L action du programme Ecovida, au cours de sa première année d

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L''action du programme Ecovida, au cours de sa première année d

Anyae - Ernest Michel

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Association Citoyens d e la T erreBilan Programme ECOVID A 2003/2004A ssociation Loi 1901C/o In ter- M ade, cou veuse d ’a ctivité32 r ue de Crimée, 13003 M arseillewww.ci toyensdelaterre.o rgAssociation Citoyens de la TerreBilan du programme EcovidaD e septembre 2003 à août 2004, l’a ssociation Citoyens de la Terre a mis en place lapremière pha se d u pro gramme Ecovida s ur l e terr itoire i ndigène B runca.L'object if de ce programme est de soutenir les acteurs indigènes locaux dans laréalisation d 'actions d e dévelo ppement so utenable d e le ur terri toire.Cette phase de lancement a pu être réalisée grâce à une recherche-a ction ducoordinateur de l'association en mission sur place dans la communauté indigène deRey C urré pend ant u n an . L'a ssociation a a insi touj ours ag i e n r elation étroite ave c le sacteurs et les représentants politiques locaux, dans une démarche respectueuse,progressive et transparente pour la population locale. D ans un contexte politique etsocioculturel difficile, cette présence constante du coordinateur sur le terrain apermis de créer avec les communautés locales une relation de confianceindispensable à la pé rennisation de s a ctions en gagées.Le s moyens humains et logistiques disponibles localement ont ainsi permis cetteannée à l'a ssociation d’e ffectuer le s a ctions s uivantes :• réaliser un diagnostic précis du territoire Bru nca, au niveau politique,socioculturel, éc onomique et e nvironnemental• ...

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Association Citoyens de la Terre

Bilan Programme ECOVIDA 2003/2004

Association Loi 1901 C/o Inter-Made, couveuse d’activité 32 rue de Crimée, 13003 Marseille www.citoyensdelaterre.org

Association Citoyens de la Terre

Bilan du programme Ecovida

De septembre 2003 à août 2004, l’associationCitoyens de la Terremis en place la a première phase du programmeEcovidasur le territoire indigène Brunca. L'objectif de ce programme est de soutenir les acteurs indigènes locaux dans la réalisation d'actions de développement soutenable de leur territoire.

Cette phase de lancement a pu être réalisée grâce à une recherche-action du coordinateur de l'association en mission sur place dans la communauté indigène de Rey Curré pendant un an. L'association a ainsi toujours agi en relation étroite avec les acteurs et les représentants politiques locaux, dans une démarche respectueuse, progressive et transparente pour la population locale. Dans un contexte politique et socioculturel difficile, cette présence constante du coordinateur sur le terrain a permis de créer avec les communautés locales une relation de confiance indispensable à la pérennisation des actions engagées.

Les moyens humains et logistiques disponibles localement ont ainsi permis cette année à l'association d’effectuer les actions suivantes : · réaliser un diagnostic précis du territoire Brunca, au niveau politique, socioculturel, économique et environnemental · déterminer les besoins spécifiques des organisations indigènes · réaliser des actions de développement soutenable de leur territoire : renforcement des capacités locales, éducation à l'environnement, gestion des déchets, valorisation de leur patrimoine culturel. · initier la mise en place d'un programme de volontariat international · étudier les possibilités de développement d'un projet de tourisme responsable et solidaire.

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1. Diagnostic du territoire Brunca

Partenaires-Sources: CEDIN (Centre de Développement Indigène), Francisco Corrales, directeur du musée National du Costa Rica, José Luis Amador, Daniel Rojas, Vania Salano, anthropologues, Wim Dierckxsens, Daniel Camacho, sociologues, Andrea Botey, psychologue, Joel Mora, Association Mesa Indigena, FECON (fédération Costaricienne d'associations environnementales), ONG Swiss Contact, MINAE (ministère de l'environnement et de l'énergie Costaricien),

Sur le plan sociologique Les indigènes du territoire Brunca sont dénommésBorucas. Ils représentaient une population de 3936 personnes en l'an 2000. La majeure partie de cette population se concentre dans les communautés de Rey Curré et Boruca. Les anthropologues qualifient lesBorucasde population « transculturisée » et assez développée. L'une de ses faiblesses a été la perte récente et rapide de son langage d'origine (toute la communauté parle espagnol), mais ce processus est freiné depuis une dizaine d'années par la présence de professeurs de langue Brunca dans les écoles des communautés. Les communautés sont menacées par la pauvreté, l'alcoolisme, la fuite des jeunes, une estime de soi faible des individus, des divisions internes et une dépendance vis à vis de l'extérieur. Leurs aspirations concernent la consolidation et le respect de leur identité ethnique, de leur territoire (environnement et symboles) et de leurs valeurs spirituelles, ainsi qu'un développement économique respectant leur culture.

Sur le plan culturel Le territoireBrunca possède un patrimoine culturel indigène très riche: le lieu est habité depuis plus de 10.000 ans, et possède environ 2000 sites archéologiques précolombiens sur son territoire, un artisanat spécifique ainsi qu'une cuisine ancestrale. Les habitants ont une grande connaissance des plantes médicinales locales et célèbrent des fêtes traditionnelles (les « Diablitos », les « Negritos ») qui expriment leur histoire et leurs coutumes. Cette culture est cependant menacée aujourd'hui par la situation de pauvreté et l'absence de débouché économique au sein du territoire: les jeunes indigènes se trouvent souvent en « crise identitaire » entre leur culture traditionnelle et la culture de l'économie de marché, prépondérante au Costa Rica, qui les fascine et les éloigne de leurs valeurs ancestrales.

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Sur le plan environnemental Les réserves indigènes font partie des zones naturelles protégées du Costa Rica. Cette région a cependant connu dans les années 70 une période d'élevage intensif, qui a entraîné une déforestation importante. De plus, le bois reste une ressource économique intéressante et certains propriétaires terriens sont tentés de déboiser leurs parcelles. Certaines sources d'eau se tarissent en période sèche à cause de cette déforestation. Une prise de conscience de cette situation entraîne actuellement une volonté de reforestation et de régénération des espaces naturels de la part des communautés elles-mêmes.

Sur le plan politique Chaque réserve indigène possède une certaine autonomie et fonctionne selon une démocratie participative à l’échelle du Territoire Indigène: l’A.D.I. (Association de Développement Intégral) constitue le gouvernement local: elle est formée de 7 membres issus de la communauté et elle est renouvelée tous les 4 ans. L’ I.C.E. (Institut Costaricien d’Electricité) est en train de réaliser des études d'impacts pour l’implantation d’un barrage hydroélectrique près du bassin du fleuve Térraba. Ce barrage aurait pour conséquence l’inondation de toute la vallée et le déplacement de la population de la communauté indigène de Rey Curré. Celle-ci est opposée à ce projet car il signifie pour elle la perte de son patrimoine naturel et culturel auquel elle attache une valeur spirituelle très profonde.

Sur le plan de la gouvernance communautaire Les actions communautaires initiées par les responsables locaux sont souvent caractérisées par un manque de gestion, de coordination et de communication auprès de la communauté. Il en résulte une grande difficulté à faire fonctionner une véritable démocratie participative et mobilisatrice. En conséquence, la population s'implique peu dans ces actions collectives et une rupture s'installe entre les décideurs et la population.

Sur le plan économique Cette région est l'une des plus pauvres du pays car elle fonctionne sur des micro-économies locales basées sur la vente de services et produits agricoles (mais, riz, fruits), d'artisanat, et de bois. La majorité de la population possède une activité professionnelle instable. Cette situation permet actuellement à la population de vivre de façon précaire mais n'offre pas aux jeunes de perspectives d'avenir pour la conservation de leur culture et de leurs terres ancestrales.

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Cette région n'a donc pas les moyens de résister à la pression économique extérieure ressentie sur le territoire en raison du projet hydroélectrique gouvernemental « Boruca ».

2. Les besoins spécifiques des communautés locales Partenaires: ADII de Rey Curré et Boruca, association ASJOB (jeunes de Boruca), groupe de femmes artisanes AMAB.

A partir du diagnostic territorial, l’association a déterminé avec les acteurs locaux des actions à mettre en place pour répondre aux besoins des communautés : · Renforcement des capacités locales en gestion, coordination, communication, pour développer la gouvernance communautaire · Education à l’environnement · Gestion des déchets et de l’eau · Régénération des espaces naturels, reboisement · Mise en valeur du patrimoine culturel indigène.

Voici les actions qui ont pu être réalisées cette année par l'association Citoyens de la Terre.

3. Les actions du programme Ecovida

3.1. Le renforcement des capacités locales Soutien direct à la communauté - Aide à l'amélioration de la qualité de vie: soutien à des actions d'assainissement de l'habitat, accompagnement administratif à des personnes non qualifiées et démunies (par exemple pour l'obtention de documents de sécurité sociale permettant un suivi médical gratuit), élaboration et installation de deux bancs en bois dans les abris bus du village. Résultat:la communauté a pris conscience d'un certain nombre de carences, en particulier sur le fonctionnement des comités chargés de répondre aux problématiques sociales de la communauté.

- Soutien logistique à la recherche et à l’élaboration de documents d’information sur le contexte socioculturel et historique de la communauté de Rey Curré, destinés à sensibiliser les touristes et les visiteurs. Résultat: archivage d'une documentation utile à la transmission et à la valorisation du patrimoine historique et culturel de la communauté.

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- Transfert de compétences informatiques à un jeune leader de la communauté ; cette initiation d'une personne-ressource est intéressante pour la pérennité des actions du programme.

Soutien à la gouvernance communautaire Partenaires :radio communautaire de Boruca, ADII de Rey Curré, MIEL, FECON, Fondation CEPPA, CEDIN, Joel Mora (indigène de Rey Curré expatrié en France).

· Achat et installation dans le village de deux tableaux d’informations communautaires Résultat:meilleure communication interne au sein de la communauté. · Soutien à l’organisation d’un Forum d’information sur le Projet Hydroélectrique Boruca Résultat:entre la communauté et les institutions nationales pour connexion une meilleure transparence de ce projet gouvernemental. · Soutien organisationnel au Patronat Scolaire dans sa recherche de fonds · Soutien administratif au groupe de femmes MIEL (Mujeres Indigenas con Espiritu de Lucha) dans la réalisation de leurs actions locales. · Soutien et conseil auprès du groupe coopératif COOPESRIT en terme de gestion et de coordination. Résultat:du partenariat avec les institutions locales et les renforcement associations de femmes les plus représentatives de la communauté

Mise en place du programme de volontariat · Elaboration de fiche-missions répondant aux besoins spécifiques des communautés de Boruca, Rey Curré, et Térraba · Mise en place d'un programme de recrutement de volontaires internationaux par le site Internet de l’association. Résultat :- 25 demandes internationales de renseignements pour participer au programme de volontariat Ecovida en 2005. - 2 volontaires sont partis en mission sur place pour soutenir les organisations locales dans leurs actions environnementales. -1 volontaire en mission sur place du 15 septembre au 15 décembre 2004 pour un soutien à la gestion et à l'organisation des associations locales et pour préparer la mise en place du programme de tourisme responsable « Ethico-tourisme ».

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3.2. La gestion des déchets Partenaires:Institutionnels (JUDESUR, le MINAE, municipalité deSan Isidro,) Organisations locales: ONGs FECON, ACIAR, CEDIN, Fondation YISKI, UNAPROA, Swiss contact, ARADIKES

· Mise en place d’un service de récupération des piles usagées dans la communauté de Rey Curré

· Ramassage de déchets et sensibilisation avec des adultes du village Activité d’éducation environnementale auprès des enfants de la communauté : -ramassage de déchets ; -cours théoriques sur les déchets et l'intérêt du recyclage ; -élaboration et installation avec les enfants de trois panneaux incitant au recyclage des déchets près de l’école (en espagnol, anglais et Brunca) ; -achat et décoration de trois containers en plastique destinés à recevoir les déchets recyclables dans l’école ; -mise en place d’un « micro-centre » de récupération et de tri des déchets dans l’école ; -transport et vente des déchets recyclables dont le bénéfice est redistribué à l’école. Résultat:changement d'attitude de la population vis à vis des déchets; prise de conscience progressive de la communauté vis à vis des problèmes de pollution. · Soutien au programme communautaire de signalétique environnementale au sein du village : élaboration de 5 panneaux et installation de 5 poubelles métalliques dans le village incitant au dépôt d’ordures dans les poubelles. Résultat:prise de conscience de la communauté et réduction des décharges sauvages · Transport de 600 kg de verre à un centre de recyclage situé à 100 km du village Résultat:atténuation de la pollution (visuelle et sanitaire) dans le village · Etude pour la mise en place d'un projet régional de gestion des déchets : -Besoin de micro-centres de tri au sein des communautés locales -Besoins en formation de coordinateurs locaux -Détermination d'un lieu stratégique de stockage des déchets -Contact de partenaires pour ce projet Association Loi 1901 7 C/o Inter-Made, couveuse d’activité 32 rue de Crimée, 13003 Marseille www.citoyensdelaterre.org

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3.3. La gestion de l'eau · Soutien administratif au Comité des Eaux du village (Comité deCañería) Résultat :création d'une base de données regroupant les bénéficiaires du système local d'approvisionnement en eau.

· Etude des besoins spécifiques à la communauté deRey Curré: -Remplacement du réservoir de captation et des canalisations d'eau, non adaptés au niveau actuel de consommation de la communauté -Education de la population à une maîtrise de la consommation en eau. -Gestion et coordination du Comité des Eaux

3.4. Le reboisement Partenaires :MIEL, ADIRey CurréetBoruca, FECON, MINAE · Localisation des zones sensibles · Etude des besoins sur le territoire : -Protection et régénération des zones autour des sources d'eau potable -Plantation d'arbres endémiques pour fournir la matière première nécessaire à l'artisanat local. -Education de la population à la gestion des ressources en bois. -Gestion et coordination d'un programme de reboisement qui va être mis en place par le groupe de femmes MIEL et financé par le PNUD.

3.5. Préservation et valorisation du patrimoine culturel local · Organisation et soutien à une action de nettoyage de l’ancien cimetière indigène précolombien · Soutien à l’élaboration d’un ranchito traditionnel protégeant la sphère de pierre précolombienne du village. · Soutien au transport de pierres destinées à compléter le chemin d’accès aux pétroglyphes précolombiens du village. Résultat:valorisation du patrimoine culturel de la communauté pouvant être exploité pour un programme écotouristique.

3.6. Etude pour la mise en place du projet « Ethico-tourisme» · Détermination des besoins des organisations locales en formation, gestion, coordination pour mettre en place des activités touristiques. · Détermination des sites archéologiques et des itinéraires naturels et traditionnels pouvant être valorisés pour une activité touristique Association Loi 1901 8 C/o Inter-Made, couveuse d’activité 32 rue de Crimée, 13003 Marseille www.citoyensdelaterre.org

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· Prise de contact avec les organisations de la région Brunca intéressées pour développer ce type de tourisme: ONG ARADIKES, CEDIN, ADI de Rey Curré et de Boruca, Association culturelle Terribe, Rincon Ecologico à Terraba, Association Finca Sonador, Centre de documentation pour les Ethnies, Fondation Durika. · Prise de contact avec des partenaires potentiels pour la formation, l'élaboration de produits touristiques et un contrôle-qualité de ces produits: Institut Costaricien du Tourisme (ICT) et association ACTUAR.

4. Points de vue et bilan des partenaires locaux Le point de vue final des partenaires locaux s'est révélé très positif et encourageant pour la suite du programme Ecovida.

Ecovida, selon eux, a permis d’obtenir les résultats suivants: · Connexion entre l'effort communautaire local et des initiatives régionales ou nationales. · Appropriation par la communauté de certaines actions du programme, · Changement de comportement d'une partie de la communauté en faveur d'une préservation de leur environnement, en particulier au niveau de la récupération et du tri des déchets. · Renforcement des organisations et des initiatives locales en terme de gestion et de coordination. · Prise de conscience par les représentants politiques des carences de la communauté en terme de système de solidarité interne.

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Conclusions et orientations pour la deuxième phase du programme Ecovida Facteurs de contraintes Outre le manque de moyens financiers de l’association cette année qui a réduit la marge d’action et a freiné par conséquent la mise en place du programme sur le terrain, les facteurs de contrainte rencontrés sont principalement liés à la situation actuelle des communautés indigènes: · Le manque de moyens logistiques sur place a ainsi rendu difficiles les conditions de recherche et de réalisation des actions d'Ecovida. · Le manque de coordination, de gestion et de communication de la plupart des organisations locales a freiné également la réalisation et l'avancement de certaines actions · Enfin, les contextes socioculturel et économique indigènes particulièrement difficiles, ainsi que le manque de gouvernance communautaire, ont limité l'implication de la population dans les actions de développement local.

Facteurs de réussite Ces facteurs de réussite sont liés à la présence permanente sur le terrain de l'association. Cette présence a permis de mener à bien les actions suivantes: · un diagnostic précis du contexte local, afin de connaître les besoins prioritaires de la population et de construire une relation de confiance avec les acteurs locaux · l'instauration d'un relais entre la communauté et les organisations régionales impliquées dans des projets de grande ampleur (gestion des déchets, reboisement, forums régionaux) · la préparation d'actions régionales de plus grande envergure comme la gestion des déchets pour toute la zone sud et l'organisation d'un tourisme responsable et solidaire au sein du territoire Brunca · une prise de contact avec l'ensemble des acteurs importants du territoire indigène, afin de pouvoir coordonner et réaliser avec eux des actions de développement soutenable.

Orientations pour la deuxième phase du programme Cette deuxième phase, initiée au mois de septembre 2004 avec le départ àRey Curréla de volontaire Inka Himanen, se construit autour des orientations suivantes: · Renforcement des compétences locales: transfert de compétences en informatique, gestion humaine et financière, management de projet par le recrutement et l'envoi de volontaires internationaux. · Renforcement des moyens logistiques locaux (bureautique, matériel pédagogique) · Développement de la gouvernance communautaire par la création d'un centre de ressources et d'informations permettant le renforcement de la communication interne à la communauté et de son fonctionnement participatif. · Soutien au développement local par l'appui à la réalisation de projets de reboisement et de gestion des déchets. · Soutien au développement économique local par l’organisation d'un projet de tourisme responsable et solidaire sur le territoire Brunca.

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