Cyril, bientôt 12 ans, n’a qu’une idée en tête : retrouver son père qui l’a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l’accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l’amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère...
Cécile de France omas Doret Legamin auvélo un film de
Jean-Pierre et Luc Dardenne
Distribution Diaphana 155, rue du Faubourg S Anoine - 75011 Paris tél. : 01.53.46.66.66 diaphana@diaphana.fr
à Cannes Villa les Saphirs 13 rue Molière tél. : 04.93.68.30.46
Presse Marie-Christine Damiens 13, rue Yves toudic - 75010 Paris tél. : 01.42.22.12.24 mc.damiens@wanadoo.fr à Cannes Marie-Chrisine Damiens : 06.85.56.70.02 Aurélie tennerel : 06.58.02.30.47 mc.damiens@wanadoo.fr
LES FILMS DU FLEUVE e ARCHIPEL 35
présenen Leamin au g vélo
un film écri e réalisé par
Jean-Pierre e Luc Dardenne
1h27 – Dolby SRD – Forma 1,85 - 35mm / Jpeg 2000
Sotie le 18 mai 2011
Dossier de presse et photos téléchargeables sur le site www.diaphana.fr
Synopsis
Cyril, bienô 12 ans, n’a qu’une idée en êe : rerouver son père qui l’a placé provisoiremen dans un foyer pour enfans.
Il renconre par hasard Samanha, qui ien un salon de coiffure e qui accepe de l’accueillir che elle pendan les week-ends. Mais Cyril ne voi pas encore l’amour que Samanha lui pore, ce amour don il a pouran besoin pour apaiser sa colère...
Fiheatistique
Samanha Cécile de France Cyril Thomas Doret Guy Caoul Jérémie Renier Le libraire Fabrizio Rongione Wes Egon Di Mateo
avec la paricipaion de Olivier Gourmet
Entetienave jean-PieeetLuDadenne
CommentestnéLegaminauvélo? Luc : Une hisoire nous roai dans la êe depuis longemps : une femme qui aide un jeune garçon à sorir de la violence don il es prisonnier. La première image c’éai ce gamin, cee boule de nerfs, pacifié e apaisé grâce à un aure êre humain. Jean-Pierre : On imaginai d’abord Samanha médecin, mais on l’a finalemen préférée coiffeuse, insallée dans son quarier depuis longemps.
Le film est très émouvant, mais il échappe à la sensiblerie. Jean-Pierre : Heureusemen ! Luc : On enai à ce que le specaeur ne sache jamais pourquoi Samanha s’inéresse à Cyril. On ne voulai pas d’explicaions psychologiques. On ne devai pas pouvoir expliquer le présen par le passé. On voulai que le specaeur se dise « Elle le fai ! ». Ce qui es déjà beaucoup.
Cyril est toujours en mouvement. Il ne tient pas en place. Jean-Pierre : Oui, il es souven sur son vélo... Ce gamin sans aache cour sans le savoir après l’amour.
Les relations enfants-parents interviennent souvent dans vos films : Lapromesse,L’enfant,Lefils.Pourquoi? Luc : Nous sommes ous des « fils de » e des « filles de »... Jean-Pierre : Nos sociéés sarifien l’individu. Peu-êre es-ce en réacion à cela que nous revenons oujours sur l’idée du lien. Même si ce dernier n’es pas oujours biologique, la preuve enre Samanha e Cyril...
Malgré la violence de l’histoire de Cyril, le film a un côté lumineux. Jean-Pierre : Oui, on a essayé de rouver une ceraine fluidié, une évidence dans la mise en scène. On a filmé l’éé, une première pour nous.
C’est dur à filmer la bienveillance ? Luc : A priori, le mal es oujours plus excian (rires). Il fallai bien sûr ne pas êre dans le cliché de la bienveillance, mais coller au plus près de ce senimen d’ouverure e d’échange. Jean-Pierre : Filmer quelqu’un qui veu du bien à quelqu’un d’aure ne nous es pas souven arrivé. tourner l’éé nous a aidé à donner au film sa lumière e une ceraine douceur. E puis Cécile de France pore en elle cee évidence.
Ce n’est pas dans vos habitudes d’engager des acteurs connus. Luc : Rien n’éai programmé. On n’écri jamais en pensan à un aceur en pariculier. Dès que l’on en a eu erminé avec le scénario, on a songé à des acrices e d’abord à Cécile. Avec elle, on savai qu’on évierai la psychologie, que son corps, son visage seraien là, évidens. On lui a donné le scénario e elle a accepé ou de suie. Elle nous a posé quelques quesions sur les moivaions de son personnage. Nous lui avons répondu que Samanha éai là, poin. Elle nous a fai confiance.
Elle semble retrouver son accent belge... Jean-Pierre : Ah oui ! Nous avons éé rès aenifs sur l’accen. On ne voulai pas du côé « La comédienne française qui débarque ! ». Cécile es belge, il fau le rappeler. Elle a grandi pas loin de là où es ourné le film, dans la vallée de la Meuse. Mais son accen es léger, il ne s’agissai pas de forcer le rai.
Comment avez-vous choisi Thomas Doret, l’enfant qui incarne Cyril, présent dans presque tous les plans du film ? Jean-Pierre : Commed’habiudequandoncherchedesaceursde ce âge-là : on a publié une annonce dans la presse, puis on a procédé à un casing d’une cenaine de gamins. thomas es venu le premier jour, en cinquième posiion e il y a eu comme une évidence. Luc : D’emblée, on a éé frappés par son regard, son côé êu, concenré…
Jean-Pierre : Il avai aussi une capacié éonnane à apprendre son exe... e le sien éai rès long. Dès les premiers essais, qui corresponden à la scène d’ouverure du film, on a seni qu’il éai le personnage. Il avai une inelligence inuiive de son rôle. Quelque chose d’immédiaemen juse, émouvan, sans êre larmoyan. Luc : Pendan le mois e demi de répéiions, il éai le seul à êre ou le emps présen. Il se rerouvai dans la posiion du leader ! Il connaissai déjà oues les scènes par cœur, alors que, à ce sade, on ne le lui avai pas demandé. E quand il lui arrivai de se planer, ça l’énervai beaucoup. thomas es karaéka, ceinure marron ! Ça l’aide pour la mémoire e la concenraion.
On retrouve également vos fidèles : Olivier Gourmet et Jérémie Renier, dans le rôle difficile du père. Luc : Olivier ne fai que passer, mais il fallai bien qu’on lui rouve quelque chose (rires). On lui a donné rois proposiions, il a choisi de jouer le paron de bisro qui ser des bières. C’es une peie scène, mais c’es imporan pour nous qu il ’ soi là. Jean-Pierre : Le rôle de Jérémie es plus cosaud. Quand il a lu le scénario e découver son personnage, il nous a immé-diaemen di qu’on lui avai encore rouvé un rôle rès sympa à jouer (rires). Mais, bon, il incarne des ypes aimables ailleurs que che nous, alors...
Comment s’est déroulée l’écriture du scénario ? Pendant combien de temps ? Jean-Pierre : Unan en ou, avec des périodes de pauses. Mais on avai déjà beaucoup parlé avan. Luc : On par d’un personnage, d’une siuaion e l’on noe ou ce que l’on croi inéressan. Ensuie inervien la srucure, puis une première version, puis une aure, puis encore une aure... Ce ravail nous prend des mois.
Et le tournage ? Luc : 55 jours. Avec des peies nuis. Mais on n’a jamais dépassé les 1h30 du main. Sauf une fois peu-êre. On ournai quand même avec un enfan de 13 ans. On s’éai beaucoup préparés. On n’a jamais auan répéé avan de commencer un ournage.
DansLegaminauvélo,ilyalacité,maisaussileboisquilaborde... Luc : Géographiquemen, on a pensé le film comme un riangle : la cié, la forê e la saion-service. Le bois es le lieu d’une airance dangereuse pour Cyril : il peu y apprendre à devenir une crapule. La cié incarne le passé avec son père e le présen avec Samanha. La saion-service, le lieu de passage, où l’inrigue rebondi plusieurs fois. Jean-Pierre : On a eu envie de bâir le film comme une sore de cone. Avec des méchans qui fon perdre au garçon ses illusions e Samanha qui apparaî un peu comme une fée. A un momen, on a même pensé fugiivemenappelerlefilmConedenoreemps. Pour une fois, vous utilisez la musique, certes avec parcimonie... Luc : C’es en effe rès rare dans nos films e nous avons beaucoup hésié. Dans un cone, il y a forcémen un parcours, avec des émoions e des relances. Il nous a semblé que, à cerains momens, la musique pouvai agir comme une sore de caresse apaisane pour Cyril. Vous voici de nouveau à Cannes, où vous avez déjà remporté deux Palmesd’or(Rosettaen1999etL’enfanten2005).Quereprésentelefestival pour vous ? Jean-Pierre : C’es rès imporan d’y présener nos films. Ce son de belles rerouvailles à chaque fois. Nous aimons la monée d’adrénaline si pariculière que l’on éprouve à Cannes. Luc : Nore cinéma doi beaucoup au fesival. On y poursui nore hisoire, pour le momen oujours heureuse...
Entetienave céiledeFane Quelle a été votre première réaction en découvrant le scénario du Gaminauvélo? Les Dardenne on une elle qualié d’écriure que, déjà, je voyais le film... Ce qui défini le mieux leur ravail, c’es la force de la simplicié. Cee hisoire d’un jeune garçon qui veu rerouver son père se passe de ou effe démonsraif. La puissance es souerraine, repose sur la suggesion. Le cinéma des frères ne donne pas de leçons, refuse le manichéisme e le chanage aux senimens. Le scénario en émoignai. E ça me plaisai infinimen.
Comment les frères vous ont-ils présenté Samantha ? Ils n’aimen pas les explicaions psychologiques. Samanha es bien-veillane, solaire, mais les Dardenne m’on immédiaemen fai comprendre qu’il ne faudrai jamais en rajouer dans le regisre de la boné ! Ils m’on parlé du film comme d’une fable moderne où je devrai incarner une femme qui mélange douceur e force e don on ignore ou des moivaions. Au dépar, Cyril n’es d’ailleurs pas an airé par Samanha que par la possibilié qu’elle lui offre de rerouver son père. Le personnage principal, c’es lui : Cyril. Samanha es à son service. E moi, je devais êre au service de l’hisoire raconée par le film.
Frustrant ? Absolumen pas ! J’aime êre « au service de... ». E cela me plaisai beaucoupdedevoiroubliercerainsicsd’acrice.PourLegaminauvélo, il me fallai mere mon ego de côé. Avec les Dardenne, de oue façon, on se doi de ne jamais barainer... La performance d’aceur, on oublie ! Les Belges on ce côé « Non au glamour ! », « Non au sar-sysem ! » « tou pour l’hisoire ! ». Ça me convien. ,
Aviez-vous envie depuis longtemps de travailler avec eux ? Oui. J’adore leur façon de monrer la réalié, la sociéé. E puis les frères, c’es la Belgique ! Je rouve qu’ils filmen avec une infinie subilié nore pays. J’éais rès honorée qu’ils m’invien à rejoindre leur univers. Plus les cinéases on un univers singulier e plus je m’enrichis à leur conac.
Que vous a apporté le mois de préparation avant le tournage ? Enormémen. Un aceur a oujours envie de défendre son personnage, de le valoriser. Insincivemen, j’aurais eu endance à rendre Samanha plus douce. Or, les répéiions on permis aux frères de faire en sore que je n’apparaisse jamais rop maernelle. Il s’agissai de ravailler la neuralié... ce qui demande beaucoup de ravail. On a répéé plus d’un mois, dans les vrais décors avec les cosumes. Rien à voir avec les quelques séances de lecure ordinaire des aures ournages. Les frères aimen chercher e prendre du emps. E j’ai aimé ça aussi.
Comment s’est passée la collaboration avec votre partenaire, Thomas Doret, qui n’a que 13 ans ? Les frères Dardenne on le don de mere ou le monde à égalié. Je ne me suis jamais senie dans la peau de l’ « acrice expérimenée ». thomas a passé encore plus de emps que moi en répéiion e, du coup, il avai une longueur d’avance. Sa virginié d’aceur éai un aou. Il a rouvé la sponanéié e l’évidence du personnage beaucoup plus vie que moi. Il n’avai pas à effacer ses expériences précédenes.
Cette expérience a-t-elle changé votre façon d’appréhender le cinéma ? La reenue fai désormais parie de mon bagage d’acrice. J’aimerai oujours créer e invener, mais apprendre à ne pas êre dans la fabricaion resera une expérience plus qu’enrichissane.
Vous voici de nouveau en compétition à Cannes... Lapremièrefois,c’éaien2006pourQuandj’éais chaneur, de Xavier Giannoli. E je garde un souvenir formidable de la grande salle, de ce écran géan, de cee amosphère... Je suis pariculièremen fière dereveniràCannesavecLegaminauvélo,quis’inscridans un genre de cinéma auquel je iens plus que ou. Ça fai du bien un film qui aide à mieux comprendre le monde dans lequel on vi...
Fihetehnique
Scénario e mise en scène Jean-Pierre et Luc Dardenne Première assisane réalisaeurs Caroline Tambour Direceur de la phoographie Alain Marcoen (s.b.c.) Cadreur Benoit Dervaux Premier assisan opéraeur Amaury Duquenne Chef moneuse Marie-Hélène Dozo Ingénieur du son Jean-Pierre Duret Chef moneur son Benoit De Clerck Mixeur Thomas Gauder Chef décoraeur Igor Gabriel Chef cosumière Maïra Ramedhan-Levi Chef maquilleuse Natali Tabareau-Vieuille Régisseur général Philippe Groff Direceur de producion Thomas Alfandari Phoographe de plaeau Christine Plenus
Jean-Pierre et Luc Dardenne Denis Freyd Delphine Tomson Andrea Occhipinti Arlette Zylberberg Bernadette Meunier André Michotte Stefano Massenzi
Une coproducion Les Films du Fleuve, Archipel 35, Lucky Red, France 2 Cinéma, RtBF (télévision belge), Belgacom.
Produi avec l’aide du Cenre du Cinéma e de l’Audiovisuel de la Communaué Française de Belgique e de VOO, du Cenre Naional du Cinéma e de l’Image Animée, de EURIMAGES, avec la paricipaion de CANAL +, de CINÉCINÉMA, de FRANCE tÉLÉVISIONS, de la Région Wallonne (Wallimage), Arémis Producions, du t ax Sheler du Gouvernemen Fédéral Belge, de taxsheler.be, d’Inver Inves, de Casa Kafka Picures, de Casa Kafka Picures Movie tax Sheler empowered by Dexia e de Making Of, en associaion avec Wild Bunch e Soficinéma 7, avec le souien du Programme MEDIA de l’Union Européenne. Venes inernaionales Wild Bunch.
céiledeFane Le gamin au vélo de Jean-Pierre e Luc Dardenne Un baiser papillon de Karine Silla Au-delà de Clin Easwood Gardiens de l’ordre de Nicolas Boukhrief Sœur Sourire de Sijn Coninx Mesrine : l’instinct de mort de J ean-François Riche Où est la main de l’homme sans tête de Guillaume e Séphane Malandrin Mon colonel de Lauren Herbie J’aurais voulu être un danseur de A lain Berliner Un secret de Claude Miller Fauteuils d’orchestre de Danièle thompson Quand j’étais chanteur de Xavier Giannoli Mauvaise foi de Roschdy zem Les poupées russes de Cédric Klapisch Le tour du monde en quatre-vingts jours de Franck Coraci Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry La confiance règne de Eienne Chailie Haute tension de Alexandre Aja L’auberge espagnole de Cédric Klapisch A + Pollux de Luc Pagès Irène de Ivan Calbérac L’art (délicat) de la séduction de R ichard Berry Regarde-moi (en face) de M arco Nicolei Toutes les nuits de Eugène Green omasDoet thomas Dore es né en décembre 1996. C’es sa première appariion à l’écran.
jéémierenie Le gamin au vélo de Jean-Pierre e Luc Dardenne Philibert de Sylvain Fusée Possessions de Éric Guirado Potiche de François Oon Pièce montée de Denys Granier-Deferre Demain dès l’aube de Denis Dercour Vintner’s luck de Niki Caro Le silence de Lorna de Jean-Pierre e Luc Dardenne L’heure d’été de Olivier Assayas Bons baisers de Bruges de Marin Mc Donagh Coupable de Læiia Masson Reviens-moi de Joe Wrigh Nue propriété de Joachim Lafosse Président de Lionel Delplanque Dikkenek de Olivier Van Hoofsad Fair Play de Lionel Bailliu L’enfant de Jean-Pierre e Luc Dardenne Cavalcade de Seve Suissa Le pont des arts de Eugène Green San Antonio de Frédéric Auburin Violence des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Mouou En territoire indien de Lionel Epp Le troisième œil de Chrisophe Fraipon La guerre à Paris de Yolande zauberman Le pornographe de Berrand Bonello Le pacte des loups de Chrisophe Gans Faites comme si je n’étais pas là de Olivier Jahan Saint-Cyr de Paricia Mauy Les amants criminels de François Oon La promesse de Jean-Pierre e Luc Dardenne