5-Le Rhône et la Saône
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5-Le Rhône et la Saône

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LE RHONE ET LA SAONE A LYON A L’EPOQUE ROMAINE BILAN ARCHEOLOGIQUE Extrait deGallia56, 1999 INTRODUCTION LapresquîleetlesbergesdelaSaôneontété,depuisdeslustres,lelieudenombreusesdécouvertesarchéologiques. Malheureusement, la documentation sur ces découvertes est pratiquement inexistante et notre connaissance se limite le plus souvent à de simples mentions dans leLyon souterraind’Artaud (1846) ou dans l’histoire de Lyon de Steyert (1895). Reconstruire l’histoire de la presqu’île et son évolution morphologique à partir de ces données était une entreprise quasiment impossible. Malgré cela, plusieurs tentatives ont été faites par le passé pour reconstituer la topographie de la presqu’île et surtout le confluent, qui constituait une préoccupation majeure des archéologues lyonnais. Cette question revêtait en effet une grande importance aux yeux de nos prédécesseurs, moins pour ellemême que pour la localisation du sanctuaire fédéral situé« ad confluentem ». L’idée que la presqu’île avait à l’époque romaine une configuration différente n’est pas nouvelle et déjà le R. P. Menestrier (1696) avait envisagé que celleci était constituée de plusieurs îles. Depuis la première moitié du e XIX siècle, bien d’autres hypothèses ont été émises, qui toutes supposaient l’existence d’un ou plusieurs bras vifs, voire de canaux traversant la presqu’île. e Ainsi, dès le début du XIX siècle, Chenavard (1834) nous proposetil, dans la première carte archéologique établiedaprèslesdonnéesdArtaud,unepresquîletraverséepartroiscanaux:lepremieràlahauteurdesTerraux, le second à la hauteur de la rue de Grenette, le troisième enfin à la hauteur de la rue SainteHélène. Cette hypothèse, qui reposait sur l’observation de niveaux d’alluvions et de vides sanitaires d’amphores identifiés à tort comme des épaves, donnait l’image d’une presqu’île fortement structurée par les Romains. Par la suite, plusieurs historiens et archéologues ont émis d’autres hypothèses s’appuyant pour une grande partie sur les vestiges signalés par Artaud, mais aussi sur les textes du haut MoyenÂge, relatifs à des crues. À la suite de Chenavard, MartinDaussigny (18481853) proposa également une presqu’île morcelée en quatre îles par plusieurs canaux : le premier au Terraux, le deuxième à la hauteur de la rue Grenette et de la rue Dubois, le troisième aux Jacobins et le quatrième enfin au niveau des rues Sala et SainteHélène. Toutefois, il estimait qu’il ne s’agissait pas de confluents mais de « canaux naturels agrandis pour les besoins du commerce » en 1 considérant qu’il n’existait qu’un seul vrai confluent . Le baron Raverat (1880), critiquant les hypothèses de ses prédécesseurs, proposa de localiser le sanctuaire sur le coteau de SaintSébastien et restitua la presqu’île occupée par plusieurs îles. Par la suite, Allmer et Dissard (1887) ont repris l’hypothèse d’un canal artificiel reliant le Rhône et la Saône à la hauteur des Terraux, mais ont situé le confluent proprement dit plus au sud, au niveau de la place des Cordeliers, ensupposantunbrasdeSaônetraversantlapresquîleenobliquedelarueMercièreàlHôtelDieu.
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