La Part des anges - Dossier de presse
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Description

A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux.
Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky !
De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères.
Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ?
Seuls les anges le savent…

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Publié par
Publié le 21 juin 2012
Nombre de lectures 126
Langue Français

Extrait

SCÉNARIO
PAUL LAVERTY
WHYNOTPRODUCTIONS ET SIXTEENFILMS PRéSENTENT
UN fILm dE KEN LOach ScéNaRIO dE PaUL LavERTy
SORTIE LE 27 JUIN 2012 1H41 – GB / Fr / Bel / It – 2012 – 5.1 – 1.85
DISTRIBUTION  5, rue Darcet – 75017 PARIS Tél. : 01 44 69 59 59 Fa : 01 44 69 59 47 .le-pacte.com
RELATIONS PRESSE Laurence Granec et Karine Ménard 5 bis, rue Kepler – 75116 PARIS Tél. : 01 42 20 36 66 Fa : 01 47 20 35 44 laurence.karine@granecmenard.com à cannes Laurence Granec : 06 07 49 16 49 Karine Ménard : 06 85 56 22 99 Matériel presse téléchargeable sur .le-pacte.com
SyNOPSIS
À Glasgo, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eu, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travau d’intérêts générau. Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du hisk ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus eceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent…
ENTRETIEN avEc KEN LOach Qu’est-e qui ous  intress ns ette istoire ?
À la fin de l’année dernière, en Angleterre, le nombre de jeunes au chômage a dépassé le million pour la première fois. On voulait parler de cette génération de jeunes gens, dont beaucoup n’ont aucune perspective d’avenir. Ils ont la quasi-certitude qu’ils ne trouveront pas de boulot, de boulot fie et stable. Quel effet cela peut-il avoir sur ces jeunes et quelle image ont-ils d’eu-mêmes ?
vous ez souent tourn à Glsgo. Pourquoi  ez-ous e noueu situ otre fil ?
Il  a d’autres villes comme Liverpool, Necastle ou Manchester, et sans doute plusieurs coins des Midlands, où ce genre d’histoire pourrait se dérouler, mais mon scénariste Paul est originaire de la côte ouest, et c’est donc un univers qu’il connaît très bien et qui l’inspire. Et Glasgo est une ville d’une telle richesse qu’elle nous semblait le lieu idéal pour  situer l’action. C’est une ville qui a une très forte identité incarnée par la culture de ses habitants, par leur sens de l’humour, par leur point de vue sur la vie, et dont les lieu sont chargés d’histoire. C’est une terre de solidarité, à l’écart de l’individualisme, même si les habitants  connaissent les mêmes difficultés qu’ailleurs.
Pourquoi ez-ous oisi ’en ire une oie ?
Par pur esprit de contradiction! J’ai toujours envie de sortir des sentiers battus. SwEET SIxTEEN parlait de jeunes gens, plus jeunes encore que les protagonistes de LA PART DES ANGES, qui évoluaient dans un contete tout aussi désespéré, et le film se terminait de manière tragique. Mais ces mêmes personnages peuvent connaître des situations dans leur vie qui sont parfois drôles, et parfois beaucoup moins. Et nous avons eu envie de nous focaliser sur l’une de ces situations amusantes.
aorez-ous l oie e l êe nière que le re ?
Oui, la démarche est la même, et j’imagine que, fondamentalement, le stle visuel est le même. En fait, ce sont les rapports entre les personnages, et les plaisanteries qu’ils font – ou les quiproquos – qui sont drôles, ou encore le temps qu’ils mettent à comprendre la blague. On n’est pas dans de la comédie burlesque. Il s’agit plutôt d’une histoire qui suscite parfois le sourire que d’une authentique comédie, et d’ailleurs, il  a même quelques scènes asse dramatiques dans le film. Du coup, la démarche est la même que pour
un drame : je fais en sorte que le spectateur partage les epériences de mes personnages, et si les situations sont drôles, eh bien, elles sont drôles, voilà tout ! Et si elles sont dures et éprouvantes, c’est sans doute justifié, et si elles ne suscitent pas la compassion du spectateur, c’est la même chose. Le but, c’est que les rapports entre les personnages soient crédibles et qu’ils évoluent dans un contete réaliste. Du coup, s’ils vous faisaient rire dans la réalité, ils vous feront rire dans le film, et s’ils vous faisaient pleurer, ils vous feront pleurer, et s’ils vous mettaient en colère, ils vous mettront en colère etc.
coent pourriez-ous rire le personnge e Roie ? Il a eu une enfance très difficile, il a eu un comportement violent, il a été placé dans un centre pour jeunes délinquants pendant longtemps, et il cherche désormais à prendre un nouveau départ. Il est intelligent et prévenant, et il a rencontré une fille dont il est très amoureu. Elle attend d’ailleurs un enfant de lui. Mais pour ses parents à elle, c’est une relation catastrophique car ils ne voient en lui qu’un jeune voou et un petit criminel, et le père connaît bien ce monde de la pègre. Il possède des boîtes de nuit, il a gagné énormément d’argent, il vit désormais dans une banlieue chic, mais il sait qu’il est issu des mêmes quartiers mal famés que Robbie, et il est donc conscient que ce jeune homme n’a presque aucune chance de s’en sortir. Il ne pourra vraisemblablement pas offrir une vie digne de ce nom à sa fille et à leur enfant. C’est pour cela que, dans l’intérêt de sa fille, il n’hésite pas à recourir à des méthodes de voou pour les séparer. On peut trouver des ecuses à cet homme, ou en tous cas on peut comprendre son dilemme, mais pas ses méthodes. Robbie est déterminé à se battre pour être père, et à gagner sa vie pour nourrir sa famille, mais il ne voit absolument pas comment  parvenir. Comment s’en sortir ? Il eplique qu’il est résolu à prendre un nouveau départ, mais quand on a toujours connu cet univers, et qu’il incarne son seul horion, il est très difficile de s’en échapper.
coent ez-ous i e onfier le rôle e Teus à un teur ussi eronn que Roger all ? Ce n’est pas tant le fait qu’il soit epérimenté qui m’a intéressé que le fait que je le connaissais et que je savais qu’il pouvait donner l’air de fomenter quelque chose, sans qu’on sache très bien quoi. On a rencontré plusieurs acteurs pour ce rôle, mais personne d’autre que lui ne donnait aussi bien à penser qu’il avait une attitude louche, impossible à percer à jour. Sans même parler de son sens de l’humour. Thaddeus est un sale tpe, mais dont la part d’ombre fait sourire – et Roger campe cela à merveille, sans avoir besoin de se forcer.
Et les utres oiens ? Ils sont tous formidables. C’était merveilleu de retravailler avec william [Ruane], et c’est toujours bien d’avoir un acteur sur lequel on peut se reposer. On sait qu’on peut souvent diriger les autres par son intermédiaire. Par eemple, je donnais des indications à william et, en grand professionnel, il en tenait compte dans son jeu. Et cela orientait ses partenaires dans une direction particulière, sans qu’ils soient conscients d’être dirigés. Gar [Maitland] n’avait pas tourné depuis un bon moment, mais il a joué dans deu de mes films et il est tout simplement… Bref, il me fait sourire. Il a l’air de vivre dans un univers parallèle qui fonctionne avec des règles différentes des nôtres. Mais c’est aussi un vrai plaisir de l’avoir sur le plateau et, lorsque les ennuis s’abattent sur lui, on a de la peine pour lui. Quant à Jasmin [Riggins], c’était un vrai bonheur de travailler avec elle : c’est une fille smpa, très drôle, asse caustique et d’une présence forte. Ce qui nous a pris du temps, c’est de trouver une comédienne capable d’interpréter Leonie, la petite amie de Robbie. On pensait que ce serait le rôle qui nous poserait le moins de difficultés, et c’est pourtant le contraire qui s’est produit car il fallait absolument que l’actrice trouve le ton juste s’agissant des origines sociales du personnage. Son père a gagné pas mal d’argent, sa famille a déménagé et elle ne fréquente pas le même milieu que Robbie et les autres ; son père tente de lui donner une éducation bourgeoise. Pour autant, elle est suffisamment proche du monde de Robbie pour le comprendre. Cela a été asse difficile de trouver une actrice qui semble s’intégrer dans ces deu univers. Il fallait trouver le bon équilibre, une actrice qui donne à Robbie le sentiment d’avoir rencontré un beau parti. J’aimerais aussi dire un mot de Charles Maclean. Paul avait écrit le personnage de Ror, et il avait fait la connaissance de Charles, spécialiste du hisk. Du coup, il avait son nom en tête. On devait l’engager comme consultant jusqu’à ce que Paul me conseille de le rencontrer. Après un premier rende-vous, il m’a semblé évident qu’il pouvait jouer le rôle – de toute façon, je voulais qu’il fasse partie du casting. Si un acteur professionnel avait campé le personnage, il aurait ressemblé phsiquement à Charles, mais il n’aurait pas eu la même epertise que lui, et n’aurait pas témoigné du même enthousiasme pour le hisk que lui.
Quelle est l tpore u isk ns le fil ? Si je commence à parler de la métaphore du hisk, je vais me mettre à devenir prétentieu ! Je pense que c’est au spectateur d’en juger. Je pourrais rapprocher ce film de KES où l’oiseau, bien évidemment, incarne le souffle de liberté que le jeune protagoniste ne pourra jamais connaître. Mais à l’époque, on n’a pas du tout parlé de métaphore. C’est le spectateur qui perçoit cela.
coent s’est pss le tournge ? Nous avons eu un problème au départ car j’ai fait une chute, ce qui nous a un peu retardés. Mais c’était plus agaçant qu’autre chose. En dehors de cela, on a une équipe de gens tellement futés qu’en général ils déjouent les problèmes avant qu’ils ne se posent. Ils forment une sorte d’orchestre réglé au cordeau, dont David Gilchrist, le 1er assistant réalisateur, dirige les violons. Ils s’en sortiraient sans doute très bien sans chef d’orchestre ! aez-ous plus e plisir à tourner une oie ? Quel que soit le projet, c’est toujours beaucoup de travail. On se réveille le matin en sueur en se demandant si on va réussir à boucler la journée de travail et à tourner les scènes qu’on doit tourner. Du coup, cela représente une telle pression qu’on ne peut pas vraiment  prendre du plaisir. Enfin, il  a des moments smpas au cours de la journée, bien sûr, mais quand on se réveille le matin, on pense surtout au travail qui doit être accompli et on est un peu paniqué à l’idée de ne pas  parvenir. Le travail du metteur en scène consiste aussi à cacher son angoisse car il ne faut surtout pas qu’elle se propage à l’équipe. vous êtes enore en proie à e genre ’ngoisse lgr otre expriene ? Oui, tous les jours du tournage, et pendant toute la journée. Même les jours où les scènes à tourner semblent asse simples, on a malgré tout l’impression d’avoir une montagne à gravir, et les choses ne s’arrangent pas avec le temps. J’arrive à me simplifier un peu la vie parce je vais plus vite qu’avant, mais l’avantage que j’en retire est battu en brèche par les efforts phsiques que cela représente. On doit faire preuve d’énergie en permanence et on ne peut jamais se mettre en veilleuse parce qu’à ce moment-là, toute l’équipe le voit et c’est toute l’émulation du groupe qui en pâtit. Et c’est au réalisateur qu’il revient de favoriser cet état d’esprit. Tout ce qui compte, c’est ce qu’on verra à l’écran, ce qu’il  a dans leur regard et ce qui se passe entre eu. Il faut donc rthmer ces élans d’énergie et accepter qu’il  ait des moments de creu – quand on fait un plan-séquence ou un travelling, ou autre chose encore – avant de redonner un coup d’accélérateur. Cela passe parfois par des petites choses, comme le fait de courir partout sur le plateau, et de faire des allers-retours entre les comédiens et la caméra, car il suffit qu’une personne fasse preuve d’énergie pour que cela entraîne les autres. C’est pour cela que je trouve que le combo, c’est la mort du cinéma : lorsqu’un metteur en scène se réfugie derrière son écran, il s’isole, au lieu d’échanger avec son équipe. Il envoie un message néfaste du genre : « Quelqu’un d’autre n’a qu’à faire le boulot ».
Que onnissiez-ous e l’uniers u isk nt e fil ? Pas grand-chose, et je n’en connais pas beaucoup plus aujourd’hui, si ce n’est qu’il faut le respirer plutôt que le goûter, et ce n’est pas pour me déplaire. Il s’agit en effet de déguster toutes les saveurs de cette boisson, et non pas de l’avaler d’un trait. C’est une boisson dont il faut apprécier les moindres subtilités. coent situer La PaRT dES aNGES pr rpport à os prents fils utour e l jeunesse ? Dans mes précédents films, les jeunes avaient tous des projets. Le jeune de SwEET SIxTEEN devait trouver de l’argent pour acheter une caravane pour sa mère. Bill Casper, dans KES, devait dresser l’oiseau. Ces personnages incarnent ces gens qui sont généralement dénigrés quels que soient leurs projets, qu’ils les mènent à bien ou pas, mais aussi leur énergie, leur motivation et leurs talents insoupçonnés. Cela me fait penser à la vieille métaphore d’une fleur qui s’épanouit sur un champ de ruines : des choses etraordinaires peuvent se produire dans l’environnement le plus improbable. Les jeunes sont mis à l’écart dans un monde qui, en général, ne s’intéresse plus à eu. Je ne veu pas dire qu’avoir un boulot soit forcément la panacée, mais acquérir des compétences reconnues et décrocher un travail pourraient régler la plupart des problèmes de ces jeunes, et de la population dans son ensemble. Car ans le bâtiment, menuisier ou ’est qu’à l’heure actuelle, bea n’eistent plus que dans le r stème », et on les surveille san de soi peut-on avoir dans un t
NOTE d’INTENTION dE PaUL LavERTy Notre précédent film relatait une histoire tragique. Dans celui-ci, nous avons voulu non seulement eplorer un stle nouveau mais également changer de registre. Nous voulions être réalistes, tout en ajoutant une petite dose de magie. C’est l’histoire d’un talent gâché, mais aussi le récit d’un nouveau départ. Nous avons eploré deu situations fortes : Tout d’abord, devenir père, un changement qui bouleverse radicalement votre vie. On se projette alors nécessairement dans l’avenir et on se pose des questions eistentielles, mais aussi pratiques... Le passé, le présent et l’avenir n’ont plus le même sens quand on devient responsable d’un enfant. Ensuite, le fait que l’on vit aujourd’hui dans un monde où la plupart des jeunes n’auront jamais de vrai travail. Le personnage de Robbie doit faire face simultanément à ces deu situations, ce qui suscite une tension dramatique forte. Au cours de la préparation de ce film, j’ai rencontré des adultes qui travaillaient avec des jeunes débordant d’énergie. Il n’est guère facile d’être jeune dans notre pas : ils sont sstématiquement stigmatisés, accusés d’être paresseu, obsédés par l’argent ou incapables. Harr fait partie de ces gens qui décèlent les compétences che les autres. Cette qualité était évidente che plusieurs éducateurs de jeunes condamnés que j’ai rencontrés. Certains de ces éducateurs étaient si autoritaires (ce n’est pas un travail facile, je l’avoue…) qu’ils n’arrivaient à rien avec les délinquants. En revanche, il  en avait d’autres, plus créatifs, plus larges d’esprit, qui les encourageaient et les faisaient rire. Ils savaient tirer le meilleur de ces jeunes, surtout de ceu dont on devinait qu’ils avaient été plus souvent rabroués qu’écoutés au cours de leur vie. Kenn MacAskill, que j’ai rencontré à la fin de mes études de droit, m’avait suggéré de contacter un officier de police haut gradé, John Carnochan, qui dirigeait la section de lutte contre la violence à Strathlde. John avait une formidable epérience ainsi qu’une perspicacité hors du commun. Une partie de son travail avec les bandes de Glasgo consistait à désamorcer les crises. Le moment le plus risqué de la semaine était le vendredi soir, lorsque, bien trop souvent, alcool frelaté, adrénaline et désœuvrement se conjuguent pour former un cocktail eplosif. Ces soirs-là, John et ses collègues collaboraient avec tous les organisateurs de match de foot de la ville. Mieu vaut s’affronter sur un stade que se battre dans la rue ! J’ai ainsi eu la chance de rencontrer Paul Brannigan, qui faisait partie de cette fabuleuse équipe, et qui a fini par camper le rôle de Robbie.
C’était un garçon prévenant et très brillant. Lui-même avait traversé des moments difficiles, mais il était solide. Il a choisi un petit groupe de jeunes parmi ceu dont il était responsable. Nous avons pu bavarder pendant de longues heures. Paul gérait très bien ses gars, il avait une autorité naturelle et on sentait qu’il était respecté. Je l’ai rencontré plusieurs fois, j’ai gardé son personnage en tête et j’ai parlé de lui à Ken. Au moment de faire le casting, j’avais très envie que Paul passe une audition. Mais cela a été plus compliqué que nous ne l’imaginions… Quand finalement il s’est présenté et qu’il est parti dans une improvisation, il nous est apparu évident qu’il était doué. Au cours des répétitions, il prenait de plus en plus d’assurance. Il avait du charisme, un visage très epressif, qui laissait entrevoir une véritable epérience de la vie. Il émanait de lui une vulnérabilité, ce qui était décisif pour interpréter le personnage. J’ai beaucoup de respect pour Ken, car il est toujours prêt à prendre des risques et à confier le rôle principal de ses films à un acteur non professionnel. C’est ce qu’il avait fait pour KES, pour SwEET SIxTEEN… Il faut un sacré cran ! Paul ne nous a pas déçus. D’ailleurs, il  avait quelque chose de quasi magique dans son jeu. Depuis que j’ai entendu parler d’un troupeau d’oies gardant un entrepôt de hisk, je me suis dit que c’était une situation asse comique qu’il fallait eploiter. En plus, l’univers du hisk est truffé de surprenantes contradictions, ce qui n’est pas pour me déplaire. C’est mon beau-frère, Angus McConnel, qui m’a fait découvrir le monde fascinant du hisk écossais qui s’étend de Bladnoch, au sud du pas, jusqu’à Old Pultene. Autant dire qu’on a eu pas mal de gueules de bois sur la route qui relie les deu villes ! D’un côté, cet univers convoque la science, l’epérimentation et le savoir-faire artisanal, et par ailleurs, il est presque magique depuis ses alambics au formes ecentriques jusqu’au fûts qui étaient autrefois remplis de cherr importé d’Espagne et entreposés dans un coin bien précis d’entrepôts en bois pour produire un hisk d’eception. Il  a quelque chose d’eotique dans ces milliers de fûts qu’on laisse vieillir dans le noir pendant des années, et que le maître de chais, tel un magicien légendaire, vient régulièrement ausculter (ce n’est pas le meilleur endroit pour traîner des heures, l’équipe vous le dira !). Mais aussi dans ces distilleries étonnantes situées dans des montagnes, près de cours d’eau ou face à une mer déchaînée. La part des anges  est un concept qui relève de la magie : cette part infime et pourtant si précieuse s’évapore, échappant ainsi à l’homme et au percepteur. On dit tout et son contraire sur ce hisk-là, qu’il s’agisse de mthe, de marketing, de savoir-faire, de foutaises, de snobisme… Mais ce qui subsiste au final, c’est le pur plaisir ! Car tous ces ingrédients en font une boisson d’eception. Je me souviens de la première fois que j’ai vu, dans un pub miteu, un vieil homme au visage épanoui commander un fond de Famous Grouse : on aurait dit un dé à coudre.
A l’inverse, un détaillant à Londres m’a parlé d’un milliardaire qui avait acheté une bouteille de hisk pour 32 000 livres dans un hôtel du Kent. Après l’avoir descendue avec ses amis, ils ont avalé deu autres bouteilles d’une valeur de plus de 20 000 livres. Charles Mclean, spécialiste du hisk, est le plus généreu des connaisseurs. Il m’a fait découvrir la richesse de nos sens, et m’a montré à quel point cette petite chose qu’est le ne est en réalité un organe fabuleu. Il en va de même pour le palais ! Sentir le hisk et le goûter, ce ne sera jamais la même chose. Et pourtant, bien que le hisk soit connu dans le monde entier, et qu’il fasse partie intégrante de notre culture, j’ai découvert avec surprise qu’un grand nombre de jeunes Écossais n’avaient jamais goûté à notre boisson nationale… Et – ce qui est encore plus surprenant ! – j’ai rencontré beaucoup de jeunes condamnés qui n’avaient jamais vu les endroits magnifiques où se fabrique le hisk. Le hisk et la beauté de la nature sont à deu pas de che eu, et pourtant hors de portée. Les Robbie et les Rhino de ce monde sont innombrables, et j’aime à penser qu’ils peuvent apprendre à profiter des belles choses de la vie, plus qu’un milliardaire, si seulement on leur en donne la chance.
NOTE d’INTENTION dE REbEcca O’bRIEN, PROdUcTRIcE Nous avons vraiment commencé à envisager de faire ce film un jour de repos. Je tiens à préciser que ce jour-là, nous nous baladions dans la région de Bath, Paul, Ken et moi. Paul était intarissable sur les personnages qu’il avait en tête. Il souhaitait se replonger dans l’univers de My NAME IS JOE, SwEET SIxTEEN  et JUST A KISS, dans le monde de ces gens, et ce milieu qu’il connaît si bien. Il voulait aborder les problèmes actuels comme le chômage des jeunes, et les replacer dans son environnement préféré. Plutôt que d’être didactique et donneur de leçons, il a imaginé une jolie parabole autour de la part des anges qui montre qu’il est possible d’améliorer le cours des choses. Ce n’est pas insurmontable d’améliorer la situation, et c’est ce que Paul suggère dans son scénario.
Le finneent Les choses se sont tellement bien passées avec nos partenaires français – Pascal Caucheteu de wh Not Productions et Vincent Maraval de wild Bunch  – au moment de LOOKING FOR ERIC et de ROUTE IRISH que nous avons décidé de recommencer à nouveau ! Ces deu sociétés nous ont permis d’avoir une coproduction française ainsi qu’une ecellente équipe de vendeurs à l’étranger. Nous avons élaboré le même plan de financement que pour LOOKING FOR ERIC : nous fonctionnons toujours sur le modèle des frères Cantona. Nous leur sommes très reconnaissants et nous avons donc tenu à créditer les Cantona au générique du film. La France participe en grande partie au financement de nos films. Cela semble cohérent dans la mesure où c’est le public français qui en est le plus friand. En ce qui concerne LA PART DES ANGES, le British Film Institute  a largement participé. Cela nous a beaucoup aidés dans la mesure où aucun diffuseur anglais ne nous soutient à ce stade. Nous avons réalisé une prévente importante en Angleterre : c’est Entertainment One - qui distribue également des films comme TwILIGHT , qui a acheté les droits. Je leur ai dit que je souhaitais une avant-première pour LA PART DES ANGES, comparable à celle de TwILIGHT – CHAPITRE 5 : RÉVÉLATION… Peut-être que nous nous  rendrons tous en kilt !
Le tournge Le premier jour du tournage – une journée décisive –, alors que Ken, pour être smpa, ramenait son plateau-repas à la cantine, il a trébuché sur une marche et s’est cogné la tête en tombant. C’était une mauvaise chute et nous avons dû repousser le tournage de trois semaines. Comme nous n’avions que si semaines de tournage, cela s’est avéré être un lourd handicap. Nous avons dû mettre l’équipe au chômage technique et demander au comédiens et techniciens d’être disponibles pendant trois semaines supplémentaires. Mais par chance, tout le monde a répondu présent : il n’ a eu aucun problème car tous tenaient à faire le film. C’est toujours plus amusant de tourner une comédie. La météo en Écosse n’est pas toujours clémente, et elle ne nous a pas tout le temps facilité la tâche. Je me souviens d’un jour où nous tournions dans un cimetière qui surplombait Glasgo : le lieu était magnifique, mais il faisait un froid glacial – nous étions en plein mois de juin, et je portais des gants et un bonnet au sommet d’une colline. Michael Higson, notre régisseur d’etérieurs, a travaillé pendant neuf mois en repérages pour trouver des distilleries. Par chance, il aime le hisk. Toutes les distilleries où nous avons tourné nous ont bien accueillis et nous ont aidés. La dernière partie du film – la vente au enchères – se déroule à Balblair, Glengone a servi de décor etérieur à la première distillerie que visite le petit groupe, et Deanston a été utilisé pour les scènes d’intérieurs. Une terrible tempête s’est abattue sur Deanston deu jours avant qu’on  tourne, et une grosse coupure de courant s’est produite. Le tournage a été interrompu. Les patrons des distilleries tenaient absolument à ce que le tournage reprenne, et étaient prêts à tout pour nous aider. En revanche, ils semblaient peu préoccupés par leurs produits ! Pour la séquence de la vente au enchères, nous voulions un lieu qui soit enclavé et qui ait l’air enclavé, afin qu’on puisse concevoir qu’il n’ a qu’une seule route qui aille vers le sud. On voulait aussi avoir les toits en pagode, afin que ce décor pittoresque incarne toute la beauté de l’Écosse. C’est comme un décor onirique, un monde merveilleu, un univers qui fait rêver. Du coup, Michael a sillonné plusieurs sites, et Balblair correspondait à nos attentes. Je me souviens d’avoir vu sa photo dans une publicité, et je me suis dit « ça y est, c’est là ». C’est à une heure de route au nord d’Inverness et on ne trouve plus grand-chose après : à l’ouest de Balblair, il n’ a que des montagnes. Mais comme le site se trouve sur la côte est, il n’a pas le côté sauvage des Highlands, et les couleurs  sont magnifiques. Les trois distilleries que nous avons retenues sont toutes indépendantes, un peu comme les sociétés de production indépendantes, et il  a beaucoup de points communs dans nos modes de fonctionnement, si bien qu’elles se sont reconnues en nous. À Balblair, nous avons appris que les meilleures ventes se faisaient en France. Notre collaboration a été idllique.
Nous avons eu le soutien de très nombreuses distilleries de hisk qui nous ont offert des bouteilles que nous avons pu utiliser dans le film. Nous n’avons pas eu l’occasion de montrer tous leurs noms, et j’aimerais m’en ecuser. Il faut qu’ils sachent au moins que le hisk a servi de justes causes. Tous les comédiens et techniciens ont eu droit chacun à une bouteille !
PaUL bRaNNIGaN (RObbIE) Je travaillais dans une maison de quartier quand j’ai fait la connaissance du scénariste Paul Lavert. Je participais à un projet baptisé « Initiative de quartier pour réduire la violence », en partenariat avec la police de Strathclde. Paul connaissait l’histoire de ma vie, mais pas mal de gens la connaissaient car j’étais intervenu dans plusieurs maisons de la jeunesse et écoles où j’avais été entraîneur de foot. J’ai raconté à Paul, comme à toute l’équipe, mon enfance dans le quartier de Barrofield, à Glasgo, et ce que j’ai retenu des effets terribles de la drogue et de l’alcool sur les gens. Je leur ai raconté comment on se sent quand on pense faire partie d’un gang, dont on se dit qu’il vous défendra en cas de problème, et qu’il ne le fait pas. Et je leur ai dit en quoi le sport et la famille peuvent éviter pas mal d’ennuis au jeunes. Je leur ai aussi raconté que j’avais désormais un petit garçon et que c’était la chose la plus importante qui me soit jamais arrivée. Paul Lavert m’a demandé d’organiser une rencontre avec des garçons avec qui j’avais travaillé et avec moi. C’est ce qu’on a fait, puis il m’a demandé d’aller rencontrer Ken. Mais à ce moment-là, j’avais perdu mon boulot à la maison de quartier. Cela s’était très mal terminé et j’avais le sentiment d’avoir été poignardé dans le dos. J’étais abattu. Du coup, quand Paul m’a demandé d’aller rencontrer Ken, je me suis dit « À quoi bon ? » J’en ai plus que marre de raconter mon histoire et que cela ne serve à rien. Je n’ suis donc pas allé. À deu reprises. Et puis, Paul m’a téléphoné et m’a, en quelque sorte, envoé un coup de pied au fesses ! Il m’a dit : « Bouge-toi donc et ramène-toi : c’est une opportunit à ne pas louper » . Il n’ aurait pas forcément un grand rôle pour moi, mais il  aurait quelque chose. Comme j’avais mon petit garçon dont je devais m’occuper, que j’étais fatigué et qu’on était au lendemain de Noël, j’avais un tout petit moral. Ecuse ma façon de parler – mais je me suis dit : « Putain, si ça marche, je pourrai peut-être rembourser un des emprunts que j’avais faits pour Noël ». Du coup, j’ suis allé et je me suis donné à fond. Je n’ai jamais reçu de formation d’acteur et j’ai donc décidé de me fier entièrement à mon instinct et à mes émotions. Ce sont mes epériences de la vie, et les différentes situations dans lesquelles je me suis retrouvé, qui m’ont aidé. J’ai fouillé ma mémoire et je me suis servi de mes souvenirs, mais en prenant soin de ne pas me laisser affecter outre-mesure et de ne pas avoir l’air trop bouleversé. Pour être franc, je me suis rendu compte que Ken était un tpe qui avait les pieds sur terre. Il sait ce qu’il veut, mais il vous laisse eprimer votre point de vue et vos sentiments. Au fur et à mesure des auditions, je suis peu à peu redevenu moi-même, et je me suis senti de plus en plus à l’aise et confiant.
Quand j’ai décroché le rôle, j’avais un peu d’appréhension à l’idée de rencontrer l’équipe technique et les autres comédiens à cause de mon milieu d’origine. Se retrouver face à eu sans savoir ce qu’ils pensent de vous est asse intimidant. Mais en à peu près une heure, je me suis rendu compte qu’ils étaient comme moi : ils ont simplement envie que le film se fasse et ils n’ont aucun complee de supériorité. Ils ont tous été super smpas avec moi, et cela m’a mis totalement à l’aise. Robbie a un vrai don pour le hisk, et j’ai donc participé à plusieurs dégustations et j’ai appris quelques trucs, notamment concernant la manière de le sentir et de le goûter. On m’a donné di bouteilles miniatures pour que je m’entraîne, quelques livres et un carnet de notes. J’avais l’impression d’être un imbécile. Je respirais ces échantillons et ça sentait le chien mouillé, le cuir, les algues, le sel, les cacahuètes tout un tas de trucs différents. Et puis, je consultais le bouquin et, neuf fois sur di, j’avais eu de bonnes intuitions. Cela a donc commencé à m’intéresser. C’était comme un jeu. Désormais, à chaque fois que je vais au pub, je prends un hisk. D’une certaine façon, c’était un peu comme une pschothérapie. On réfléchit au problèmes soulevés par le film et cela vous fait penser à ce que vous ave vécu et à ce que vous vive aujourd’hui. Cela vous permet de garder les pieds sur terre. Pour moi, c’était l’essentiel. Si je ne retire rien de plus de cette epérience, ce n’est pas grave. Tant que je garde les pieds sur terre, tout va bien. JOhN hENShaw (haRRy) Pourriez-ous rire otre personnge ? Je joue Harr, l’un des éducateurs qui supervisent les travau d’intérêt général qu’effectuent Robbie, Mo, Albert et Rhino. Il s’entend bien avec eu, il décèle leur potentiel, et il décide donc de les emmener en ecursion pour une journée car la plupart d’entre eu n’ont jamais quitté Glasgo. Il prévoit la visite d’une distillerie et c’est à partir de là que l’histoire commence vraiment. Harr adore le hisk pur malt, et il organise cette visite pour que les jeunes puissent découvrir un pan de leur culture. Pas pour les faire boire, mais pour leur montrer qu’on peut savourer un petit verre de hisk, plutôt que de se saouler en avalant de la bière ou une autre boisson quelconque. Il ne veut surtout pas être donneur de leçon – il veut simplement éveiller leur curiosité. On ne sait pas grand-chose du passé de Harr. Il a divorcé et il vit seul. Il a une fille, mais il n’a pas vu sa famille depuis un moment. On sait seulement qu’il vient de Manchester, et qu’il habite désormais à Glasgo, où il vit seul. Il s’attache beaucoup au jeunes. Ce serait un peu eagéré de dire qu’ils sont sa famille, mais ils sont sa plus grande richesse.
Pourquoi tient-il tnt à les ier ? Il noue un lien avec Robbie parce qu’il le comprend. J’imagine qu’il a vu comment le père de sa petite amie le traitait, et qu’il est en empathie avec lui. Il trouve la petite bande drôle et smpa car il comprend que ce sont des jeunes qui ont des valeurs. Et il perçoit leurs bons côtés, tout en sachant ce qu’ils ont fait et la raison pour laquelle ils sont là. Il pense qu’ils ont besoin de découvrir la vie, de sortir de leur trou et de s’ouvrir au monde. C’est pour cela qu’il les emmène en ecursion sur son propre temps libre. Mais il finit par s’investir personnellement dans ce qui arrive à Robbie quand Leonie accouche et qu’il emmène le garçon à l’hôpital. Il peut peut-être prendre un nouveau départ – tant que le père de Leonie le laisse tranquille – et prétendre à un avenir meilleur. hrr est-il un personnge oique ? Pas particulièrement, mais il a ce sens de l’humour propre au gens issus d’un milieu populaire – et c’est le cas de toute la petite bande. Glasgo ressemble beaucoup à Manchester, qui est la ville d’où je viens. Je me suis toujours senti pas mal d’affinités avec Glasgo et ses habitants disent la même chose. Cela se retrouve dans leur forme d’humour très à froid, très terre-à-terre. Cela se voit aussi dans leur manière d’affronter la vie. Quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent, ils commencent d’abord par faire un commentaire sur ce qu’ils vivent. Ce n’est pas forcément pour faire un bon mot ou pour être drôle, c’est juste leur manière d’être. De même, le film ne s’efforce pas d’être drôle, c’est seulement l’état d’esprit des gens qui  participent qui ressort. Qu’est-e qui ous  rpp ns le snrio ? Harr s’occupe de ces jeunes qui font des travau d’intérêt général pour des délits vraiment mineurs. Mais ils n’ont pas mauvais fond et ils sont tous attachants. J’ai passé une journée avec des éducateurs qui encadraient des travau d’intérêt général à Glasgo. On a passé une matinée à nettoer à fond la grille d’une école. Là encore, c’étaient des jeunes qui avaient un bon fond. Mais ils sont pris au piège de leur environnement – Glasgo est une ville géniale, mais comme partout ailleurs, certains jeunes n’arrivent pas à saisir les opportunités qui se présentent. La société ne fait rien pour les aider à trouver du travail – il n’ a pas d’apprentissages ou de programmes de ce tpe. Alors, qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? Et parfois, ils s’engagent sur la mauvaise voie.
coent s’est psse otre ollortion e es oiens qui n’ont ps it ’tues ’rt rtique ? Eh bien, je n’ai moi-même pas fait d’études, alors tout dépend de votre définition de cette notion ! Quand on a un scénario entre les mains, c’est tout autre chose, mais avec Ken, on n’a qu’un scénario très parcellaire et il s’agit donc d’être réactif. Beaucoup d’acteurs qui ont suivi une formation n’aiment pas improviser. Certains  ecellent, d’autres pas. Comme Ken soumet ses acteurs à un casting très rigoureu, il connaît les gens avec qui il va travailler avant même le tournage. C’est intéressant, par eemple, lorsqu’on dit quelque chose à l’un de ses partenaires, sans savoir ce qu’il va vous répondre. Et on lui répond à son tour. Cela crée une connivence. Et le spectateur le ressent. Ça, c’est formidable. votre personnge est un pssionn e isk. L’tiez-ous nt e fil? L’êtes-ous eenu epuis ? Je suis plutôt un buveur de bière, ce qui se voit à ma corpulence ! Je ne buvais pas de pur malt, et j’ai donc dû m’ mettre pour le rôle. J’ai rencontré Charles Maclean à Édimbourg, et c’est un tpe fascinant et très smpa : c’est le dieu du hisk sur terre et un sacré personnage. On a passé tout un après-midi à détailler toutes sortes de hiskies et il m’a appris la différence entre ceu qui sont fabriqués au nord et ceu qui sont fabriqués au sud, et puis ceu qui sont distillés avec de la tourbe etc. Puis, il m’a emmené dans une ou deu distilleries et il m’a appris à distinguer entre les catégories de hisk, à les sentir et à les goûter. C’était un véritable apprentissage. Depuis, j’ai quelques très bons purs malts che moi et j’ai appris à aimer ça. ROGER aLLam (ThaddEUS) coent êtes-ous rri sur le projet ? J’ai travaillé avec Ken et Rebecca il  a quelques années sur LE VENT SE LÈVE, et ils m’ont donc contacté. Personne n’a accès au scénario intégral en dehors d’eu, et ils le gardent secret, mais on m’a epliqué qui était le personnage de Thaddeus dans les grandes lignes, j’étais disponible et ravi de pouvoir le jouer. coent pourriez-ous le rire ? C’est un courtier en hisk qui travaille à la limite de la légalité. Il vend des hiskies etrêmement chers à de très riches collectionneurs et clients qui sont prêts à dépenser. Il leur fournit des produits d’une grande rareté. J’imagine qu’il vient d’un milieu favorisé, mais lui-même n’est pas particulièrement riche.
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