Hic (de crimes en crimes) de Pálfi György
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Hic (de crimes en crimes) Hukkle de Gyˆrgy P∙lfi FICHE FILM Fiche technique
Hongrie - 2002 - 1h15
RÈalisateur : Gyˆrgy P∙lfi
ScÈnario : Gyˆrgy P∙lfi ZsÛfia Ruttkay
Image : Gergely Poh∙rnok
Montage : G∙bor Marink∙s
Musique : Samu Gryllus Bal∙zs Barna
InterprËtes : Ferenc Bandi JÛzsefnÈ R∙cz ¡gi Margitai
RÈsumÈ Critique Un petit village plongÈ dans la torpeur deGyˆrgy P∙lfi a soigneusement choisi son lÕÈtÈ. Tout semble tranquille. Chacun vaquetitre,Hic.Hic, non pas comme hic et nunc ‡ ses occupations : du miel ‡ rÈcolter, du(ici et maintenant)É Quoique. Ni mÍme blÈ ‡ moissonner, des cochons ‡ nourrirÉcomme hic jacet (ci-gÓt)É Encore que. Pourtant, derriËre ce calme apparent, seNon,Hicc'est le hoquet, ce son irrÈpres-cache une mystÈrieuse sÈrie de meurtressible, organique, qui rythme le film. Qu'il a dont sont victimes, un par un, les hommeschoisi comme mÈtronome de sa partition du villageÉhongroise, pure interjection spasmodique. Le fait divers policier dont s'est inspirÈ le scÈnario est le prÈtexte ‡ une symphonie fantastique sur le monde villageois. Que le jeune rÈalisateur (29 ans) absorbe d'em-blÈe ‡ ses propres faims cinÈmatogra-phiques. Et Gyˆrgy P∙lfi a un formidable appÈtit de cinÈma. Son premier long mÈtra-ge est le festin d'un ogre. (É) Gyˆrgy P∙lfi raconte qu'il s'est inspirÈ
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d'une histoire rÈelle. En 1920, une com-munautÈ de jeunes femmes aurait cyni-quement dÈcidÈ d'Èpouser de vieux pro-priÈtaires terriens et de les supprimer par empoisonnement pour hÈriter. Elles auraient utilisÈ la belladone (bella donna !), mais chez P∙lfi cela devient du lait de muguet, confectionnÈ dÈlicatement par une vieille bigleuse en fichu noir. De foyer en foyer, les hommes tombent comme des mouches. Les taupes, far-cies de vers de terre, sont bouffÈes par les chiens. Les poissons, gavÈs de gre-nouilles, avalÈs par les pÍcheursÉ Le cycle de la vie et de la mort est filmÈ ‡ la loupe dans l'univers clos du village. Et de son sourire ÈdentÈ, ´Hic !ª, le vieux regarde passer ce temps. Un temps vertigineux entre l'Ítre et le nÈant, la tendresse et la cruautÈ, dont P∙lfi a tissÈ ce film sans parole mais magnifiquement sonore (´Je cherche des images qui vont produire un sonª), aux images hyperrÈalistes mais proches de l'hallucination (´Mon opÈrateur rÈus-sit ‡ filmer froid ce que je rendrai trop baroqueª), sans acteur, juste des habi-tants (´Ils Ètaient au village comme ‡ Hollywood !ª) A-t-il lu Maupassant, adorÈ des cinÈastes ? Ses yeux noirs br˚lent de savoir si on a ÈtÈ charmÈ par son film. ´Je veux faire des films que je n'ai jamais vus, avoue-t-il sans ver-gogne. Des films que j'ai envie de voir. Donner ma vision du monde. Non pour juger mais pour comprendre les choses. Et s'Èmerveiller.ª C'est son regard. Celui du merveilleux. Annick Peigne-Giuly
LibÈration 1er Octobre 2003
Entretien avec le rÈalisateur
Quel a ÈtÈ votre parcours avant de rÈali-ser Hic ? Je fais des films depuis bientÙt 18 ans. ¿ lÕ‚ge de 12 ans, je rÈalisais dÈj‡ des
petits films en super 8. Plus tard, ‡ lÕUniversitÈ, jÕai commencÈ ‡ Ècrire, rÈa-liser et monter deux films par an. PlutÙt des documentaires dÕailleurs. Puis je me suis intÈressÈ aux fictions. JÕai rÈalisÈ un court-mÈtrage de 27 minutes,A Hal (Le Poisson). Et, ensuite, un des Èpi-sodes du filmKnock Knock. Enfin, je me suis lancÈ dans le 35 mm avec le court-mÈtrageRound and Round, prÈ-sentÈ dans de nombreux festivals. Et ce fut enfinHic, mon premier long-mÈtra-ge, couronnÈ dÕabord par mon diplÙme !
Comment vous est venue lÕidÈe deHic? En derniËre annÈe dÕUniversitÈ, tous les Ètudiants doivent rÈaliser un court-mÈtrage. Le scÈnario que jÕai remis nÕa pas ÈtÈ trËs apprÈciÈ. LÕhistoire dÕun vieil homme au hoquet persistant, et assis sur un banc, ne semblait pas amu-ser immodÈrÈment mes professeurs ! Je ne me suis pas dÈcouragÈ. DËs que jÕai eu un peu dÕargent, je suis parti dans le village choisi, pour faire connaissance avec les habitants. Et l‡ jÕai rÈalisÈ que Áa pouvait donner bien plus quÕun court-mÈtrage. ¿ ce que jÕavais imaginÈ au dÈpart - changer de personnage chaque fois que mon vieux bonhomme hoquette - sÕest ajoutÈe une intrigue policiËre. CÕest un peu comme un puzzle o˘ tous les ÈlÈments rassemblÈs forment un crime extraordinaire mais o˘ chaque piËce ne reprÈsente quÕune scËne bana-le et quotidienne de la vie dÕun village ordinaire.
QuÕest-ce qui vous a attirÈ plus particu-liËrement dans ce village ? JÕai dÈcouvert un monde merveilleuse-ment fermÈ. JÕai rÈussi ‡ mÕintÈgrer, mais sans devenir leur intime. En somme, en parfaite position dÕobserva-teur extÈrieur : un regard Ètranger dans un univers familier. La premiËre fois, jÕai voulu faire un grand tour. Tous les habi-tants mÕont remarquÈ. II y avait eu quelques vols, les jours prÈcÈdents, jÕÈtais donc le prÈsumÈ voleur ! La per-sonne chez qui je vivais mÕa alertÈ. Alors
jÕai refait le tour du village : ´Je suis le rÈalisateur venu faire le film !ª. Et cha-cun dÕentre eux mÕa racontÈ ses anec-dotes, sa petite histoire, ses aventures. Toutes ces petites histoires, volÈes elles, ont formÈ le film. Je tenais vrai-ment ‡ prendre de vrais gens avec leur vraie vie, dans leur dÈcor et leur mÈmoi-re pour cette fiction. Il nÕy a que lÕaspect policier qui nÕappartient pas au passÈ de village.
Comment ont rÈagi les habitants ‡ votre projet ? Je ne leur avais pas confiÈ quÕil y avait aussi une histoire policiËreÉ Ils mÕont racontÈ leurs aventures du quotidien. Et moi, je leur demandais juste dÕÍtre prÈ-sent, le lendemain, pour les adapter en scËnes de cinÈma. Ils jouaient dans un film ! Comme ‡ Hollywood et comme au village ! TrËs sÈrieux, trËs amusÈs aussi. Avec la curiositÈ et le zËle dÕun specta-teur-acteur mais sans conscience de lÕobjet final. Un film reste quelque chose dÕÈtrange, de fascinant. Cependant, ils nÕont jamais ÈtÈ ni intimidÈs, ni impres-sionnÈs, ni surpris. Peut-Ítre Ètais-je plus intime avec eux que je ne le croyaisÉ
LÕhistoire policiËre est la base de votre fiction ? Quel fut le dÈclic ? Chaque communautÈ est soudÈe autour dÕun secret commun. Lorsque jÕai com-mencÈ ce film, quelque chose mÕÈchap-pait dans le village. Sans doute parce que je ne suis pas parvenu, moi le pas-sager, ‡ percer leur secretÉ Alors jÕai inventÈ une Ènigme commune (mais hors du commun). JÕaurais pu choisir une histoire dÕamour ‡ la RomÈo et Juliette, genre la noce au village. Mais une histoire policiËre me semblait plus intÈressante. Un crime, cÕest le secret parfait. On le cache, on le tait. Tout le monde est liÈ par Áa. JÕai alors entendu cette histoire incroyable, qui fut une des plus atroces affaires criminelles hon-groises. LÕÈpoque Ètait cruelle : la dispa-rition de lÕEmpire austro-hongrois, la
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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misËre ÈconomiqueÉ Les Hongrois Ètaient pauvres. La terre Ètait lÕune des rares valeurs s˚res. LÕune des solutions pour les femmes Ètait de se marier jeunes et pauvres avec des hommes vieux et riches. Encore fallait-il abrÈger lÕattente et aider le temps pour, un jour, hÈriter de ces terres et de ces richesses. Les femmes de la rÈgion de Tiszazug au Sud-est de Budapest, dans les annÈes 20, ont optÈ pour cette solution radicale. Elles ont occis leurs vieux maris et par-fois mÍme les fils pour plus de sÈcuritÈ. Ces Èpouses en sÈrie, si jÕose dire, nÕont pas fait dans la dentelle. Elles se sont donnÈes le mot et la recette. Et cela a donnÈ, au final, la plus grande histoire criminelle de lÕhistoire hongroise. Un vrai carnage, 2000 morts au moins. Et une sorte de rite macabre : les mariÈes Ètaient en noir ! Depuis, ils ont changÈ le nom du village. Mais aujourdÕhui encore, si lÕon prend le bus en Hongrie, personne ne sÕassoit ‡ cÙtÈ des femmes de ce village.
Hic, le titre sonne trËs bizarrement. QuÕest-ce que cela signifie ? CÕest une simple onomatopÈe, celle dÕun hoquet permanent, dÕun hoquet fil rouge si je puis dire, dont souffre, avec un stoÔ-cisme souriant, un vieil homme du villa-ge tÈmoin de la vie agitÈe de ses voi-sins. Ce hoquet, ou plutÙt les effets de ce hoquet, Òhic, hic, hicÓ, ouvrent lÕhis-toire et donnent le tempo de la narration du film. Tel un mÈtronome humain posÈ sur un banc. Le rythme ainsi donnÈ, tous les autres sons se mettent au diapason et sÕunissent pour former une sympho-nie.
Ce nÕest pas un film muet, mais il nÕy a aucun dialogue. Peut-on parler de film sonore ? Il nÕy a pas de dialogue dans le film, en tout cas, pas en prÈsence de la camÈra. Disons que jÕai voulu faire un film musi-cal. En ce sens, il nÕest pas muet. JÕai voulu Èviter la parole. Les mots cachent trop souvent lÕessentiel. Selon moi un
film, mÍme avec des paroles, nÕest bon que si les mots disent autre chose que lÕimage. De toute faÁon, aucun mot ne peut rÈvÈler un secret si horrible. LÕimage est plus forte, plus prÈcise. Mais il y a, dansHic, beaucoup de bruits, de voix, de rythmesÉ On peut, du moins je lÕespËre, parler dÕune double orchestration : orchestration des images qui sÕenchaÓnent et se rÈpondent. Et orchestration des sons qui se fondent, se suivent et sÕappellent. Nous avons rÈussi, je pense, ‡ crÈer un paysage sonore conceptuel qui fait Ècho au visuel et ‡ lÕintrigue, dans une sympho-nie villageoise trËs loin du muet. JÕai mÍme composÈ des sons pour la pousse de lÕherbe, ce qui peut paraÓtre plutÙt absurde de prime abord, mais quand vous avez un plan serrÈ de dix minutes sur de lÕherbe sortant du solÉ Avec mon Èquipe technique, en fait mes camarades dÕUniversitÈ, notre objectif et notre dÈfi fut celui-ci: faire un film musi-cal, avec sous la musique de la vie, le petit chant de la mort.
Un tel film symphonie fait penser ‡ des parallËles dans lÕhistoire du cinÈma. Baraka, par exemple ? JÕai pensÈ ‡ Baraka effectivement. Cela mÕa rassurÈ et apportÈ la preuve quÕun film basÈ sur une imagerie, un film non dialoguÈ, puisse Ítre produit, rÈalisÈ et mÍme avoir un public rÈceptif. Nous avons oubliÈ que le film est une image animÈe, racontant les histoires au tra-vers des images. SÕil y a quelque chose contre lequel jÕai luttÈ, cÕest cette obli-gation de centrer ma rÈflexion sur le texte. AujourdÕhui les films sont tous discursifs, bavards, croyant devoir se soumettre aux standards du public. Moi, je veux que le public soit un partenaire. Pas seulement recevant une Ïuvre mais aussi travaillant avec elle.
Et, justement, la chanson qui conclut le film ? JÕai eu envie dÕutiliser une chanson pour la fin. Je savais de quoi elle devait par-
ler, mais je ne savais pas si une telle chanson existait. Dans le scÈnario, jÕavais juste mis un titre :J´e suis seulª. Ce fut un pur hasard et un pur bonheur de trouver une chanson dans cet esprit. JÕavais interrogÈ plusieurs fois des femmes pour quÕelles me fassent connaÓtre le folklore rÈgional. Elles refu-saient souvent. Et puis un jourÉ Ce qui est fou cÕest que cette chanson provien-ne du rÈpertoire local !
Documentaire ou polar, ‡ quel genre appartient le film ? Selon Umberto Eco, le seul genre qui compte au cinÈma cÕest le thriller. Car, pour lui dans le monde, ‡ chaque instant quelquÕun demande ´Qui a fait Áa ?ª. Maintenant, si lÕon ne parvient pas ‡ dÈfinir le genre dÕun film, alors, peut-Ítre, sÕagit-il simplement de films dÕauteur. Je pense, avant tout, queHic est un film dÕauteur, bien plus quÕun film de genre. Ma fiertÈ provient s˚rement de cette confusion des genres. Le film nÕest pas clairement identifiable. Si lÕon me dit que cÕest un film inclassable, je le prends comme un compliment. Ce que je voulais, cÕÈtait dire mon point de vue sur le monde avec ce film. Je veux juste montrer ce que je vois. Et permettre au spectateur de dÈvisager une Ïuvre ‡ travers son auteur. Un peu comme lÕon devine lÕarchitecte en voyant un b‚ti-ment.
Ce film contourne les genres et dÈtourne les sens. Plus on le revoit, plus il nous montre de nouvelles pistesÉ Hicest comme une contemplation, une promenade dans le village. Vous vous croyez dans un documentaire sur la vie rurale. Mais, en fait, la vÈritÈ est ailleurs. LÕÈnigme nÕest pas rÈvÈlÈe explicitement. Il faut mÍme la chercher, comme le policier tente de le faire. Je voulais faire mon film au prÈsent, ‡ lÕinstar de la vie rÈelle. GÈnÈralement les films sont au passÈ : il raconte des ÈvÈnements qui ont dÈj‡ eu lieu. Moi, jÕai essayÈ de filmer une histoire comme
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si elle se dÈroulait au moment o˘ sontde tournage et, hop, coupÈe au monta-Le rÈalisateur commis les crimes. Je pense que, dansge. Au-del‡ de lÕanecdote, beaucoup ont la vraie vie, personne nÕanticipe jamaiscompris lÕhistoire et lÕintention. Ils ont les rÈvÈlations. Tant quÕelles sontbien saisi quÕil ne sÕagissait pas dÕun NÈ en 1974, Gyˆrgy P∙lfi est diplÙmÈ de cachÈes, elles sont ignorÈes. On ne lesdocumentaire sur leur village, mais l'acadÈmie hongroise des arts cinÈmato-dÈcouvre quÕaprËs coup. Alors cÕest Èvi-dÕune histoire fictive quÕils incar-graphique et dramatique de Budapest. Il dent, il faut revoir le film ! Encore etnaientÉ Ce fut, sans aucun doute, le a rÈalisÈ plusieurs courts-mÈtrages encoreÉ meilleurdes publics puisquÕils Ètaient sÈlectionnÈs dans de nombreux festi-heureux et fiers. Ailleurs, dans le vals.Hicest son premier long-mÈtrage. Vous introduisez une double dualitÈmonde, je suis content de voir que les Dossier distributeur entre la Nature et lÕHomme dÕune part etgens comprennent bien le film. Mais entre la Tradition et le ProgrËs dÕautrecertains passent ‡ cÙtÈ. Ils veulent part.absolument donner un sens ‡ chacune JÕai voulu montrer que lÕhomme et lades images. Quand le petit chat est nature ne faisaient quÕun. CÕest vrai quemort, ils se demandent ce qui se cache lÕhomme est un animal, mais l‡ il estderriËre cette mort, quel symbole reprÈ-Filmographie presque ´contre natureª. Certains ins-sente le chat, pourquoi le chat et pas un tants, il est son pire ennemi. On le voit :chien ou une oieÉ Ils ne voient pas que courts mÈtrages des animaux meurent ‡ cause deslÕessence du film est ailleurs. Ce qui est A Hal hommes. Parce quÕil remue la terre,important, cÕest la mort dÕun Ítre vivant, Le poisson parce quÕil laisse le poison traÓner, parcevoil‡ tout ! Ils pensent que le film est Round and Round quÕil pÍche. Et puis jÕai filmÈ un villageune allÈgorie permanente. CÕest trËs trËs traditionnel, mais o˘ les hommesflatteur, mais hors de propos. long mÈtrage ont intÈgrÈ le progrËs technique : lÕordi-Hukkle2002 nateur, les machines pour faciliter le tra-Quelles sont vos influences au cinÈma ? Hic (de crimes en crimes) vailÉ JÕai utilisÈ ce choc tradition-pro-Ce sont plutÙt des films davantage que grËs pour des astuces de scÈnario. Pardes cinÈastes qui mÕont influencÈ. …vi-exemple, la radiographie permet dedemment, je me suis imprÈgnÈ de rÈvÈler le poison. Les effets spÈciauxmaÓtres comme Eisenstein, Godard ou provoquent toujours des causes qui per-LynchÉ JÕutilise leurs moyens, les mettent de faire avancer ou de com-thÈories quÕils dÈveloppent. Par prendre lÕhistoire. DËs quÕil y a un bruit,exemple, celle de Griffith o˘ une scËne une voix, cela entraÓne du mouvement.sÕajoute ‡ une autre et en amËne une LÕavion supersonique dÈclenche destroisiËme. Je la reprends, mais je la secousses comme sismiques. L‡ cÕest ledÈtourne aussi. Il se passe une chose, monde moderne et non plus le vieilmais la consÈquence nÕest pas forcÈ-homme qui hoquette !ment celle que lÕon attend. JÕai fait ce film ‡ partir de ceux que jÕaimais mais Quel accueil a reÁuHic?aussi de ceux que je nÕaimais pas. Les villageois ont ÈtÈ parmi les premiersJÕespËre quand mÍme queHicest une ‡ voir le film. Un grand Ècran avait ÈtÈÏuvre suffisamment personnelle pour installÈ sur la place principale du villageque mon travail dÕauteur soit reconnu. pour une projection en commun. Je neDocuments disponibles au France suis pas s˚r que ce soit leur genre deVous avez un projet ? film ! Ce fut comme une classe en sortieCe sera un film avec des dialogues, dansRevue de presse importante scolaire. Ils sÕamusaient ‡ faire desun univers taxidermiste.Fiches du CinÈma n∞1717 commentaires sur eux, sur leurs voisins, Dossier distributeur sur la longueur de leur apparition ‡Pour plus de renseignements : lÕÈcran. Il y a eu des petites jalousies ettÈl : 04 77 32 61 26 de grandes frustrations, comme celle deg.castellino@abc-lefrance.com cette habitante trËs dÈÁue : deux jours
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