Né de la fusion entre la BDPME, l'Anvar (valoritsation de l'innovation et de la recherche) et la Sofaris (garanties bancaires), Oséo s'est imposé depuis la crise comme le levier de relance des entreprises le plus efficace. Avec des moyens considérablement augmentés en 2010, l'établissement financier a pu accompagner 80.000 entreprises pour 29 milliards d'euros de financement (soit 16% de croissance par rapport à 2009). Ce montant se répartit selon les différentes missions d'Oséo : - 1,9 milliard d'euros pour les projets innovants ; - 9,2 milliards d'euros de prêts garantis ; - 9 milliards d'euros de financement en partenariat avec les banques ; - 7,2 milliards d'euros de créances publiques financées.
Pour 2011, François Drouin, P-DG d'Oséo, a annoncé une orientation pour «consolider la reprise via les "3i", innovation, investissement et international».Près de 2,5 milliards d'euros supplémentaires ont été confiés à Oséo dans le cadre du programme d'investissements d'avenir pour stimuler la compétitivité des entreprises dans les deux ans à venir, dont notamment : - 1 milliard d'euros de Contrats de développement participatif pour renforcer le haut du bilan des entreprises à potentiel ; - 500 millions d'euros de Prêts verts bonifiés ; - 200 millions d'euros d'Aides à la réindustrialisation ; - 300 millions d'euros pour les Projets R&D structurants des pôles de compétitivité ; - 300 millions d'euros pour le renforcement de la compétitivité des PME et des filières industrielles.