Zone d'emploi de Gisors : Une zone faiblement touchée par le chômage

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La zone d'emploi de Gisors est la plus petite de la région. Elle regroupe 8 340 emplois dont moins de 1 000 emplois non salariés. En 2001, ce volume correspond à une très légère augmentation (+ 0,6 %) de moins de 50 postes supplémentaires.
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CARTE D’IDENTITÉZONE D’EMPLOI DE GISORS
DE LA ZONE D’EMPLOI DE GISORS
Une zone Population totale en 1999 27 529
Poids démographiquefaiblement touchée par le chômage dans la région 1,5%
Part des moins de 20 ans 28,1%
Part des plus de 60 ans 19,3%
Nombre de communes 38
Superficie (km2) 337
a zone d’emploi de Gisors est la emploi sur quatre et on y trouve égale- Densité de population
ment une activité agricole importanteLplus petite de la région. Elle re- (habitants/km2) 82
groupe 8 340 emplois dont moins de (6%).
L’essentiel des créations d’emploi de1 000 emplois non salariés. En 2001, ce
volume correspond à une très légère la zone repose sur les services aux parti- la population active fin 2002), néanmoins
culiers (notamment les hôtels-cafés-res- sa progression en 2002 est parmi lesaugmentation (+0,6%) de moins de 50
postes supplémentaires. Ces créations taurants) et un peu sur les transports. plus fortes (+0,8 point).
Les services aux entreprises, les admi- Le territoire compte une centaine desont principalement localisées dans les
chômeurs supplémentaires. Il s’agit pour
l’essentiel de femmes qui restent majori-ÉVOLUTION DE L’EMPLOI PAR GRAND SECTEUR D’ACTIVITÉ DANS LA ZONE D’EMPLOI DE GISORS
taires parmi les demandeurs d’emploi. LeEffectifs 2001 Évolution 2000/2001 Part de l’emploi
Total Dont salariés Zone Haute-Normandie Zone Haute-Normandie chômage des jeunes est également en
Agriculture 502 264 n.s. -2,5 6,0 2,7 forte progression en raison là encore
Industrie 1 646 1 544 0,0 +0,4 19,7 22,7
d’une nette augmentation chez lesConstruction 595 479 +2,9 +1,5 7,1 6,4
Commerce 1 350 1 156 -0,5 +0,9 16,2 12,3 jeunes femmes
Services 4 252 3 956 +1,2 +0,1 51,0 55,9
Ensemble 8 344 7 400 +0,6 +0,3 100,0 100,0
Source : INSEE - Estimations d’emploi provisoires Unités : emploi, %
n.s. : non significatif
Événements 2002
LE CHÔMAGE DANS LA ZONE D’EMPLOI DE GISORS
DANS LA BETTERAVE, TOUT EST BON
Évolution 2001/2002 Évolution 1998/2002
Saint-Louis Sucre fait partie du groupe alle-
Décembre 2002 Zone Haute-Normandie Zone Haute-Normandie mand Südzucker, numéro un du sucre. Le
Catégorie 1 950 +7,2 +0,7 -17,5 -24,6 groupe possède 48 usines dont dix en France.
Taux de chômage 7,8 +0,8 +0,1 -1,7 -2,8 Deux sont situées en Haute-Normandie à
Nassandres et Etrépagny. Cette dernièreSource : DRTEFP Unités : demandeur d’emploi (données brutes), %
emploie 110 salariés et 130 saisonniers.
Créée en 1984, la sucrerie investit régulière-
ment pour augmenter la capacité de l’usine.
DEMANDEURS D’EMPLOI DE CATÉGORIES 1, 2 OU 3 nistrations, la santé et l’action Ainsi 21,5 millions d’euros ont été injecté en(hors activité réduite) INSCRITS À L’ANPE AU 31 DÉCEMBRE 2002
trois ans. Les trois maître-mots de l’entrepriseDANS LA ZONE D’EMPLOI DE GISORS sociale et le commerce ont
sont qualité, sécurité (un seul arrêt en 2001)
% Haute- maintenu leurs effectifs au et environnement. Deux grands bassins de ré-
Nombre % Normandie
niveau de 2000. cupération ont été construit en 2002 : un pour
Ensemble 1 065 100,0 100,0 la récupération de l’eau de betteraves qui sera
Dans l’industrie, les effectifsdont :
réutilisée, l’autre pour les eaux pluviales.
Femmes 608 57,1 50,9 sont également restés très sta- Même la tare-terre, mélange de terre, cailloux
Moins de 25 ans 207 19,4 21,4
et herbes est récupérée. Outre le sucre, plu-De 25 à 49 ans 667 62,6 62,1 bles. L’emploi industriel est
sieurs produits sont fabriqués : la mélasse, les50 ans et plus 191 17,9 16,5 concentré dans quatre grandes pulpes pour l’alimentation du bétail et l’écumeInscrits depuis plus d’un an 333 31,3 33,4
qui finit répandue dans les champs : ainsi, toutactivités : chimie, métallurgie,Source : DRTEFP Unités : demandeur d’emploi, %
dans la betterave est valorisée.
équipements mécaniques et in-
UN AMÉRICAIN À ÉTREPAGNYdustries agroalimentaires. Dans laactivités de services mais, en proportion,
Le plus gros employeur de la zone de Gisors
chimie, une vingtaine de postes ont étéc’est le BTP qui est le plus porteur sous est Paulstra. Cette usine fait partie du groupe
supprimés ; une quarantaine dans les américain Hutchinson. 30% de son chiffrel’effet de nouvelles installations d’entre-
d’affaires est réalisé en France où il possèdeIAA. Ces diminutions d’effectifs sontpreneurs. Ceci explique également la
une autre usine à Levallois-Perret. C’est en
compensées par des créations dans latrès légère progression de l’emploi non 1970 que Paulstra s’est installée à Etrépagny.
Le groupe est leader mondial dans l’antivibra-pharmacie et les équipementiers méca-salarié en 2001, après une année 2000
toire pour les véhicules et l’industrie. Il est
niques. Dans la métallurgie, les effectifsplus difficile. aussi numéro un dans les systèmes d’étan-
chéïté en Europe. L’entreprise d’Etrépagny tra-sont stables.Dans cette petite zone d’emploi, l’ac-
vaille pour l’aéronautique (Ariane V), pour le
Avec le Pays de Bray, la zonetivité est plutôt tournée vers le secteur transport ferroviaire mais aussi la défense, le
d’emploi de Gisors est celle qui est letertiaire (67% des emplois). Le bâtiment ou les véhicules industriels. Plus de
200 salariés travaillent sur ce site.moins touchée par le chômage (7,8% desecondaire mobilise cependant plus d’un
38 CAHIER D’AVAL n° 64 - Juillet 2003

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