Clotures
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Description

Serviceconstruire et restaurerDépartementalTranscription réglementaire et prescriptions:deLa clôture reprendra l’une des formes dominantes du secteur.l’ArchitectureLa clôture sera constituée par :et du* un mur plein d’une épaisseur minimale apparente de 50 cm et d’une hauteur minimum de 1,30 m, 2,00 m; LES CLÔTURES* un mur-bahut d’une hauteur minimum de 1 m, surmonté d’une grille de 1,50m de hauteur minimum ;Patrimoine de* un muret de 0,50 à 0,80 m de hauteur, surmonté d’éléments à claire-voie de forme simple ;Côte d’Or* un mur en moellons calcaires montés à sec, jointoyés à fleur ou enduits sans raideur, du ton de la pierre locale (voirfiche « l’aspect des murs ») ;* une haie vive d’essences locales variées non résineuses englobant éventuellement un grillage sur socle de 10 cm dehauteur maximum ;* des laves dressées entre poteaux ou en parement extérieur ;* un mur en briques pleines jointoyées à la chaux ;Les piliers seront de section 50x50 cm minimum. Ils seront soit traités en pierre de taille à joints réguliers saillant légèrementdu mur, avec couronnement ouvragé, soit lisses, en pierre de taille ou en enduit sans saillie sur le mur avec couronnementsimple.Les pierres de substitution devront présenter un aspect strictement identique au produit naturel, tant pour la matière, lacouleur que le type d’appareillage.

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Publié le 05 avril 2012
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Transcription réglementaire et prescriptions:
La clôture reprendra l’une des formes dominantes du secteur. La clôture sera constituée par : *un murpleind’une épaisseur minimale apparente de 50 cm et d’une hauteur minimum de 1,30 m, 2,00 m; *un murbahut d’une hauteur minimum de 1 m, surmonté d’unegrillede 1,50m de hauteur minimum ; *unmuretde 0,50 à 0,80 m de hauteur, surmonté d’éléments à clairevoie de forme simple ; *un mur en moellons calcaires montés àsec, jointoyésà fleur ouenduits sans raideur,du ton de la pierre locale (voir fiche « l’aspect des murs ») ; *unehaievive d’essences locales variées non résineuses englobant éventuellement un grillage sur socle de 10 cm de hauteur maximum ; *deslavesdressées entre poteaux ou en parement extérieur ; *un mur enbriquespleines jointoyées à la chaux ;
Lespiliersseront de section 50x50 cm minimum. Ils seront soit traités en pierre de taille à joints réguliers saillant légèrement du mur, avec couronnement ouvragé, soit lisses, en pierre de taille ou en enduit sans saillie sur le mur avec couronnement simple. Les pierres desubstitutiondevront présenter un aspect strictement identique au produit naturel, tant pour la matière, la couleur que le type d’appareillage. Lacouvertedu mur sera réalisée enpierres plates, entuilesou endallesd’épaisseur 8 cm minimum, débordantes (mur enduit) ou non (mur en pierre). Lesteintesdes éléments en bois ou métalliques seront choisies dans la palette traditionnelle locale (voir fiche « les couleurs »). La clôture suivra lapentedu terrain naturel, sans redents.
Procédures Les créations ou modifications de CLÔTURES nécessitent le dépôt en mairie d’une autorisation pour travaux divers. Lorsque l’immeuble se trouve situé à l’intérieur d’un espace protégé, le projet est soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (abords de monuments historiques, secteurs sauvegardés, zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) ou de la commission des sites (sites classés).
Par ailleurs, le commerce des matériaux issus de la déconstruction, qu’ils soient en pierre (dalles, linteaux, cheminées, corniches…), en bois (poutres, boiseries, menuiseries…) ou en métal, est soumis à certaines obligations incombant tant aux professionnels (tenue d’un registre permettant l’identification des objets et des vendeurs, facturation) qu’aux particuliers (délivrance d’un justificatif).
Pour vous renseigner Mairie Direction Départementale de l’Equipement et ses subdivisions 57 rue de Mulhouse 21000 Dijon 03.80.29.44.44 Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine 39 rue Vannerie 21000 Dijon 03.80.68.42.85 Fax. 03.80.68.42.86 sdap.coted’or@culture.gouv.fr Informations nationales et régionales : www.culture.gouv.fr Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement 24 rue de la Préfecture 21000 Dijon 03.80.30.02.38 info@caue21.asso.fr Maisons Paysannes de France Mme DULERY Le Logis 21310 Bézouotte 03.80.36.57.03
Bibliographie  Restaurer sans défigurer, JF DEVALIERE,  Habiter en Morvan,Parc Naturel Régional du Morvan,2000  L’architecture rurale et bourgeoise en France,G.DOYON et R.HUBRECHT, éd. V.Fréal et Cie, 1969  MaisonsPaysannes de France(revue)  Restaurer, aménager, bâtir en Pays Châtillonnais, PaysChâtillonnais, 2006 Restauration et construction de murets, cabottes et ouvrages hydrauliques; guide technique, D.I.R.E.N. de Bourgogne,
Service D ir e c t io n Départemental de D é p a r t e me n t a le l’Architecture et dud el’ É q u ip e m e n t C ô t ed ’ O r Patrimoine de la Côte d’Or Réalisé en collaboration avec : le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de Côte d’Or, la COMADI/Agence d’Urbanisme, la Ville de Dijon/Inspection du secteur sauvegardé, la DDE de la Côte d’Or,la DRAC Bourgogne, Maisons Paysannes de France, l’Ordre des Architectes de Bourgogne, un représentant des AcroCPonDstrFucteurAsdeQMuaisaolnistIyndivPiduDellFes, lWe CriAtUeEr21and PDF Converter to create PDF files. To remove the line, buy a license.
Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de Côte d’Or
construire et restaurer
LES CLÔTURES
Cette fiche est destinée à orienter les projets de construction neuve autant que de rénovation ou
de réhabilitation. Elle s’appuie sur les observations réalisées sur l’ensemble du département de la Côte
d’Or. Elle ne peut toutefois refléter tous les cas particuliers et donne ainsi des orientations générales,
à nuancer en cas de besoin par une étude spécifique, notamment quand le projet apparaît comme une
réelle œuvre de création.
Fiches disponibles ou prévues:
Le volet paysager du Permis de Construire
L’implantation des constructions
La volumétrie et les niveaux
L’aspect des murs
Les baies et les menuiseries
La couverture
L’utilisation des combles Les couleurs Les clôtures Les coffrets (EDF GDF...)
Les devantures et les enseignes
Les bâtiments agricoles
Les panneaux solaires
La clôture a de tous temps répondu àplusieurs objectifs, tant symboliques que pratiques. Avant tout, elle a un rôle deprotectiondans un sens comme dans l’autre : pénétration de personnes indésirables, perte du bétail, danger de la rue pour les enfants… Elletraduit aussi la richessedu propriétaire, et peut la cacher ou préserver une intimité ou en filtrer le regard par une ferronnerie.
Sous la forme demur continu dans les centres urbains, elle protège le passant et le jardinier du vent, du froid et (ou) du soleil. Dans les villages, à trame plus lâche, elle crée une continuité entre les espaces bâtis et non bâtis, tout en ménageant des échappées vers le paysage.
De nos jours, elle a dépassé son rôle utilitaire, notamment du fait d’une faible hauteur, pour devenir avant tout signe de reconnaissance et d’individualisation. Rares sont lesespaces ouvertsqui ont subsisté, générant ainsi dans, même prévus à l’origine, les lotissements des alignements uniformes.
Comme dans d’autres domaines,la multiplication des produits manufacturésde grande diffusion répondant à la fantaisie de chacun, rompt l’unité sans pour autant éviter labanalisation des paysages.
Dans un souci de qualité du cadre de vie, il nous faut connaître les traditions locales pour nous intégrer dans le cadre bâti environnant sans pour autant refuser les évolutions et adaptations. Même modestes tous travaux altèrent ou au contraire valorisent notre cadre de vie.
Les dispositions traditionnelles
DANS LES VILLES ET LES CENTRESBOURGS
LES CLÔTURES
Desmurs hautsprolongent les volumes bâtis. Les matériaux et les teintes sont identiques : pierres (ou briques en Val de Saône), couvertes en pierre taillée , en lave ou en tuiles, enduits. Lesporchess’inscrivent dans le mur par un linteau droit ou cintré, ou le coupent par deux piliers massifs surmontés de couronnements moulurés. Lesportailssont opaques, en bois ou en métal.
Lorsque le rôle de défense devient moins important,le haut des murs fait place à unegrille; le portail en ferronnerie dessine des motifs délicats. Ces dispositions se généralisent au XIXème siècle, tout en gardant un souci de sécurité: hauteur de 2,4 à 3 m, barreaudage à pointes.
Au XXème siècle, ce modèle se diversifiedans les quartiers nouveaux, le décor dela clôture adopte le stylede la maison : art nouveau, néorégionaliste, rustique, moulé en béton, géométrique, avant de traduire l’éclectisme des catalogues ou de l’autoconstruction.
Dans les lotissements, la clôture reflète l’évolution des tentatives de réglementation: muret bas + clairevoie, puis haie taillée (lauriers puis thuyas ) puis mur plein.
EN ZONE RURALE
La clôture traditionnelle reprend les modèles urbainsen plus ou moins haut et plus ou moins soigné en fonction de la richesse du propriétaire. La dominante est le modèle du XIXème siècle, correspondant à un siècle d’intense construction, mais il ne faut pas négliger lafréquence de lacour ouverteles petits espaces ou lorsque la clôture constituerait une gêne, pour pour la manœuvre des engins.
Lesparcelles non bâtiessont fermées, soit par des murs ou murets (notamment de soutènement des terres) soit par deshaies vives d’espèces locales plus ou moins taillées (reprenant l’esprit du maillage bocager encore présent en Morvan, où les portails sont de simples assemblages de bois). Au XXème siècle, les murets sont parfois surmontés degrilles simples, ou de grillages tendussur des poteaux métalliques.
Signalons enfin la fermeture desclos de vignespar des murs ou murets en pierres appareillées ou montées à sec, percés de portes ou de porches généralement très sobres.
Principes dans un environnement traditionnel
En abord de monument historique et plus généralement dans les centres anciens, l’objectif est de maintenir une qualité d’aspect au moins équivalente à celle existante.
Celleci passe essentiellement par une recherche d’unité avec les caractères dominants du cadre bâti environnant, basée sur le respect des principes analysés cidessus.
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Des solutions actuelles
Contrairement à d’autres domaines, les besoins n’ont pas évolué de manière significative, c’est dans les matériaux et la mise en œuvre que résident les changements. Dans la profusion des produits existants, il convient surtout de faire un choix judicieux.
LA MACONNERIE MIXTE Voile en béton avec un parement en pierre naturelle montée façon pierre sèche...
L’ AGGLOMERE DE CIMENT Il nécessite des fondations conséquentes et des raidisseurs, ce qui ne l’empêche pas de fissurer dès que sa longueur est importante. Par ailleurs, il garde un aspect raide; enfin sa faible épaisseur (agglomérés de 20 ou 27 cm) ne permet pas une couverte importante et crée une tranche maigrelette. L’enduit doit éviter les gros grains (salissures) et les finitions dressées (trop plates).
LA PIERRE ARTIFICIELLE Il convient de distinguer lesmoulages d’éléments anciensen mortier de résines teinté et nuancé, dont l’aspect et le vieillissement sont totalement compatibles avec un cadre ancien, et les faux piliers, placages et
LES GRILLES ET PORTAILS Les fabrications actuelles reprennent généralement des modèles anciens ; il fautopérer une sélectionen fonction : ·des modèles régionaux (cf. page précédente); ·des proportions (hauteur souvent trop faible par rapport à la largeur) ; ·de la section des éléments constitutifs ( souvent trop faible aussi); ·de la modestie du cadre avoisinant (les châteaux sont rares!); ·fiche « les couleurs »).des teintes (cf
LES GRILLAGES Il existe maintenant des fabrications solides, pérennes (métal laqué ou plastifié), mais leur teinte, leur aspect régulier et la section des fers donnent un caractère très artificiel plus adapté à des bâtiments publics qu’à l’habitation. Letreillage traditionnel galvaniséest encore une bonne solution.
LES VEGETAUX Ils présentent denombreux avantages: ·Espèces et teintes variées, possibilité de suivre les saisons ; ·feuilles caduques donnant une transparence hivernale ; ·possibilité d’incorporer des éléments de haute tige et de se raccorder visuellement aux boisements voisins ; ·transition avec les espaces naturels.
DETAILS TECHNIQUES POUR UNE CLÔTURE REUSSIE
Retour du mur en bout sur 60 cm, masquant le manque d’épaisseur; poteaux de forte section.
Face arrière banchée, parement en pierre ou laves.
Grilles et portails de forme simple.
Couverte en laves (pierres plates), en tuiles, en pierre épaisse naturelle ou artificielle (minimum 8 cm) avec une saillie formant goutte d’eau sur les murs enduits, sans saillie sur les murs en pierre, en pierres debout.
Clôture suivant la pente du terrain sans redents.
Nombre de poteaux réduit au minimum, poteaux du même matériau que le reste du mur.
Hauteur minimale de 1,20m, avec un seul matériau pour éviter une échelle trop petite par rap port aux bâtiments.
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