerres mondiales, ainsi que la guerre froide). 1/ L’Après 1945 : le mouvement ouvrier et ses idéologies « la réunification Quelques mots clés : Soviétisation : c’est la transposition des structures politiques, économiques et sociales d’un pays sur le modèle soviétique. Cette transformation est plus ou moins brutale. Erich Honecker (1912-1994) : il est emprisonné de 1935 à 1945, pour actes de rési régime nazi. Il exerce ensuite au SED et dirige la RDA de 1971 à 1989 construction du mur de Berlin. Willy Brandt (1913-1992) : de son vrai nom, Herbert Frahm. Il s’exile en Norvège et en Suède pendant le IIIème reich. En 1945, il participe à la refondation du SPD, il en sera le président de 1964 à 1987 ; En 1969, il devient chancelier, il renoue le dialogue avec la RDA (raison pour laquelle il obtient le prix Nobel de la paix en 1971).
Sujet 1 : Socialisme, communisme etsyndicalisme en Allemagne des lendemainsdela Seconde guerre mondiale à nos jours. Ici, un plan semi-thématique,semi-chronologique s’impose et semble êtrele plus adéquat, il s’agit de repérer les étapes quijalonnent la période 1945-2017, tout en montrant les évolutions pour l’Allemagne de l’Est (RDA) etde l’Ouest (RFA). Introduction : nde Après la 2 guerremondiale, l’économie allemande est dévastée,vaincue et sous l’influence de l’Union soviétique et de l’autre de l’Occident, deuxmodèlesse construisent. ème Déjà depuis la fin du 19siècle, des modifications structurellessontapparues avec une nouvelle masse dominante:les ouvriers. La brutalité des mutationssocio-économiques engendre aussi en Allemagnedes oppositions. C’est dans ce contexteque l’idéologie socialiste naît et se répanddansles milieux ouvriers suscitant l’espoir,investissant le champ politique. Les mouvementsouvriers oscilleront pendant toute la périodeentre le socialisme, le communisme, toutencréant des syndicats puissants. Ces idéologieset mouvements s’intensifiant au gré del’activitépolitique et des guerres (les deuxguerresmondiales, ainsi que la guerre froide).1/ L’Après 1945 : le mouvementouvrier et ses idéologies « coincés » entreles2Allemagnes jusqu’à la réunification
Quelques mots clés: Soviétisation: c’est la transpositiondes structures politiques, économiquesetsociales d’un pays sur le modèle soviétique. Cettetransformation est plus ou moins brutale. Erich Honecker (1912-1994):ilest emprisonné de 1935 à 1945, pour actesderésistance contre le régime nazi. Il exerce ensuiteauSED et dirige la RDA de 1971 à 1989 ; ilestl’un des acteurs de la construction du mur de Berlin. Willy Brandt(1913-1992):desonnom, Herbert Frahm. Il s’exile vrai enNorvège et en Suède pendant le IIIème reich. En1945,ilparticipe à la refondation du SPD, il enseraleprésident de 1964 à 1987 ; En 1969, il devientchancelier, il renoue le dialogue avec la RDA (raisonpourlaquelle il obtient le prix Nobel de la paix en1971).A/ La voie est-allemande :l’influence soviétique Dans la zone occupée parlessoviétiques, la priorité est de liquider l’héritagesocial-démocrate. Le trait d’union formée parlaSED(SozialistischeDeutschlands Einheitspartei )avril 1946, qui en rassemble le SPD et le KPD estunleurre. Puisque tous les éléments hostilesàlasoviétisation du parti sont éliminés. Après la créationdeRDA en 1949, c’est Walter Ulbrich la t(député du KPD pendant l’entre-deux-guerres), puisparErichHonecker dès 1971. Une fois, le syndicat uniquesurlesoviétique imposé, plus de 90 modèle %desouvriers y adhérent (en 1962). Les ouvriers ontpourtant perdu de nombreux avantages : les grèvessont interdites et les manifestations réprimées,lesouvriers mécontents le manifestent parl’absentéisme, une faible productivité, le vol des outilsetdes produits. Pour autant la politiquesalariale est généreuse et égalitaire. B/ La voie ouest-allemande:versles idées démocratiques
Dans les zones occupées parlesOccidentaux, le SPD et la Fédération syndicalesocial-démocrate se reconstruisent jusqu’en 1949.Sessont des militants qui ont partisans déjàparticipé aux actions ère d’après la 1 guerre mondialeetqui réprimé pendant le régime nazi ontlavolonté de reconstruire la social-démocratie allemande.Idéologiquement, le SPD s’éloignedu marxisme, cela lui permet de discréditerdans le même temps les idéaux communistes. En1959,le congrès de Bad Godesberg voit la refontedu parti ouvrier en parti du peuple (Volkspartei),celapermet d’élargir son public, puisqu lui eleparti devient avec ce nouveau nom ouvert à tous. Quant au KPD, interditen1956, il se renouvelle en 1968 sous lenomde DKP (Deutsche Kommunistische Partei) maissonélectorat est anecdotique alors que lespartiscommunistes italien et français se diffusent trèslargement. Dans les années 1970, on voitreparaître une tendance à l’extrême gauche (FractionArméeRouge) avec le terrorisme. Le miracle économique del’après-guerre et surtout des années 1950/1960profite aux salariés. Le plein emploi et la croissancecréent un contexte économique favorableauxsatisfactions sociales relancées par les syndicatsetleSPD, notamment la cogestion (la loi de 1951lafixe dans le secteur minier et la sidérurgie). Les syndicats s’organisentparsecteur économique, cela leur permet de jouerunrôle central, inscrit dans une logique de partenariatavec le patronat et de responsabilité partagée.Le retour du SPD, sur leplanpolitique, est marqué par la nominationdeWilly Brandt comme chancelier en 1969. Le retourdela gauche modérée marque sa bonnesanté(la plupart des pays européens, notammentlaGrande-Bretagne affiche ce retour), maislesdisparités restent persistantes. 2/ Le tournant des années1990avec la réunification A/La fin de la RDA La fin marquée de la RDAetlaréunification sont des victoires d’apparatpourlasocial-démocratie allemande, puisque le particonnaîtune grave crise. Son programme n’estpasenadéquation avec les mutations de la société allemandetertiarisation, le déclin du nombre (la d’ouvriers, la montée du chômage, la masse de la classemoyenne qui grossit). De même, l’intégration de l’ex-RDA a un coût pour l’économie ouest-allemande, cela aggrave la situation sociale ; de plus en1998,quand le SPD revient sur le devant de lapolitique allemande avec le chancelier Gerhard Schroöder, ce dernier déstabilise sa base électoraleavec une politique économique jugée trop libérale.Ces mécontentements fontnaîtredes courants contestataires. En ex-RDA,onparled’Ostalgie, celle-ci est entretenue par lePartidu socialisme démocratique (PDS : Parteides Demokratischen Sozialismus) qui est l’un desfragments de l’un de l’ancien parti unique. ème B/ Le début du 21 siècle En 2007, le PDS s’associe avecd’autres formations de la gauche radicale de l’ex-Allemagne de l’Ouest pour fonder Die Linke (Lagauche). Lors des élections législatives de 2009,DieLinke se positionne ème comme la 4 force politiquedupays. ème Au niveau des syndicats,le21 siècle s’affiche comme le tournantdurenouveau, avec des changements stratégiques:desgrèves dures (notamment celles des employésdu secteur public en 2006 et 2008). On voit aussiapparaître de nouvelles structures, comme Ver.diquiest le syndicat des salariés du tertiaire fondéen2001,à côté des anciennes comme IG Metallquiparvient à maintenir sa prédominance. er Plus récemment (le 1 janvier2015), Angela Merkel a instauré une évolutionmajeure pour les salariés allemands : la fixationd’unsalaire minimum, celui-ci devrait être «appliqué» dans la plupart des secteurs. 3 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
Sujet 2 : La Chine et le monde depuis1949 Ici, le sujet est également vaste, vous ne deviez pas perdre de temps, en optant à nouveau pour un plan semi-thématique, semi-chronologique, qui permet de traiter efficacement le sujet. Introduction Avec une population de presque 1,4 milliards d’habitants, la Chine estdevenue en 2014, la première puissance économique mondiale, alors qu’en 1949, elle était exsangue. Meurtrie par 13 années de conflit avec l’envahisseur japonais (1937/1945), puis uneguerre civile (qui a causé 5 millions de morts)entre les deux principales forces politiquesnationalistes et : communistes. En 1949, ceconflit a fait naître deux Chines : l’une communiste devient « la République populaire de Chine», dirigée par Mao, l’autre : celle des nationalistes, dirigée par Chiang Kai-shek qui trouverefuge à Taïwan. La question est donc de savoir comment la Chine est parvenue à relever ces défis et à s’intégrer au monde ? 1. La naissance d’un géantéconomique A/ Le relèvement de la ChineAprès la seconde guerre mondiale, et la capitulation japonaise (après lesbombes atomiques d’août 1945), le Guomindangde Chiang Kai-shek s’assoit à la table desvainqueurs. Il réussit à obtenir des avancées importantes : un siège de membres permanent auConseil de sécurité de l’ONU, ainsi que l’abolition des traités inégaux, de même que la disparition de toutes les concessions (excepté HongKong et Macao qui sont reconduites jusqu’en1997 et 1999) qui entretenait la domination delaChine depuis le 19ème siècle. Oppositions internes entreles nationalistes du Guomindang et le Particommuniste chinois (PCC) de Mao Zedong : dès1946, les positions des deux partis se radicalisent, et entraînent une nouvelle guerre civile.Les Américains soutiennent alors les nationalistes, mais les communistes gagnent la guerre, la République populaire de Chineestproclamée le 1er octobre 1949 par Mao et ZhouEnlai, la Chine entre alors dans le bloc communiste. Les nationalistes se réfugientsur l’île de Taïwan, les Américains nereconnaissent que ce gouvernement. À l'ONU, cesont donc les nationalistes de Taïwan quioccupent le siège au Conseil de sécurité. Pour protester, les Soviétiques cessent de siéger danscette institution. De même, alors que les représentants communistes n’ont pas de représentation dans les instances internationales, laChine s’affirme comme un acteur régional, en intervenant notamment dans la guerred’Indochine (1946-1954) en soutenant lesViet-Minh contre les Français, elle s’implique également dans la guerre de Corée (1950-1953).B/ Le maoïsme : l’adaptationde la doctrine communiste Après 1949, la Chine devientun pilier de la politique soviétique en Asie dans le cadre des conflits limitrophes, les Chinois intervenant au nom du bloc de l’Est. En 1950, la guerre de Coréedébute : des milliers de « volontaires»lancent une grande offensive sur le fleuve Yalou.La Chine soutient égalementla lutte du Viêt-minh au Vietnam danslaguerre d'Indochine contre la France ; - Prise de contrôle du Tibet,qu'elle occupe militairement en 1950. - Hong Kong reste britanniqueet Macao, portugaise et aucune opérationmilitaire n'est tentée 4 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
contre Taïwan. D’autant que Chang Kaishek,soutenu par les Américains se déclare toujours « maître » de la Chine, il garde à Taipeideset des représentants de t gouverneurs outes les provinces continentales, cela jusque dansles années 1990. C/ La Chine s’affirme à la conférence de Bandung (1955) La Chine (et son représentantZhou Enlai) s’affirme à Bandung (en Indonésie en 1955), elle est le porte-parole des paysnon-alignés, elle essaie de tirer le jeu delaguerre froide pour revenir sur la scène internationale. Arme atomique en 1964. Politique étrangère plus pragmatique. Elle amorce son rapprochement avec les Etats-Unis, en négociant en1971 l’obtention du siège « chinois » à l’ONU(jusque lors détenu par les représentantsdunationaliste parti réfugiés à Taiwan). En l’échange de quoi, les Américains peuvent ébranlerle bloc soviétique. Cette ouverture et cette nouvelle stratégie, permettent le rayonnementdu maoïsme : dans certains pays en voie de développement, le modèle chinois est adopté. C'est notamment le cas de la Tanzanie. En 1975, auCambodge, les Khmers rouges, d'inspirationmaoïste, prennent le pouvoir (entraînant des massacres des opposants sans précédent). Collaboration accentuée avecde nombreux pays africains avec des accords de collaboration économique avec la Chine,sans suivre la voie communiste. En Occident, les mouvements étudiants maoïstes sont nombreux lors dumouvement de mai 1968 et le Petit Livre rougedeMao se diffuse. 2. La modernisation et le développement de l’économie A/ Le bond de l’économie chinoise La Chine s’est construite économiquement sur le modèle stalinien, soitun modèle basé sur l’industrie lourde, sans l’acquisition de son autosuffisance alimentaire – alors que sa population est déjà très nombreuse (on l’estime à 583 millions en 1953,649millions en 1957, 830 millions en 1970, 1008millions en 1982). Le décrochage des relationssino-russes dès 1956, ainsi que les mouvements contestataires internes (notamment la Campagne des Cents-Fleurs en 1957), permettentà Mao de poser le lancement du « Grand bondenavant ». Programme de grandes infrastructures, mais il va totalement désorganiserle fonctionnement de l’industrie et surtout deles communes ne parvienl’agriculture : nent pas à produire suffisamment, elles s’effondrent, dans le même temps, les famines entraînent la mort de millions de chinois (les estimations varient entre 20 à 40 millions). Mort de Mao en 1976 : bondavant de l’économie chinoise avec en Deng Xiaoping, qui devient le numéro un durégime. Il lance des réformes de modernisation calquées sur le modèle sud-coréen. La politique des « quatremodernisations » (soit l’industrie, l’agriculture, sciences et technologie) démarre en 1978,et signe l’arrêt de la planification. Deng Xiaoping lance une économie sociale de marché : la Chine entre dansla mondialisation. En 35 ans, la Chine est devenue la première puissance mondiale. 1er producteur de coton, deterres - surnom d’atelier du monde. Développement des secteursde pointe, notamment après son intégration à l’OMC, elle investit beaucoup dans les hautes technologies, espérant devenir le laboratoire du monde. 5 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
B/ La Chine est-elle une grande puissance mondiale ? La Chine a compris que samodernisation intérieure, passait par le développement de son rayonnement international. Modernisation militaire : depuis 1964, elle détient la bombe atomique. Développement du contrôledes mers. En juin 2012, le premier taïkonaute (= astronaute - est Liu Yang (née le6 octobre 1978, est devenue la première femmeastronaute chinoise le 16/06/2012) = premièreexpédition spatiale chinoise habitée, elle projetted’envoyer en 2020 un homme sur la lune. Les Chinois se sont aussiorientés vers l’Afrique, multipliant leur investissement dès les années 1980, ils ont accruleur présence depuis 2002, avec l'adoptionpar le gouvernement chinois du mot d'ordre « GoGlobal ». - Les entreprises chinoises sesont alors intensément internationalisées. - Modernisation des médias: efforts ont également été faits, avec ledéveloppement des instituts Confucius (lancésen 2004, il s’agit de centres de diffusiondela langue et de la culture chinoises, ils ont lesmêmes fonctions que l’Alliance Française oudu British Council, on en compte aujourd’hui plusde 500 dans le monde), ils participent à ladiffusion du modèle chinois. Evénements internationaux:les jeux olympiques de 2008, ou encore l’exposition universelle de Shanghai en 2010. 3. Un géant aux pieds d’argile A/ Les déséquilibres du développement économique Les autorités chinoises continuent à protéger leur économie. De nouvelles règles sont entrées en vigueur début 2015 pour les empêcher de continuer à payer le moins d'impôts possibles. Le gouvernement de Pékin lance aussides actions coup de poing. Il a infligé en novembre 2014 un redressement fiscal de 125millions d'euros à Microsoft. Les investissements sont inégalement répartis sur l’ensemble du pays,ceengendre des qui déséquilibres spatiaux. Pour inverser les disparités,tant économiques que spatiales, le gouvernement chinois a mis en place une stratégie de ZESdans l’aire urbaine de Chongqing, cela permet le développement de la zone intérieure du pays afin de rééquilibrer la zone littorale hyper peuplée. Cela est d’autant plus vital que cesdéséquilibres entraînent des difficultés en ressources énergétiques et des problèmes de pollutiontrès importants. Nouvelle politique de grands travaux avec par exemple en 2006, leplus grand barrage hydraulique du monde fournissant 5% des besoins énergétiques dupays. De même, la réalisation du plus grand réseau ferroviaire du monde (en moins de 10 ans) correspond à une volonté de meilleure maîtrisedu territoire. Le développement est également inégal, le PIB par habitant augmente,mais reste encore très inégal. B/ Les faiblesses démocratiques Développement économiqueoui, mais socialement, les droits de l’hommene sont pas encore la préoccupation des dirigeantschinois. En 2010, le prix Nobel delapaix a été décerné à Liu Xiabo, hommedelettres (écrivain et professeur), il a participé àlarédaction de la Charte 08, qui réclamait ladémocratie en Chine, il a été condamné à 11 ans deprison. Situation au Tibet depuis 1949, les soutiens au Dalai-Lama sont nombreux. La Chine justifie toutefois sa présence au Tibet avec deux arguments : « le Tibet auraittoujours fait partie 6 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.