Concours Fesic mai
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Description

Niveau: Supérieur
[ Concours Fesic mai 2007 \ Calculatrice interdite ; traiter 12 exercices sur les 16 en 2 h 30 ; répondre par Vrai ou Faux sans justification. +1 si bonne réponse, ?1 si mauvaise réponse, 0 si pas de réponse, bonus d'un point pour un exercice entièrement juste. EXERCICE 1 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct ( O, ??u , ??v ) . On consi- dère les points A d'affixe i, M d'affixe z et M ? d'affixe z ? avec z 6= z ?. On appelle : h l'homothétie de centre A et de rapport 2, t la translation de vecteur??v et r la rotation de centre A d'angle π 2 . 1. Si M ? = h(M) , alors z ? = 2z? i. 2. Si M ? = t(M), alors z ? = z? i. 3. Si M ? = r (M), alors A appartient à la médiatrice de [MM ?] . 4. Soit B le point d'affixe 4?3i. Le point B ? = r (B) a pour affixe 3+4i. EXERCICE 2 Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal ( O, ??u , ??v ) . On considère les points A et B d'affixes respectives a =? p 5+ i p 15 et b = 2 p 3+2i.

  • lnx xn

  • repère orthonormal

  • courbe cn

  • hypothèse de récurrence up

  • surface grisée

  • tangente commune au point d'abscisse

  • up


Sujets

Informations

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Publié le 01 mai 2007
Nombre de lectures 37
Langue Français

Extrait

[Concours Fesic mai 2007\
Calculatrice interdite ; traiter 12 exercices sur les 16 en 2 h 30 ; répondre par Vrai ou Faux sans justification. +1 si bonne réponse,1 si mauvaise réponse, 0 si pas de réponse, bonus d’un point pour un exercice entièrement juste.
EX E R C IC E1 ³ ´ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O,u,v. On consi ′ ′ dère les points A d’affixe i,Md’affixezetMd’affixezavecz6=z. −→ On appelle :hl’homothétie de centre A et de rapport 2,tla translation de vecteurv π et r la rotation de centre A d’angle . 2 ′ ′ 1.SiM=h(M) , alorsz=2zi. ′ ′ 2.SiM=t(M), alorsz=zi. ′ ′ 3.SiM=r(M), alors A appartient à la médiatrice de [M M] . 4.Soit B le point d’affixe 43i. Le pointB=r(B) a pour affixe 3+4i.
EX E R C IC E2 ³ ´ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal O,u,v. On considère les p points A et B d’affixes respectivesa= −5+i 15 etb=2 3+2i. 2nπ n 1.SoitnN. Un argument deaest . 3 2.O appartient à la médiatrice de [AB]. 3.OAB est un triangle rectangle en O. 4.Le cercle circonscrit à OAB a pour rayon 3.
EX E R C IC E3 ³ ´ Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal O,u,v, on considère les points A et B d’affixes respectives 1 et 2i. On désigne par (E) l’ensemble des pointsMd’affixesztelles que|z2i| = |z1|et par (F) l’ensemble des pointsM, distincts de A et B, d’affixesztelles que µ ¶ z2iπ arg= +2kπ,kZ.z z1 2 1.(E) est un cercle. 2.Les pointsMde (F) décrivent un cercle sauf deux points. 1 1 3.Le point C d’affixe− +i appartient à (E) et (F). 2 2 z2i 4.(F) est aussi l’ensemble des pointsMtels que le complexeZ=soit un z1 nombre imaginaire pur.
EX E R C IC E4 On donne les deux courbesCetΓcidessous. L’une de ces courbes représente une fonctionfdéfinie et continue sur [0 ;+∞[ ; l’autre représente une primitiveFdefsur [0 ;+∞[. On admettra queΓpossède l’axe des abscisses pour tangente en O(0, 0) et queC
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possède l’axe des ordonnées pour tangente en ce même point.
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O
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e
C
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Γ
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-1 1,0 -1 0 1 2 1.Γest la courbe qui représentef. Z x 2.Pour toutxR+,F(x)=f(t) dt. 0 3.ce grisée.L’aire de la surface hachurée est la même que celle de la surfa ′′ 4.Fest deux fois dérivable en 0 etF(0)=0.
EX E R C IC E5 On considère quatre fonctionsf,g,hetkdéfinies surR. On appelle respectivement C1,C2,C3etC4les courbes représentatives de ces fonctions.
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0,6 0,4 0,2
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
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CourbeC1
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CourbeC2
0,2 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 0,4 0,6 0,8 CourbeC3CourbeC4 1,0 ³ ´ π 1.Quel que soitxR,g x− =f(x). 2 2.Quel que soitxR,h(x)= |f(x)|. 3.Quel que soitxR,f(x)g(x)+h(x)k(x)=0. ³ ´ x 4.C4représente la fonction qui àxR., associe sin 2
EX E R C IC E6
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1.Soitfla fonction définie sur [0 ;+∞] par :f(x)=x x. On cherche à savoir si fest dérivable en 0. On tient pour cela le raisonnement suivant : «fest le produit de la fonctionx7xavec la fonctionx7x. Ces deux fonctions sont définies et continues sur [0 ;+∞], mais la fonctionx7x n’est pas dérivable en 0. Il s’ensuit quefn’est pas dérivable en 0 en tant que produit de deux fonctions dont l’une n’est pas dérivable en 0. » Ce raisonnement est exact. 2.On considère la suite (un) définie par :u0=1 et pour toutnentier par µ ¶ 1 2 un+1=un+. On admet que cette suite est bien définie (un6=0) et 2un qu’elle est convergente. On appellesa limite. On cherche à savoir siest un nombre rationnel ou non. Pour cela on tient le raisonnement suivant : « SoitP(n) la phrase «unest un nombre rationnel ». Initialisation :u0=1 est un nombre rationnel doncP(0) est vraie. Soitpentier tel queP(p) soit vraie. Montrons queP(p+1) est vraie. D’après l’hypothèse de récurrenceupest un nombre rationnel, il en est de µ ¶ 2 1 2 même de ainsi que deup+1=up+. Il s’ensuit queup+1est ration up2up nel doncP(p+1) est vraie. Conclusion : de ces deux assertions et d’après le principe de raisonnement par récurrence je déduis que pour toutnentierP(n) est vraie.est alors la limite d’une suite de nombres rationnels, doncest luimême un nombre ration nel. » Ce raisonnement est exact. ³ ´ 3.L’espace est rapporté à un repère orthonormal O,ı,,k. On considère les points A(1 ; 0 ;1), B(4 ; 3 ; 0) et C(7 ;1 ; 1). On veut prouver que A, B et C déterminent un plan. Pour cela on tient le raisonnement suivant : « On a AB (3 ; 3 ; 1) et AC (6 ;1 ; 2). Il s’ensuit : AB=19, AC=41 et ABAC=17.
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Comme AB×AC6=¯ABAC¯, les points A, B et C ne sont pas alignés, ils déter minent un plan. » Ce raisonnement est exact. 4.Soitfla fonction définie surRparf(x)=E(sinx) (E désigne la fonction « par tie entière »). On cherche la limite éventuelle def(x) lorsquextend vers 0. On tient pour cela le raisonnement suivant : «fest définie dans un voisinage de 0. On utilise le changement de variable X=sinxsin; on sait que lim x=0, donc limX=0. Par suite, et d’après le x0x0 théorème de composition des limites, on a limf(x)=lim E(X)=0. » x0x0 Ce raisonnement est exact.
EX E R C IC E7
xln(1+x)2 lnx 1.lim=1. 2 x x0 x>0 lnx 2.lim . x x→+∞ e 2x x 3.L’inéquation e+3e+260 n’a pas de solution réelle. ¡ ¢ x2 4.La fonction définie surRparf(x)=e ln 1+xpossède le tableau de varia tions suivant :
x
f(x)
f(x)
−∞
+∞
0
0
+
+∞
+∞
EX E R C IC E8 3x On considère l’équation différentielle (E) :y3y=e . Soientfla solution de (E) 3x définie surRtelle quef(0)=1 etgla fonction définie surRparg(x)=f(x)e . 1.On af(0)=4. 2.Quelque soitxR,g(x)=1. 3x 3.Quelque soitxR,f(x)=xe . Z x3x 3f(x)e2 4.Quelque soitxR,f(t) dt=. 09
EX E R C IC E9 Z xe lnx On définit la suite (In) pour tout entiernsupérieur ou égal à 1 parIn=dx. n 1x 1 1.I1=. 2 2.La suite (In) est croissante. µ ¶ 1 1 3.Pour tout entier naturelnsupérieur ou égal à 2, on a 06In61. n1 n1 e
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4.Pour tout entier naturelnsupérieur ou égal à 2, une intégration par parties 2 1n donne (n1)In=1ne .
EX E R C IC E10 On considère les trois suitesu,vetwdéfinies respectivement par : ( ( u0=0v0=5 3un+2vn, 2un+3vnetwn=vnun. un+1=vn+1= 5 5 1 1.La suitewest une suite géométrique de raison . 5 2.La suiteuest croissante. 3.Les suitesuetvsont convergentes. 4.Quelque soitnN,un6un+16vn.
EX E R C IC E11 On considère les suitesuetvdéfinies par : 3 u0= 2 2 un+1= un3
un2 etvn=. un1
1.Quelque soitnN, on a : 1<un<2. 2.La suiteuest convergente. 3.vest une suite géométrique de raison 2 et de premier termev0= −1. 1 4.Pour toutnN, on a :un=1+. n 1+2
EX E R C IC E12 SoitnN,n>2. On considère la fonctionfndéfinie sur ]0 ;+∞[ par n1 fn(x)=xlnx. On appelleraCnla courbe représentant la fonctionfndans un repère du plan. 1.Quelque soitnN,n>2, les courbesCnpossèdent l’axe des ordonnées pour asymptote. 2.Soitxlim]0 ; 1[. On a fn(x)= −∞. n→+∞ 3.Quelque soitnN,n>2, les courbesCnpossèdent une tangente commune au point d’abscisse 1. n n X 1x 4.Soientx]1 ;+∞[ etnN,n>2, on afk(x)= ×lnx. 1x k=2
EX E R C IC E13 Soitnun entier supérieur ou égal à 2. On considère deux urnesU1etU2contenant chacunenboules blanches etnboules noires. On jette un dé cubique équilibré dont les six faces sont numér otées de 1 à 6. – Si le résultat est pair, on prélève au hasard, successivement avec remise inter médiaire, deux boules deU1. – Si le résultat est impair on prélève au hasard, successivem ent sans remise in termédiaire, deux boules deU2.
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On appelleNl’évènement « obtenir deux boules noires ». (N) la p On désigne parp(N) la probabilité de l’évènementN,pU1robabilité de l’évè nementNsachant que les deux boules tirées proviennent deU1,pU(N) la proba 2 bilité de l’évènementNsachant que les deux boules tirées proviennent deU2. 1 1.La probabilité d’obtenir deux boules noires deU1est . 8 p(N). 2.Pour tout entiernsupérieur ou égal à 2, on apU(N)=U2 1 3.limp(N)=limp(N). U1U2 n→+∞n→+∞ 4n3 4.Pour tout entiernsupérieur ou égal à 2, on ap(N)=. 8(2n1
EX E R C IC E14 Une usine fabrique des détecteurs de fumée. Ces détecteurs disposent chacun d’une durée de vie aléatoire (en mois) représentée par une variable aléatoireT. +∗ Cette variable suit une loi de probabilité exponentielle de paramètreλλR, dont la loi de densité est la fonctionfλdéfinie par :fλ(t)=0 pourt60 et λt fλ(t)=λe pourt>0. Les tests indiquent qu’un détecteur donné a 1 chance sur 2 de tomber en panne à la fin de son premier mois de bon fonctionnement. En cas de panne, le détecteur dé faillant est immédiatement remplacé par un détecteur neuf. Un contrôle est effectué chaque mois après l’installation du premier détecteur. On admet que le fonctionne ment des détecteurs est indépendant d’un détecteur à un autre. On désire équiper une petite salle avec l’un de ces détecteurs de fumée. 1.λ=ln 2. 2.La probabilité de changer au moins une fois le détecteur lors de l’un des deux premiers contrôles est égale à 1. 3.ors de l’un desLa probabilité de changer le détecteur une fois et une seule l 5 cinq premiers contrôles est égale à . 32 4.étecteur ne soitPour tout entier supérieur ou égal à 1, la probabilité que le d 1 pas changé lors desnpremiers contrôles est égale à . n 2
EX E R C IC E15 ³ ´ L’espace est muni d’un repère orthonormal O,ı,,k. On considère les points A(1 ; 2 ; 4), B(0 ;2 ; 3), C(7 ; 1 ;1) et D(2 ;2 ;13). On appellePle plan médiateur de [AB], c’estàdire le plan contenant le s points équidistants de A et de B ou aussi le plan perpendiculaire à [A B] contenant le milieu de [AB]. On appelleQle plan médiateur de [CD]. 1.Le vecteur de coordonnées (8 ;1 ;5) est normal àQ. 2.Le planPa pour équationx+4y+z+4=0. 3.A, B, C et D appartiennent à une même sphère de centreΩ(1 ; 2 ;5). 4.L’ensemble des pointsMtels que AMBM=0est la sphère de diamètre [AB].
EX E R C IC E16
P:x+y=0
1.Pest une droite.
;
Q: 2xyz1=0
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R:z=1.
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2.L’ensemble des points appartenant à la fois àPet àRest une droite. 3.PetQsont perpendiculaires. µ ¶ 2 2 4.P,QetRse coupent au point A ;; 1 . 3 3
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