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Corrigés des sujets de concours de Mai 2006 èmeAdmissibilité en 2 année du premier cycle Economie er1 sujet : La transformation de l’épargne en investissement L’épargne est par définition une renonciation à la consommation immédiate. Elle s’emploie de manières diverses puisqu’elle peut être thésaurisée, placée ou investie. La thésaurisation représente l’épargne non productive qui ne participe pas au financement de l’investissement. En revanche, l’épargne placée représente un transfert d’épargne des consommateurs disposant d’une capacité de financement vers les investisseurs à la recherche de modes de paiement pour financer leurs projets. L’épargne investie est directement consacrée à l’achat de biens de production ; c’est le cas notamment des sociétés financières qui achètent des biens de production avec les bénéfices non distribués aux actionnaires et qui assurent dans ce cas un autofinancement. C’est aussi le cas des ménages qui investissent leur épargne dans l’achat d’un logement. L’épargne investie ne nécessite pas de transfert : l’acteur qui investit dispose des fonds et assure un investissement direct sans transfert, ce qui ne pose donc aucun problème de transformation de l’épargne en investissement. Le sujet demandait au candidat de s’interroger sur le problème de la transformation de l’épargne en investissement. Ce problème est résolu par l’intervention des circuits financiers à travers le marché financier directement ou ...

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Corrigés des sujets de concours de Mai 2006
Admissibilité en 2
ème
année du premier cycle
Economie
1
er
sujet
: La transformation de l’épargne en investissement
L’épargne est par définition une renonciation à la consommation immédiate. Elle s’emploie
de manières diverses puisqu’elle peut être thésaurisée, placée ou investie.
La thésaurisation représente l’épargne non productive qui ne participe pas au financement de
l’investissement. En revanche, l’épargne placée représente un transfert d’épargne des
consommateurs disposant d’une capacité de financement vers les investisseurs à la recherche
de modes de paiement pour financer leurs projets. L’épargne investie est directement
consacrée à l’achat de biens de production ; c’est le cas notamment des sociétés financières
qui achètent des biens de production avec les bénéfices non distribués aux actionnaires et qui
assurent dans ce cas un autofinancement. C’est aussi le cas des ménages qui investissent leur
épargne dans l’achat d’un logement. L’épargne investie ne nécessite pas de transfert : l’acteur
qui investit dispose des fonds et assure un investissement direct sans transfert, ce qui ne pose
donc aucun problème de transformation de l’épargne en investissement.
Le sujet demandait au candidat de s’interroger sur le problème de la transformation de
l’épargne en investissement. Ce problème est résolu par l’intervention des circuits financiers à
travers le marché financier directement ou par les intermédiaires financiers indirectement avec
les banques qui collectent l’épargne. Le marché financier réunit les émetteurs (entreprises,
Etat) de titres (actions, obligations) à la recherche de besoins de financement et les épargnants
désireux de financer directement les agents emprunteurs. Les intermédiaires financiers
agissent quant à eux de façon indirecte puisque l’épargne est dans ce cas prêtée par
l’organisme collecteur aux emprunteurs.
Il était enfin souhaitable de présenter les tendances des dernières années en rappelant
notamment les problèmes et limites rencontrés par la transformation de l’épargne en
investissement. La préférence pour la liquidité d’une part, en partie due à l’incertitude en
phase de croissance ralentie, et les contraintes publiques de financement des dépenses
publiques d’autre part, ont fortement conduit les intermédiaires financiers à opérer une
transformation de l’épargne liquide dès les années 1960-1980. Le système de crédit a donc
contribué au financement de l’investissement des entreprises instituant ainsi une économie
d’endettement avec des effets inflationnistes non négligeables. La mutation du système
financier s’est imposée dès les années 1990 et 2000 sous l’effet simultané de mesures
réglementaires et d’un souci de désinflation prioritaire indispensable à la sauvegarde de la
stabilité monétaire. L’économie est alors passée d’une économie d’endettement à finance
indirecte à une économie de marchés de capitaux privilégiant la finance directe.
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