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Un bref commentaire sur le titre :  Gouvernance dans un marché mondialisé » Roger Guesnerie Collège de France and Paris School of Economics Decembre 2007 Gouvernance, dabord. anciennement dit le Robert, bailliages de lArtois et de la Flandre. Voilà qui nest pas incongru à Bruxelles. Aujourdhui, cest un anglicisme, synonyme de gouvernement mais dont la connotation est différente. Le gouvernement évoque plutôt la forme de pilotage des Etats-Nations, la gouvernance évoque le gouvernement de lentreprise ou, cest mon sujet, les formes de coopération internationale qui dessinent une alternative à un gouvernement mondial. Cest que le marché est lui aujourdhui mondialisé, cest la seconde partie de mon titre. Ce ième marché mondialisé est la toile de fond de la vie sociale de ce début de 21siècle, il ne résume pas la mondialisation, il nen est que lun des aspects. La mondialisation nest pas seulement celle des échanges mais celle de linformation, celle des cultures, cest donc un  fait social total ». Mon premier avertissement découle de cette observation. Si léconomiste que je suis peut légitimement en appeler à sa discipline pour parler du marché mondialisé, il ne peut prétendre à aucun monopole sur le thème de la gouvernance, une question qui appelle des réflexions croisées qui sont loin dêtre strictement économiques. Cest en pleine conscience des risques quil y a à saventurer hors de son champ de compétence que jaborde cet exposé. Une manière de limiter ces risques est de mettre laccent sur les problèmes de la gouvernance économique du marché mondialisé. Cest ce que je ferai. Sans doute faut il rappeler que la mondialisation des échanges à laquelle nous assistons nest pas une première historique. La mondialisation du 19éme siècle, dont on fait dater lessor de labrogation de la loi sur les céréales en 1846 en Angleterre, prend appui sur le fantastique développement des transports au cours du siècle et en particulier de sa seconde partie – canaux, chemin de fer, marine à vapeur. Elle a mis en communication les marchés de biens, et en particulier les marchés de produit agricoles au sein dun espace que les historiens économistes Jeffrey Williamson et John ORourke appellent léconomie Atlantique et qui recouvre approximativement lactuel OCDE. Les écarts tarifaires ont ainsi été spectaculairement réduits. (Odessa). En même temps, les marchés financiers, étaient, si lon ième juge lintégration par les ratios statistiques standards,plus intégrés à la fin du 19siècle quils ne le seront un siècle plus tard. Lobjectif de cette communication nest pas de mettre en regard et de comparer notre mondialisation, appelons là la seconde première mondialisation, à celle qui a précédé, qui serait donc la première mondialisation dénomination contestable dans lhistoire longue, mais à laquelle je me tiendrais pour la simplicité. Ces deux épisodes de mondialisation ont des points communs : ilsreposent lun et lautre sur la conjonction de labaissement des coûts de transports et lérosion des protections tarifaires. Ce second facteur, tiré par le démantèlement des tarifs douaniers quont déterminé la multiplication des accords dans le cadre du GATT, paraît aujourdhui dominer le premier qui était plus décisif lors de la première mondialisation.. Bien entendu dans sa forme, la
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