Corrige IEPP Epreuve sur documents   Histoire geographie 2007 BAC+1
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----Rapport sur l’épreuve sur dossier histoire et géographie Rapport du jury 2007 460 candidats ont choisi l’épreuve sur dossier à dominante histoire-géographie. La moyenne générale se situe à 8,25/20, elle est légèrement inférieure que l’année dernière. L’éventail des notes demeure largement ouvert de 1 à 18 ce qui signifie que les candidats préparés sérieusement réalisent de très bonnes performances et peuvent obtenir d’excellentes notes. En revanche, le jury ne peut que déplorer, à nouveau, le manque de préparation et de connaissances stupéfiant de candidats qui ne peuvent fournir que des copies indigentes, rédigées dans une langue non maîtrisée, aux tentatives de développement relevant du verbiage, incompatibles avec les exigences de l’épreuve. Il convient donc de renouveler les conseils des précédents rapports pour que les candidats puissent se préparer avec un maximum d’efficacité et fournir des travaux de qualité répondant aux exigences de l’épreuve. Le sujet proposé cette année portait sur « Les mutations des espaces industriels européens, du Marché commun à l’Union européenne » qui inscrivait la diversité des logiques spatiales industrielles dans une dimension historique, ce qui ne devait pas surprendre les candidats. Le sujet comportait 11 documents de nature diverse (textes, cartes, graphiques et tableaux) dont la lecture et la compréhension devaient se réaliser sans difficulté particulière. L’épreuve comportait 3 questions et un ...

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Langue Français

Extrait

Rapport sur l’épreuve sur dossier histoire et géographie
Rapport du jury 2007
460 candidats ont choisi l’épreuve sur dossier à dominante histoire-géographie. La moyenne générale se situe à 8,25/20,
elle est légèrement inférieure que l’année dernière. L’éventail des notes demeure largement ouvert de 1 à 18 ce qui signifie que
les candidats préparés sérieusement réalisent de très bonnes performances et peuvent obtenir d’excellentes notes. En revanche,
le jury ne peut que déplorer, à nouveau, le manque de préparation et de connaissances stupéfiant de candidats qui ne peuvent
fournir que des copies indigentes, rédigées dans une langue non maîtrisée, aux tentatives de développement relevant du
verbiage, incompatibles avec les exigences de l’épreuve.
Il convient donc de renouveler les conseils des précédents rapports pour que les candidats puissent se préparer avec un
maximum d’efficacité et fournir des travaux de qualité répondant aux exigences de l’épreuve.
Le sujet proposé cette année portait sur « Les mutations des espaces industriels européens, du Marché commun à l’Union
européenne » qui inscrivait la diversité des logiques spatiales industrielles dans une dimension historique, ce qui ne devait pas
surprendre les candidats. Le sujet comportait 11 documents de nature diverse (textes, cartes, graphiques et tableaux) dont la
lecture et la compréhension devaient se réaliser sans difficulté particulière. L’épreuve comportait 3 questions et un croquis.
Les réponses aux questions se sont révélées superficielles, reflétant des lacunes préoccupantes dans les connaissances
historiques. Il n’est pas acceptable que les candidats aient ignoré l’histoire des révolutions comme celle des localisations
industrielles, ni qu’ils aient tant méconnu les réalités, les étapes de la politique industrielle de la Communauté européenne. Il
s’agissait de connaissances dont tout candidat, maîtrisant les programmes de Première et de Terminale, devait faire montre. Le
jury déplore que les candidats aient trop souvent ignoré les réalités technopolitaines, l’existence des nouveaux membres de
l’Union européenne, les transformations des industries issues de l’ex-système communiste. Trop peu de copies ont su valoriser
et intégrer à leur démonstration l’exemple proposé de la Silésie, comme celui de la haute-technologie montpelliéraine.
Il convient de réitérer les conseils des années passées : les candidats doivent prendre le temps de lire attentivement les
documents (quelle que soit leur nature), ils doivent aussi réfléchir à la portée de chaque question, afin d’éviter les hors-sujets.
Une bonne copie doit impérativement confronter, hiérarchiser et analyser les documents proposés et ne pas se contenter de
verbiages et de vagues paraphrases. La réponse doit être problématisée, argumentée et ne pas se contenter d’un catalogue,
d’une suite de faits ou de descriptions. Les références aux exemples cités doivent être précises (rappel du numéro des
documents, courte citation), explicitées. Les documents peuvent être utilisés dans plusieurs questions, il ne s’agit pas de
conduire une analyse linéaire des documents proposés.
L’exercice cartographique a été largement négligé, ce qui a coûté cher à de trop nombreux candidats. La réalisation du
croquis est un élément déterminant de la note finale et il convient de maîtriser le langage essentiel et la « grammaire »
fondamentale de cet exercice. Le jury ne saurait, à nouveau, que trop conseiller de s’engager le plus rapidement possible dans
la réalisation de la carte, les documents une fois lus et compris. Tous les thèmes proposés par les documents doivent être
retenus et intégrés à une légende, obligatoirement hiérarchisée et précise.
Les erreurs de localisation sont inadmissibles en ce qui concerne le nom des Etats qui doivent impérativement figurer sur
la carte. Trop peu de candidats ont jugé important de porter des villes sur la carte, pourtant les documents faisaient largement
référence aux réalités urbaines de l’industrie.
Il est indispensable que la double dimension nationale et régionale apparaisse sur la carte, pour respecter la teneur des
documents. Il faut, donc, aussi, procéder, pour les candidats, à un apprentissage rigoureux des localisations régionales.
Pour éviter des réalisations à la va-vite, ignorantes des règles de l’exercice cartographique, le jury réitère impérativement
des consignes impératives :
-
la carte doit être lisible ;
-
la légende (présentée sur une feuille spécifique) doit être organisée, hiérarchisée, répondre à la thématique proposée,
intégrer des éléments précis, quantifiés relevés dans les documents, ce qui n’exclut pas d’ajouter des éléments de
connaissances supplémentaires, dès lors qu’elles se révèlent correspondre au sujet ;
-
la carte ne doit jamais être muette, les noms de lieux (Etats, villes, éventuellement régions) doivent obligatoirement être
inscrits lisiblement et sans erreur ;
-
la carte doit être réalisée en se fondant sur des figurés appropriés : coloriage, hachures, figurés ponctuels …
hiérarchisés ;
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