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lettre d’infon°51Après le carton rouge du 24 juin, ne pas laisser retomber la pression !La journée de grève et de manifestation du 24 juin contre Construire une riposte d’ensemble vers la grève le projet de loi sur les retraites marque un tournant dans la générale :mobilisation. Le nombre de grévistes dans le secteur privé, Pour faire échouer ce gouvernement, il faut taper encore comme dans le public, les deux millions de manifestants plus fort. Pendant l’été, les initiatives doivent se poursuivre dans tout le pays, tout indique qu’un saut qualitatif dans tout le pays comme le proposent les collectifs important a été franchi dans la construction du rapport de unitaires Attac-Copernic avec les rassemblements des forces. “ lundis au Soleil ”. Mais aussi autour du 13 juillet, lors de Malgré la date tardive, les cortèges ont été partout la présentation en conseil des ministres du projet de loi.beaucoup plus importants que le 27 mai, de deux à trois Les manifestants du 24 juin n’étaient pas dans la rue pour fois plus nombreux. L’ensemble des manifestants avait un baroud d’honneur, un petit tour et puis s’en vont. Cette un seul mot d’ordre : “ Retrait du projet de loi ”. Il est journée n’est qu’un début. Une idée gagne du terrain : il clair que le projet de loi présenté par le gouvernement est possible de se battre et, pourquoi pas, de faire reculer a provoqué un choc, un sursaut. Le 24 juin a redonné ce gouvernement, imposer le retrait du projet de loi ! Mais, ...

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Langue Français

Extrait

lettre d’info
n°51
La journée de grève et de manifestation du 24 juin contre
le projet de loi sur les retraites marque un tournant dans la
mobilisation. Le nombre de grévistes dans le secteur privé,
comme dans le public, les deux millions de manifestants
dans tout le pays, tout indique qu’un saut qualitatif
important a été franchi dans la construction du rapport de
forces.
Malgré la date tardive, les cortèges ont été partout
beaucoup plus importants que le 27 mai, de deux à trois
fois plus nombreux. L’ensemble des manifestants avait
un seul mot d’ordre : “ Retrait du projet de loi ”. Il est
clair que le projet de loi présenté par le gouvernement
a provoqué un choc, un sursaut. Le 24 juin a redonné
confi ance et indique que tout est encore possible.
Ce gouvernement est illégitime
Le gouvernement misait sur la coupe du Monde de Football
et l’approche de la période estivale pour “ endormir ” la
majorité de la population : il en est pour ses frais ! Face
à cette mobilisation d’ampleur, le gouvernement reste
droit dans ses bottes. Selon Fillon et Woerth, “ aucune
mobilisation ne réglera le problème démographique que
pose la question des retraites ” affi rmant ainsi que la
mobilisation “ ne change évidemment rien à la volonté
du gouvernement ” d’augmenter l’âge légal du départ à la
retraite. Et pourtant, on le voit : ce gouvernement est de
jour en jour plus illégitime. Après avoir été sanctionné dans
les urnes, il est rattrapé par les affaires comme le montre
l’affaire de fraude fi scale Bettencourt-Woerth, symbole des
liens privilégiés entre ce gouvernement de droite et les
classes dirigeantes capitalistes.
nos vies valent plus que leurs profits
Après le carton rouge du 24 juin,
ne pas laisser retomber la pression !
Construire une riposte d’ensemble vers la grève
générale :
Pour faire échouer ce gouvernement, il faut taper encore
plus fort. Pendant l’été, les initiatives doivent se poursuivre
dans tout le pays comme le proposent les collectifs
unitaires Attac-Copernic avec les rassemblements des
“ lundis au Soleil ”. Mais aussi autour du 13 juillet, lors de
la présentation en conseil des ministres du projet de loi.
Les manifestants du 24 juin n’étaient pas dans la rue pour
un baroud d’honneur, un petit tour et puis s’en vont. Cette
journée n’est qu’un début. Une idée gagne du terrain : il
est possible de se battre et, pourquoi pas, de faire reculer
ce gouvernement, imposer le retrait du projet de loi ! Mais,
pour cela, il faut préparer un mouvement d’ensemble, une
grève générale, un affrontement avec ce gouvernement.
C’est le rapport de forces qui obligera le gouvernement
à céder.
Dans ce sens, c’est lors du démarrage du débat
parlementaire en septembre que nous devons construire
une mobilisation encore plus forte pour faire échouer ce
gouvernement qui, à l’inverse de Robin des Bois, vole les
pauvres pour donner aux riches.
M
EADWESTVACO
E
MBALLAGE
: 260
EMPLOIS
SUPPRIMÉS
.
Nous étions une centaine ce mardi 22 juin devant le siège
de Meadwestvaco Emballage à Maurepas (Yvelines), pour
crier notre colère contre la direction du groupe qui a décidé
de fermer le site de Châteauroux, privant 260 familles de
toute ressource. Après avoir sonorisé la place devant le
siège, nous avons informé largement les usagers de la
Nationale 10 étroitement surveillés par la police nationale.
Courageusement, la direction avait décidé au dernier
moment de déplacer la réunion extraordinaire du comité
d’entreprise européen à Paris. Tout, plutôt que de risquer
d’affronter la colère des travailleurs et se trouver dans
l’obligation de fournir des explications à une fermeture de
site et des licenciements uniquement justifi és par la course
au profi t. Pourtant la direction s’était engagée en juin 2009
au maintien de l’emploi pendant cinq ans, par un accord
d’entreprise signé en présence du préfet de l’Indre. Mais
qui peut encore croire des employeurs aux yeux rivés sur la
courbe de leurs profi ts et qui souvent ne s’engagent que le
temps de toucher des subventions de l’État ?
Imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publique
100%
site local
: www.npa18.org
contact local
: npa@bourges18.fr
Didier : 06 83 85 32 83
OGM :
L
EMPIRE
CONTRE
ATTAQUE
!
La Commission européenne propose d’assouplir les règles
d’autorisation des plantes génétiquement modifi ées en
échange d’un droit pour chaque État d’en refuser la culture
sur son sol.
Sous des couverts démocratiques, cette tactique vise en
fait à augmenter la culture et la consommation des OGM en
Europe.
D’après les sondages, la majorité des citoyens européens
ne veulent pas d’OGM, ni dans leurs champs ni dans leurs
assiettes. De plus en plus d’États de l’Union européenne
(UE) se montrent réticents à autoriser les OGM. La
Commission européenne s’acharne donc à essayer de les
imposer, pour le plus grand intérêt des multinationales de
l’agroalimentaire. Elle vient d’autoriser trois variétés de
maïs transgéniques de Monsanto ainsi que la pomme de
terre transgénique Anfl ora de BASF, malgré l’opposition de
nombreux pays. Et trois nouvelles demandes d’autorisation
de maïs OGM sont en attente (Bt11 de Syngenta, Bt 1507 de
Pioneer, reconduction du Monsanto 810).
Pour sortir de ce qu’elle considère comme une « impasse »
dans le dossier des OGM, la Commission prévoit une plus
grande fl exibilité dans les procédures d’autorisation de
culture et de commercialisation. Son projet cherche à aider
ceux qu’elle considère comme les « victimes » du système
actuel : les entreprises de biotechnologie et les agriculteurs
favorables aux OGM… Il s’agit de permettre d’accélérer les
autorisations par l’Europe, avec moins de contrôles, en
échange de la création d’une clause de sauvegarde pour
chaque État membre qui serait libre d’autoriser ou non la
culture et le commerce des OGM sur son territoire.
Ce n’est qu’un nouveau marché de dupes pour imposer ce
que la majorité de la population refuse.
La possibilité d’interdire sur un territoire la culture d’OGM
existe déjà par le biais des clauses de sauvegarde, comme
celles mises en place par la France pour le maïs Mon810.
Ces clauses, basées sur des éléments scientifi ques, ont été
systématiquement contestées par l’Autorité européenne de
sécurité des aliments (Efsa), responsable des expertises au
niveau européen.
Si les arguments utilisés pour interdire la culture ou
l’importation d’OGM portent sur la coexistence avec les
plantes non OGM ou les impacts socio-économiques,
ils peuvent être considérés comme politiques et non
scientifi ques. De ce fait, ils peuvent faire l’objet d’une
attaque de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ce genre de procédures a déjà été engagé par l’OMC contre
l’UE, à la demande des États-Unis et du Canada. Avec cette
possibilité d’interdiction nationale, la Commission renvoie
sur les États membres de telles procédures engagées à
l’OMC.
Le projet de la Commission permettra aussi de favoriser
les importations d’OGM en Europe. La Commission aurait
ainsi toute liberté pour autoriser ces importations, pour
synchroniser les autorisations européennes avec les
autorisations états-uniennes. Elle éviterait ainsi le renvoi
des importations d’OGM non autorisés en Europe, comme
ce fut notamment le cas avec les riz transgéniques en 2006
et 2007.
Elle pourrait aussi en profi ter pour écarter les États
membres des procédures d’autorisation en modifi ant le
système de vote et, par exemple, en n’impliquant plus le
conseil des ministres européens et ne consultant jamais
le Parlement.
Quant à la population, il ne lui resterait
qu’à obéir : mange et tais-toi !
L
A
B
RETAGNE
N
EST
PAS
UNE
PORCHERIE
Le 16 juin, l’Assemblée nationale a cédé devant
l’offensive des organisations professionnelles du cochon.
À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le
Fur (UMP), un amendement relève désormais le seuil
d’autorisation, pour les porcheries, de 450 à 2 000 places,
et pour les poulaillers, de 30 000 à 40 000 places. L’État se
priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de
lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À
l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où
les algues bleues (cyanobactéries) prolifèrent dans nos
rivières, cette loi du lisier maximum serait une trahison
des engagements pris par le gouvernement pour lutter
contre ces pollutions, et une capitulation en rase campagne
devant les pollueurs. Une pétition a été lancée par un
collectif d’associations pour demander le retrait de cet
amendement et pour dire aux parlementaires que la
Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité
et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer
le nombre de cochons (600 au km2 en Côtes-d’Armor pour
une moyenne nationale de 50), et non permettre son
augmentation clandestine.
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