Etude d affinement de la carte de la pauvreté
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Djamel Ould Abbès «Amélioration des conditions de vie dans 130 communes parmi les 176 les plus pauvres» El moudjahid :18/10/2006. Quelque 130 communes parmi les 176 pauvres concernées par l’étude d’affinement de la carte de pauvreté réalisée en 2005 par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), connaissent une amélioration dans les conditions de vie, a annoncé hier à Alger, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès. "Le bilan réalisé par les dernières enquêtes sur la carte de la pauvreté en Algérie, démontre que 130 communes parmi les 176 communes pauvres ont connu une amélioration de leur niveau de vie ", a indiqué M. Ould Abbès, dans une déclaration à la presse, en marge d’un atelier de restitution des résultats de l’étude 2005 de l’ANAT. M.Ould Abbés a affirmé qu’il reste 46 communes très pauvres, identifiées par l’enquête, qui sont rurales, enclavées et éloignées de tout développement. Dans ce contexte, M.Ould Abbès a souligné que les "programmes d’aides sociales se concentrent dans les méthodes d’accompagnement et pas dans l’assistanat". "Un projet sera présenté prochainement sur la réorganisation du micro-crédit, intitulé «la Micro-finance» pour permettre aux familles rurales d’accéder aux accompagnements et aux soutiens, visant l’éradication de la pauvreté", a ajouté le ministre. Il a relevé qu’une amélioration constante dans le domaine social est ...

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Djamel Ould Abbès
«Amélioration des conditions de vie dans 130 communes
parmi les 176 les plus pauvres»
El moudjahid :18/10/2006.
Quelque 130 communes parmi les 176 pauvres concernées
par l’étude d’affinement de la
carte de pauvreté réalisée en 2005 par l’Agence
nationale de l’aménagement du territoire
(ANAT), connaissent une amélioration
dans les conditions de vie, a annoncé hier à Alger,
le ministre de l’Emploi
et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès.
"Le bilan réalisé par les dernières enquêtes sur la carte de la pauvreté
en Algérie,
démontre que 130 communes parmi les 176 communes pauvres
ont connu une
amélioration de leur niveau de vie ", a indiqué M. Ould Abbès, dans une déclaration à la
presse, en marge d’un atelier de restitution des résultats
de l’étude 2005 de l’ANAT.
M.Ould Abbés a affirmé qu’il reste 46 communes très pauvres, identifiées par l’enquête,
qui sont rurales, enclavées et éloignées de tout développement.
Dans ce contexte,
M.Ould Abbès a souligné que les "programmes d’aides
sociales se concentrent dans les
méthodes d’accompagnement et pas dans l’assistanat". "Un projet sera présenté
prochainement sur la réorganisation du micro-crédit, intitulé «la Micro-finance» pour
permettre aux familles rurales d’accéder aux
accompagnements et aux soutiens, visant
l’éradication de la pauvreté", a ajouté
le ministre.
Il a relevé qu’une amélioration
constante dans le domaine social est
enregistrée, "bien qu’il reste encore des efforts à
faire", rappelant que son
département gère 10 dispositifs de soutien à l’emploi, qui ont
permis durant
la période 2000-2005, la création de 2.600.000 emplois permanents, en
plus
des emplois crées dans d’autres secteurs, notamment l’agriculture, les travaux
publiques et les ressources en eau.
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Cent soixante-dix-sept communes connaissent une précarité
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La bonne gouvernance contre la pa
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La Tribune : 18/17/2006.P23.
Par
Rachida Merkouche
Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale a marqué hier la Journée
internationale pour l’élimination de la pauvreté par l’organisation d’une journée pour la
présentation des résultats concernant l’affinement de la carte de la pauvreté. Issue des
recommandations de la première conférence nationale sur la lutte contre la pauvreté et
l’exclusion qui a eu lieu en octobre 2000 à Alger, cette étude a porté sur les régions les
plus défavorisées, déjà identifiées par une première étude réalisée la même année (en
2000) par l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT) avec l’appui du
Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Celle-ci a identifié 177
communes réparties dans 16 wilayas, abritant une population de 1 569 637 personnes
qui vivent dans une précarité avancée. Il ressort que les zones des Hauts Plateaux
subissent le phénomène de pauvreté avec plus d’acuité avec 17,6% de leurs
communes, soit 46 communes.
Dans son intervention, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès, a
relevé un «recul du taux de pauvreté à 5,7% en 2006 alors qu’il était de 22% en 1999»,
un taux de chômage ramené à 14% et la création de 2 600 000 emplois en 5 ans, tout
en rappelant que 80 milliards de dollars sont consacrés au plan de relance économique
2006-2009. Le ministre délégué chargé du Développement rural, Rachid Benaïssa, a
pour sa part évoqué la politique de renouveau rural adoptée par son département,
indiquant que «les actions qui seront entreprises doivent toucher tous les territoires sans
exclusion aucune, et pas seulement les régions touchées par le terrorisme ou la
pauvreté. Partant de l’idée qu’il n’y a pas de territoires sans avenir mais qu’il y a des
territoires sans projets, nous nous sommes attelés à rechercher les atouts de ces
territoires». Tout en indiquant que des projets de proximité et de développement rural
ont été lancés, il a reconnu cependant que beaucoup reste à faire. Le représentant de
l’Alliance mondiale des villes contre la pauvreté a rappelé que c’est en 1992 que
l’Assemblée générale de l’ONU a décrété le 17 octobre Journée internationale pour
l’élimination de la pauvreté et qu’en 2000, celle-ci s’est fixé pour objectif de réduire
l’extrême pauvreté de 50% dans un délai allant jusqu’à 2015. Il a fait remarquer que 6
ans après, l’Afrique a régressé alors que l’Asie connaît une amélioration. L’intervenant a
relevé la responsabilité des pays industrialisés, qui «doivent apporter leur aide aux pays
en voie de développement. Ils doivent réduire, voire annuler leur dette». Leur
responsabilité est aussi, selon ses propos, d’oeuvrer à rétablir la paix dans les régions
en conflit.
R. M.
PAUVRETÉ EN ALGÉRIE
1,5 million de personnes en danger
L’Expression :18/10/2006.P7.
Les hauts-plateaux et les zones montagneuses du nord centre, sont les régions les
plus touchées par ce mal.
Plus de 1, 5 million de nos concitoyens, répartis sur 176 communes vivent avec moins de
1 dollar par jour. C’est ce qu’a révélé l’étude d’affinement de la carte de la pauvreté
présentée à l’occasion de la Journée mondiale de l’élimination de la pauvreté, célébrée,
hier, à Alger en présence du Dr.Djamel Ould Abbès et du Pr. Rachid Benaïssa,
respectivement, ministre de la solidarité nationale et ministre délégué pour le
Développement rural. Les Hauts-Plateaux et les zones montagneuse du nord centre
(Médéa, Ain Defla et Chlef), sont les régions les plus touchées par ce mal. 46 communes
se trouvant dans 16 wilayas comptent, à elles seules, plus de 400 mille du total des
déshérités.
Cette étude réalisée par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire ANAT, a fait
savoir que 52.2% des chefs de ménages des dites communes, ont un revenu mensuel
compris entre 10 mille et 5 mille dinars et 40% d’entre eux ont un revenu inférieur à
5000DA. Le chômage, quant à lui, est estimé, à en croire la même source, à 21%. Deux
chefs de ménages pauvres sur 5 activent dans l’agriculture dont 66.9% sont des
saisonniers tandis que le BTP offre un emploi sur 4. L’autre point noir révélé par cette
étude, concerne l’analphabétisme qui touche 52% de l’ensemble de ces communes
déshéritées,
soit
le
double
de
la
moyenne
nationale.
Le rapport dénote cependant une nette progression du taux de la scolarisation qui est
passé de 47.5% en 1998 à 84% en 2004. Mais qui reste toujours loin de l’admissible,
sachant que 82% des chefs de famille pauvres sont analphabètes. S’agissant des services
publics, l’étude a avancé que 84% des populations disposent de l’électricité alors que
l’assainissement et l’eau potable ne profitent, respectivement, qu’à 30 et 21% de ces
mêmes populations. Le document de l’ANAT, a retracé les principales caractéristiques des
communes pauvres dont la plupart sont situées dans des zones éparses, et dont les
revenus propres sont quasi inexistants. Concernant le volet inhérent aux dispositifs des
aides sociales et de création d’emplois, l’étude, indique que 10.3% des ménages,
bénéficient de l’aide au logement rural et 17.2% des différentes aides sociales. Les aides
à l’emploi dans ces communes ont touché en 2005 plus de 4400 personnes.
L’étude a fait, également, le point, sur les progrès réalisés dans les multiples secteurs de
la vie de ces 176 communes se trouvant dans l’extrême pauvreté, par rapport aux
dernières années notamment pour le phénomène de l’exode rural qui connaît un recul
remarquable. Il est a souligner, par ailleurs, que l’état d’indigence dans laquelle vit un
nombre important de nos citoyens, malgré l’aisance financière du pays, a engendré, outre
les fléaux sociaux, des maladies menaçant l’avenir du pays même. La dernière enquête
de la fondation nationale pour la recherche médicale Forem, a fait état d’un constat des
plus alarmants. Il s’agit de la malnutrition qui touche 50% de nos enfants souffrant, par
conséquence, d’insuffisance dans le développement de leur corps et de leur esprit.
Farouk DJOUADI
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CHLEF, MEDEA ET AIN DEFLA TOTALISENT PLUS DE 49 %
177 communes classées extrêmement pauvres
Le soir d’Algérie : 18/10/2006
.
P
4
.
Les Hauts-Plateaux et les zones montagneuses du nord du pays arrivent en tête de liste
des zones où la pauvreté atteint des seuils intolérables. 177 communes y abritent plus
d'un million et demi de personnes vivant dans une précarité avancée. Dans 46 communes,
la pauvreté est extrême. 49% de ces communes pauvres se trouvent à Médéa, Chlef et
Aïn Defla. Leurs habitants n'ont pas accès à l'eau potable. Leurs enfants ne sont pas
systématiquement scolarisés, la mortalité y atteint un taux supérieur à 58 % et les emplois
stables sont très rares. Résultat : la moitié des populations doivent s'endetter pour
survivre.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C'est l'étude portant sur “l'affinement de la carte de la
pauvreté” effectuée par l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT) pour le
compte du ministère de l'Emploi et de la Solidarité qui a déterminé les poches de
pauvreté. Sans surprise aucune, ce sont les Hauts- Plateaux et certaines wilayas du nord
qui souffrent le plus. Ayant subi de plein fouet le terrorisme et l'exode qui s'en est suivi, les
populations y survivent dans des conditions très difficiles. L'étude a permis d'identifier 177
communes pauvres. 17 % d'entre elles se trouvent dans les Hauts-Plateaux. Dans ces
communes, les indices permettant de mesurer la pauvreté sont très faibles. Le taux de
mortalité est supérieur à 58 % dans plus de la moitié des communes. L'indice du logement
est défavorable, alors dans la totalité de ces localités, l'indice de l'éducation est très
défavorable. Souvent ces communes, sont de très petite taille, avec des revenus propres
presque inexistants, n'offrant aucune commodité de logement, les enfants ne sont pas
scolarisés, les adultes analphabètes et les femmes y font beaucoup plus d'enfants
qu'ailleurs. Autres caractéristiques de ces communes : les emplois sont saisonniers,
l'accès au réseau d'adduction en eau potable et d'assainissement est réduit et le gaz n'est
pratiquement pas introduit. Généralement, ces communes se trouvent sur des territoires
pauvres en ressources naturelles, sont endettées, sont en sous-effectifs et très faiblement
équipées. Quant aux populations qui y vivent, elles sont âgées de moins de 16 ans à
hauteur de 42%. Les ménages sont composés de 6 personnes. Les chefs de ménage sont
souvent pauvres et analphabètes et ont un revenu mensuel variant entre 5000 DA et 10
000 DA. Comment font-ils pour s'en sortir ? Souvent ils ont recours à l'endettement parce
qu'ils ont souvent du mal à bénéficier des différentes aides octroyées par l'Etat. La prime
de scolarité reste la plus accessible. Comment en venir à bout de cette situation ? Les
enquêteurs de l'ANAT recommandent “d'élaborer des stratégies de développement local
basé sur les ressources propres des territoires “. Les communes sont en effet appelées à
mieux exploiter leurs ressources afin de venir à bout du problème du chômage. Ils
recommandent de généraliser le transport scolaire, les cantines scolaires et les
pensionnats. En ce qui concerne le secteur de la santé, il est recommandé la multiplication
des petites unités de soins, l'encouragement de l'installation des médecins dans ces zones
et l'introduction des systèmes d'unités mobiles. D'autre part, la centralisation du pouvoir
fiscal prive les communes de ressources importantes. Cette situation, notent les
enquêteurs, “alourdit le système fiscal local et alimente un processus de désintérêt des
collectivités locales à l'égard de leurs propres ressources. Il y a donc nécessité d'un
réaménagement de la fiscalité locale”. L'aide que l'Etat octroie gagnerait quant à elle à être
mieux exploitée. Les critères d'éligibilité mériteraient d'être revus pour que les personnes
ayant réellement besoin puissent enfin avoir accès aux différents mécanismes de soutien.
Les résultats de cette enquête et les recommandations ont été rendus publics hier en
présence du ministre de la Solidarité et de l'Emploi ainsi que de son homologue chargé du
Développement rural. Inutile de préciser que l'un et l'autre ont fait dans l'autosatisfaction.
N. I.
SALAIRE, LOGEMENT, EDUCATION ET LE RESTE
Profil de l’Algérien pauvre
Le quotidien d’Oran :18/10/2006.P3.
Elles sont 176 communes à être considérées comme étant pauvres. 46
d’entre elles réunissent les indicateurs les plus défavorables, selon une étude
de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
Ces 46 communes sont classées au rang de «communes très pauvres», a
indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale,
Djamel Ould Abbès. S’exprimant lors des travaux d’un atelier de restitution
des résultats d’une étude d’affinement de la carte de pauvreté réalisée par
l’ANAT en 2004, Ould Abbès a précisé que «61% de ces 46 communes se
situent dans la région des hauts plateaux, les zones rurales et les zones
enclavées du pays». «1.280 communes sur les 1.541 communes existantes
sont des communes déficitaires», a en outre ajouté le ministre qui s’exprimait
à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination
de la pauvreté, en présence du ministre délégué, chargé du Développement
rural, Rachid Benaïssa, des représentants du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD), de l’Unicef, du ministère des Affaires
étrangères et de la société civile.
L’étude commandée par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité qui vient
de compléter celle faite en 2000, vise essentiellement à doter les pouvoirs
publics chargés de la lutte contre la pauvreté d’une cartographie de la
pauvreté et de ses causes. Elle a été réalisée, selon ses initiateurs, en
prenant en ligne de compte les «indicateurs les plus défavorables» relatifs à
l’accès à la santé, au logement, la richesse des communes et l’accès des
enfants à la scolarisation. L’enquête fait ressortir que les emplois dans ces
communes sont, pour plus de la moitié, saisonniers. Elle relève également la
précarité de l’habitat et un taux d’analphabétisme élevé, notamment chez les
femmes, et enfin que les habitants de ces communes recourent de plus en
plus à l’endettement. Le non accès à l’eau potable et au réseau
d’assainissement constitue aussi le lot quotidien de la misère de ces
populations. La faiblesse des ressources, le déficit en ressources naturelles,
le sous-encadrement en ressources humaines caractérisent ces communes,
indique l’étude.
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Entre 1998 et 2003, il est fait état d’une baisse du mouvement d’exode et la
tendance à la stabilisation est toutefois de plus en plus perceptible. Quant au
profil socioéconomique, l’enquête fait ressortir que 62% des ménages
résident dans les zones éparses, près de 42% de la population a moins de 16
ans, et la taille moyenne des ménages est de 6,9%.
Le nombre de personnes par pièce est de 3,2. Par ailleurs, 84% de la
population a accès à l’électrification. Le raccordement aux réseaux de gaz de
ville, de l’eau potable et d’assainissement reste faible (30% pour l’eau et 21%
pour l’assainissement).
52% de ces populations ont des revenus mensuels variant entre 5.000 et
10.000 DA, alors 40% d’entre elles ont une mensualité de moins de 5.000
DA. L’étude signale que la non scolarisation des enfants est liée
essentiellement aux difficultés financières. Et de relever, toutefois, que la
scolarisation a marqué une progression, passant de 47,5% en 1998 à 84,4%
en 2004 sans pour autant influer sur le taux de la déperdition scolaire qui
reste important.
Ces communes abritent 1.569.637 personnes pour lesquelles tous les
indicateurs signalent une précarité avancée. Ils vivent dans principalement 16
wilayas (hauts plateaux du centre, est et ouest), les régions montagneuses
du nord et la steppe. Plus de 410.000 parmi ces personnes vivent dans une
pauvreté extrême.
Ould Abbès a plaidé pour l’instauration de la confiance entre gouvernants et
gouvernés, afin de pousser les citoyens à participer au développement du
pays dans les différents secteurs, avec l’implication, entre autres, des
collectivités locales et de la société civile pour «aboutir à des dynamiques
communes».
Pour sa part, Benaïssa a souligné l’intérêt d’introduire les quelque 17
mécanismes inscrits dans la politique de lutte contre la pauvreté, relevant de
son secteur, dans les zones isolées du pays, constatant un manque de
connaissances et du savoir de ces mécanismes au niveau des communes
pauvres.
Il a, également, plaidé pour la propagation des investissements dans le
territoire national, sans, a-t-il dit, «aucune exclusion ou marginalisation», et
appelé à mettre «en synergie» toutes les compétences concernées par la
lutte contre la pauvreté.
De son coté, M. Mohamed Amokrane Cherifi, coordonnateur de l’Alliance
mondiale des villes contre la pauvreté, a indiqué que les collectivités locales
et la société civile jouent «un rôle majeur» dans la prise en charge de la
catégorie de citoyens les plus vulnérables dans les zones urbaines et rurales.
Il a enfin, selon une constatation personnelle, remarqué que «l’Algérien est
une personne fière, pudique et pleine de dignité». La catégorie des
personnes pauvres «ne veulent pas être désignées comme tel»,
a-t-
i
l
souligné en précisant que «l’Algérien ne cherche pas une aide sociale, mais
plutôt un emploi ou un soutien pour développer une activité».
Salah-Eddine K.
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Selon une étude portant sur l’affinement de la carte de la
pauvreté en Algérie
61% des communes pauvres se situent dans les Hauts
Plateaux
Le jeune indépendant :18/10/2006.P3.
par Naïma B.
L
es résultats de l’étude portant sur «l’affinement de la carte de la pauvreté» ont été
présentés hier au siège du ministère de la Solidarité nationale. Réalisée par l’Agence
nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) pour le compte du ministère de
l’Emploi et de la Solidarité nationale, elle s’est intéressée aux communes identifiées
comme pauvres par la première étude intitulée «carte de la pauvreté en Algérie»
réalisée en 2 000 à l’occasion de la tenue de la conférence nationale sur la lutte
contre la pauvreté et l’exclusion d’octobre 2 000.
L’étude a révélé que 46 communes sur les 176 étudiées sont très défavorisées. 61 %
d’entre elles se trouvent dans la région des hauts plateaux. Plusieurs enseignements
ont été tirés à travers cette étude sur le mode de vie que mènent les populations.
entre autres, les emplois occupés pour plus de la moitié sont saisonniers, l’accès au
réseau AEP et d’assainissement est réduit, le branchement au réseau du gaz n’a pas
été réalisé, un taux élevé d’analphabétisme notamment chez les jeunes, le recours à
l’endettement se pratique par la moitié des ménages.
Les communes concernées se situant dans des territoires pauvres en ressources
naturelles directement exploitables ont des capacités d’action très limitées, sont
sous-encadrées et faiblement équipées. La population des communes étudiées
réside à 62 % dans des zones éparses, 42 % a moins de 16 ans, un taux
d’analphabétisation deux fois supérieur à la moyenne nationale, le taux de chômage
y est très important, le logement est de type traditionnel, 84 % de la population a
accès à l’électrification, 30 % à l’eau potable et 21 % à l’assainissement.
Concernant les caractéristiques des ménages pauvres, on relève que 52,2 % ont un
revenu mensuel compris entre 5 000 et 10 000 DA. Près de 40 % d’entre eux l’ont
inférieur à 5 000 DA. Egalement, 10 ,3 % des ménages pauvres seulement
bénéficient de l’aide au logement rural, 17,2 % des différentes aides sociales et 12 %
de l’aide de l’AFS et de l’IAIG.
N. B.
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177 communes pauvres souffrent d’exclusion
1.6 Millions de citoyens vivent avec moins de 5 mille dinars
El Khabar :18/10/2006.
La récente étude de l’Agence Nationale de Réaménagement du Territoire a recensé 177
communes pauvres où vivent 1569637 personnes avec un revenu de moins de 5 mille
dinars. 46 communes souffrent de pauvreté et d’exclusion répartis sur 16 wilayas des
Hauts Plateaux, qui sont dépourvues de services sanitaires, d’éducation, d’eaux et de gaz
en plus du chômage et de l’analphabétisme. Elle a défini le plan de la situation dans le
reste des communes proposant des recommandations pour une intervention rapide.
Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité Nationale, Djamel Oueld Abbés, a estimé, lors
de l’ouverture d’une conférence internationale autour de la pauvreté hier au siège du
ministère, coïncidant avec la journée mondiale de l’alimentation et celle de la lutte contre
la pauvreté, que ce qui fait que le taux soit aussi élevé est l’absence de la prise en charge,
reliant cela à la situation très grave et dangereuse qui prédominait pendant la décennie
noire. Au moment où le ministre du développement rurale, Rachid Benaissa, a abordé les
approches adoptées pour le développement des régions privées et basées sur le principe
d’accompagnement
et
d’aide
au
lieu
d’une
prise
en
charge
totale.
Pour sa part, le représentant du programme Onusien pour le développement s’attend à ce
que l’Algérie soit capable d’atteindre les objectifs du millénium avant 2015, se basant sur
les indicateurs actuels. Il
a confirmé que l’organisme allait continuer à soutenir les
différentes opérations surtout celles du sud.
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