Malgré l’engouement observé pour la participation et la concertation, assez peu de travaux se sont intéressés à l’évaluation de ces processus. Celle-ci interroge tout à la fois les méthodes et les pratiques et pose de multiples questions quant aux objectifs, aux postures et aux outils, comme en témoigne les quelques repères suivants :
·« Evaluer quoi ? » :enjeux de participation peuvent être soumis à évaluation Quels ? Quelles perceptions de la « participation » peuvent ainsi se distinguer ? Comment les « classer » (y a-t-il une échelle de la participation ?) ? ·? »par qui « Evaluer En quoi le profil departicipation » ? : Qui a besoin d’évaluer la « l’évaluateur entraîne-t-il/justifie-t-il ou pas des objectifs ou des méthodologies différents… ou pas ? ·« Evaluer comment ? »: Parmi toutes les différents approches méthodologiques de l’évaluation de la participation, peut on construire un cadre typologique permettant de visualiser les différences entre approches ? En réponse à ces questions, le séminaire a été organisé autour de trois interventions, suivies d’un débat : ·conférence introductive « Une : une synthèse de laÉvaluation de la participation littérature éclairée par des interrogations de terrain » par Béatrice Blatrix, Chercheur.
·l’évaluation dans les Une présentation Yorck von Korff de la société Lisode sur « processus participatifs comme "outils" de renforcement des consensus »
· Une présentation d’éclairages méthodologiques issus de travaux récents de thèse par Syndhia Mathé, sur la question des indicateurs de mesure de la gouvernance à 1 travers une revue et une typologie des indicateurs de gouvernance
1 A noter qu’une seconde intervention était prévue par Cécile Barnaud, sur le cadre d’analyse des jeux de pouvoir dans les dispositifs participatifs. Mais l’intervenante a été bloquée du fait de la fermeture des aéroports liée au volcan islandais. 1