Etude CEMAC version reduite
14 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
14 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

INITIATIVE REGIONALE POUR LA TRANSFORMATION ET LA COMMERCIALISATION DU MANIOC (IRTCM) Etude sur les potentialités de commercialisation des produits dérivés du manioc sur les marchés CEMAC Version réduite Février 2009 Réalisée par Mlle Chiara Calvosa, consultante FIDA, Division de l’Afrique Centrale et de l’Ouest sous la supervision de M. Andrea Serpagli, Coordonnateur de l'Initiative régionale du FIDA pour la transformation et la commercialisation du manioc (IRTCM), Division de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, FIDA. Contacts : a.serpagli@ifad.org et c.calvosa@ifad.org 1Résumé-Abstract Ce rapport se base sur une étude concernant les potentialités de commercialisation des produits dérivés du 1manioc sur les marchés de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) . De 2façon plus spécifique, cette étude, produite en juillet 2008 , s'intéresse aux potentiels de commercialisation des produits dérivés du manioc dans les suivants pays de l’Afrique Centrale: le Cameroun, le Gabon, la République Centre Africaine (RCA), la République Démocratique du Congo (RDC), la République du Congo et la Guinée Equatoriale. Tous ces pays, dans leur « Document National de Stratégie de Réduction de la Pauvreté », s’engagent à apporter un soutien au développement à court et moyen termes des filières alimentaires prioritaires et, notamment des produits vivriers de grande ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 39
Langue Français

Extrait

    
 
 
      I NITIATI V E  R EGIO N A L E  P O UR LA  T RANS F O R M ATI ON  E T  DU M A N I O C  ( )  L A C OMM E R C IALI SA TI ON  IR TC M  
                          
   
            par Mlle Chiara Calvosa, consultante FIDA, Division de l’Afrique Centrale et de l’Ouest sous la supervision de M. Andrea Serpagli, Coordonnateur de l'Initiative régionale du FIDA pour la transformation et la commercialisation du manioc (IRTCM), Division de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, FIDA. Contacts : a.serpagli@ifad.org et c.calvosa@ifad.org   1
2                 oltn aovedl én eest MAC a CE 1 L                                        ou P         .nu        ons matiter visiuart rdfnrosei e  d Clamuomutnas el etiiffoleicmac.cf . 2 La pr:éh tt:p//ww.wecad imrap tircsni sdetu éteenés rel sapcneéifantés tivis acutre el ADIFeilate nenemItt ou GrnveR géoiantiaiitevrs l«In à trave soG éedenemvurede snts tatsix EserbmeM na'l ed  UneenciCa (ACDEemornu ,eCtnarrfique, Congo, Gab ,noniuGE eétauqiaor, lehaTc ad)uvoiromode pfin epemlepod vé rnudex eunimoar hnt serbmem statE smmunautéde la coc daerd d na selutitn iol'e stin éhcmmocnu'dram 
Résumé-Abstract  Ce rapport se base sur une étude concernant les potentialités de commercialisation des produits dérivés du manioc sur les marchés de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale  (CEMAC) 1 . De façon plus spécifique, cette étude, produite en juillet 2008 2 , s'intéresse aux potentiels de commercialisation des produits dérivés du manioc dans les suivants pays de l’Afrique Centrale: le Cameroun, le Gabon, la République Centre Africaine (RCA), la République Démocratique du Congo (RDC), la République du Congo et la Guinée Equatoriale.  Tous ces pays, dans leur « Document National de Stratégie de Réduction de la Pauvreté », s’engagent à apporter un soutien au développement à court et moyen termes des filières alimentaires prioritaires et, notamment des produits vivriers de grande consommation. En ce qui concerne le manioc, quasiment toutes les politiques nationales visent à accroître la part de ce produit dans l’alimentation humaine, afin de réduire les importations alimentaires et d’améliorer la sécurité alimentaire nationale.  Ce rapport vise à donner aux opérateurs des informations pratiques et opérationnelles sur les potentialités de commercialisation des produits dérivés du manioc sur les marchés CEMAC à travers une analyse détaillée concernant: 1. Les normes commerciales existantes dans les pays cibles ; 2. Les différentes contraintes à l’entrée des produits sur les marchés ; 3. La typologie des importateurs; 4. La structure du marché et les caractéristiques principales de la demande ; 5. Le degré de concurrence ; 6. Le potentiel de croissance prévue dans les pays importateurs.  La méthodologie utilisée se fonde sur la collecte, dans les cinq pays cibles, d’une base de données à travers des visites d‘entreprises et des entretiens avec un échantillon représentatif d’opérateurs clés œuvran t dans la commercialisation des produits dérivés du manioc (notamment, les importateurs, les exportateurs, les grossistes, les détaillants et les transporteurs) ou qui pourraient être impliqués, dans un futur proche, dans ce commerce spécifique  Le rapport identifie aussi une stratégie à mettre en œuvre en trois phases afin d’accroître le potenti el de commercialisation des produits dérivés du manioc destinés à l’alimentation humaine sur les marchés CEMAC aussi bien dans les circuits de distribution traditionnels que modernes. Ces propositions ont été identifiées en prenant en compte les aspects suivants: (i) les contraintes et les opportunités du système commercial des produits dérivés du manioc; (ii) les besoins ressentis par les acteurs rencontrés au cours de la mission; (iii) les dynamiques propres des opérateurs de la filière et des marchés de la CEMAC; (iv) les activités menées par les programmes nationaux de développement de la filière manioc dans la sous-région, et enfin, (v) les stratégies actuelles d’intervention des gouvernements respectifs et des bailleurs de fonds dans la filière manioc. En conclusion, les trois axes d’intervention suivants sont proposés à court en vue d’augmenter la commercialisation des produits dérivés du manioc sur les marchés finals: 1. Renforcer l’accès des bénéficiaires aux marchés ; 2. Améliorer les performances, l’efficience, et l’accessibilité des équipements de transformation ; 3. Améliorer l’efficacité du marché.  
   .aiau Nigérhana et nu ,uaG  uaCemorniBé an,erliu  arap ucitCOA ne ,OA( ertneC ud te aes cesutTo. C)Arfrul  »opMC )est lOu de iquesilaoitammoCicrec ioRT(Idun an MalT arsnelp uo rn et la formatioT)R& ( »céanin fel rap sne ADIF ojets pracins «R tuTsee luseebcr lnscoe exnt eteua tnéb ciféed ectivités sont mies sneo uerv ead
1. Le contexte: généralités sur la production, la transformation et la consommation du manioc dans le monde, en Afrique et dans les états membres de la CEMAC  Avec une production mondiale estimée en 2005 à 200 millions de tonnes 3 , le manioc est la cinquième production végétale alimentaire du monde, après le maïs, le riz, le blé et la pomme de terre. Cependant, dans les régions tropicales 4 , le manioc occupe le troisième rang des productions alimentaires après le riz et le maïs. Sur les vingt dernières années, cette production a doublé en Afrique, passant de 43 millions de tonnes en 1973-75 à 85 millions de tonnes en 1993-95 et a presque triplé en trente ans, passant de 43 millions de tonnes en 1973-75 à 115 millions de tonnes en 2005. Actuellement, la production africaine de manioc représente en moyenne 52,4% de la production mondiale, dont le Nigeria est le principal pays producteur.  Cette étude se focalise sur six pays de l’Afrique Centrale, notamment le Cameroun, le Gabon, la République Centre Africaine, la République Démocratique du Congo, la République du Congo et la Guinée Equatoriale, en considération du fait que: (i) ils sont tous situés en zones forestières, propices à la production des racines et tubercules où le manioc constitue la première production végétale alimentaire 5 ; (ii) ils ont tous une longue tradition de production et de consommation du manioc, puisque ce produit y constitue la base de l’alimentation des populations; (iii) le potentiel de production, de transformation et de commercialisation des produits dérivés du manioc y est très élevé mais encore peu exploré et la demande croît d’année en année au rythme de la croissance urbaine.  Une étude FAO (2005) montre, par pays, la composition suivante de production du manioc:  Production du manioc e n Afrique Ce ntrale 3% 1% 2% 2% Sao-Tomé et Principe 5%4%0%RD Congo Cameroun Congo Centraf rique Gabon Guinée Equatoriale Tchad
83%
 En ce qui concerne les taux de consommation des produits dérivés du manioc, la même étude montre qu’en Afrique près de 95% de la production du manioc est destinée à l’alimentation humaine, contre 50% en Asie, en Amérique Latine et aux Caraïbes. La prédominance, en Afrique, de la consommation alimentaire du manioc 6  sur toutes les autres formes d’utilisation du manioc fait de ce produit une culture essentiellement vivrière, alors que dans les autres continents les usages non alimentaires sont beaucoup plus importants. De façon spécifique, sur les vingt premiers consommateurs de manioc dans le monde, dix huit sont du continent africain, dont six de l’Afrique Centrale et six de l’Afrique de l’Ouest. La stratégie de commercialisation des produits dérivés du manioc sur les marchés CEMAC doit prendre en compte cet aspect clé.  
                                                 3  FAOSTAT, 2005  45  Régpieonnsd caractérisées par une pluviométrie annuelle supérieure à 600 millimètres, températures supérieures à 13³C.  Ce ant, tous ces pays à l’exception du Cameroun, connaissent actuellement un important déficit en racines de manioc. 6  Voir le rapport pour une description détaillée des composantes alimentaires du manioc et ses potentialités de transformation (feuilles de manioc, racines de manioc pour l’alimentation animale et humaine et amidon)  3
2. Les normes commerciales existantes Le cadre commercial formel et les normes existantes dans les six pays varient selon les exigences spécifiques prescrites dans les législations nationales. Néanmoins, certains principes fondamentaux ont été adoptés dans toutes les réglementations nationales, à savoir: 1.L’élimination, entre les Etats membres de la CEMAC, des droits de douane à l’importation et à l’exportation des marchandises et de toutes autres taxes d’effet équivalent; 2.L’abolition, entre les Etats membres, des restrictions quantitatives; 3.L’établissement et le maintien d’un tarif douanier extérieur commun 7 ; 4.L’établissement d’une politique commerciale à l’égard des Etats tiers ; 5.L’élimination progressive, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux ; 6.L’harmonisation des politiques nationales en vue de la promotion des activités communautaires, notamment dans : les domaines de l’industrie, des transports, des communications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, de la monnaie et des finances, des ressources humaines, du tourisme, de l’enseignement et de la culture de la science et de la technique. En ce qui concerne la commercialisation du manioc et des ses dérivés, la politique mise en place par chaque Etat membre de la CEMAC vise à réduire le volume des importations alimentaires et à améliorer la sécurité alimentaire en accroissant l’alimentation des populations locales avec des dérivés du manioc. Cette stratégie 8  se fonde en particulier sur: (i) l’amélioration de la productivité au champ (vulgarisation de semences de qualité et des itinéraires techniques), (ii) la mise sur le marché de ces produits (régularité d’approvisionnement des villes et stabilisation des prix) et (iii) la promotion des produits dérivés du manioc orientés vers l’exportation ou la transformation. Toutefois, en dépit de la volonté des Etats membres de la CEMAC de construire un véritable espace d’intégration, on peut constater que cette région souffre d’un déficit considérable des échanges entre les Etats; les contraintes pratiques suivants peuvent été identifiées par rapport aux moyens de communication et de transport: - Les infrastructures et les équipements portuaires: sont dans l’ensemble dégradés et cependant nécessitent des travaux de réhabilitation et de modernisation ; -Les infrastructures et équipements routiers: avec seulement 14% de routes revêtues, la sous-région  présente le taux de réseau routier bitumé le plus faible du monde. La conséquence est que le réseau routier, qui n’est pas bien interconnecté, est inadapté, morcelé, et peu compétitif ; - Le transport ferroviaire: seules quatre pays de l’Afrique Centrale (incluant la RDC) disposent de réseaux ferroviaires, mais ils sont parmi les plus vieux du monde. En effet, les réseaux ferroviaires disjoints entraînent des chargements et des déchargements fréquents des marchandises, ce qui fait augmenter les retards et les coûts de transport ; - Le transport fluvial: l’Afrique Centrale dispose, avec le Congo et ses affluents, du plus important réseau navigable du continent. Pourtant, le handicap majeur du transport sur le fleuve Congo tient à l’impossibilité de déboucher sur l’océan à cause des rapides qui ferment le fleuve entre Pool Malebo et Matadi ; en plus, une rupture entre voie fluviale et voie ferrée rend le transport très difficile; - Les infrastructures et les équipements dans le secteur du transport aérien: la disparition de Air Afrique (dont trois pays de la sous-région étaient membres), de Air Gabon et de la Camair a rendu difficiles les dessertes aériennes entre les différentes capitales. Toutefois, cette situation, qui ne facilite pas la pratique des affaires, a été compensée au cours de ces dernières années par la création d’une multitude de compagnies;  Les autres infrastructures d’interconnexion: les services des télécommunications sont insuffisants, -inefficaces, très onéreux y compris la téléphonie mobile qui existe en quantité limitée (surtout dans les milieux ruraux) et demeure très chère. En plus, l’Afrique Centrale a la plus faible diffusion du réseau Internet.                                                  7 Outre l’établissement d’une zone de libre-échange et d’une union douanière, la CEMAC a entrepris aussi des initiatives relatives à la création d’un marché commun, notamment à travers: (i) la libre circulation des personnes et des capitaux; et (ii) l’harmonisation et la coordination des politiques macroéconomiques et sectorielles. 8  Consulter le rapport pour les stratégies nationales de chaque pays et tous les projets et les programmes en cours d’exécution.  4
 En ce qui concerne les normes commerciales existantes en matière de contrôle de qualité des produits dérivés du manioc, chaque Etat de la CEMAC a impliqué un certain nombre de ministères différents et de services et, surtout, a publié différentes normes obligatoires, comme le montre le tableau ci-dessous publié dans le rapport : « Qualité CEMAC Accréditation, Certification, Normalisation » par Gruppo SOGES SpA (2005).
  
 
 
5
3. La structure du marché et les caractéristiques principales de la demande Avant de décrire la structure des marchés de la CEMAC, ce rapport se focalise sur la compréhension du fonctionnement des marchés d’approvisionnement dans la sous région 9 . L’analyse du fonctionnement du système d’approvisionnement des produits dérivés du manioc destinés à l’alimentation humaine révèle l’existence des connections convergentes qui toutefois sont divergentes selon le niveau de commercialisation considéré, ainsi qu’en fonction du circuit de distribution, soit-il traditionnel 10  ou moderne. Ce flux part des commerçants-grossistes situés dans les grands centres urbains de chaque pays, et qui, à travers leurs collecteurs sur le terrain, déploient leur toile vers les zones rurales pour collecter différents produits vivriers. Ces commerçants-grossistes achètent des racines fraîches ou des produits ayant subit une première transformation, les acheminent dans les centres de consommation urbains pour leur faire subir une transformation finale et les stockent ensuite dans leurs magasins. Enfin, ces produits transformés sont vendus soit vers les zones déficitaires du pays, soit exportés sur les différents segments de marchés des pays limitrophes 11 , par le biais des correspondants, qui sont, dans la plupart des cas, des commerçants-grossistes (dans le cas des circuits de distribution traditionnels) ou des acteurs des circuits de distribution modernes 12 .  Au niveau CEMAC, les échanges intra-régionaux susmentionnés s’organisent autour de quatre zones frontalières, à savoir: (i) la province du Nord au Cameroun: est la plus grande zone frontalière, carrefour des échanges en provenance et/ou à destination du Nigeria et des pays voisins (Tchad, Cameroun, RCA); (ii) la côte littorale du Cameroun: à travers cette zone les produits vont et viennent par voies maritime, terrestre et aérienne; (iii) la zone Ouest de la RDC: il s’agit d’une région regroupant les villes de Kinshasa, Mbandika, Matadi, Kikwit, à partir desquelles les produits s’échangent principalement avec le Congo, l’Angola, et la RCA; (iv) le Sud du Cameroun: est la zone frontalière qui couvre le Cameroun, la Guinée Equatoriale et le Gabon et tous ses marchés transfrontaliers.  Les produits du manioc les plus échangés dans ces quatre zones sont, par ordre d’importance: la pâte rouie, les cossettes, la chikwange, la farine de manioc, le saka-saka (ou pondou), les bâtons de manioc, le tapioca et le gari, suivi du miondo. Tous les marchés vivriers de la sous-région CEMAC sont caractérisés par: (i) la haute saisonnalité et irrégularité de l’offre; (ii) l’instabilité des prix; (iii) la forte segmentation du marché, et (iv) le niveau élevé de risque et l’incertitude.  Au niveau de la structure du marché national des dérivés du manioc dans les six pays ciblés par cette étude, les spécificités suivantes ont été identifiées:  i) Cameroun : - Principaux produits commercialisés: Bâtons de manioc, Miondo, Cosettes de manioc, Farine de manioc, Tapioca/Gari et Saka-saka ; - Existence de deux niveaux de concurrence : (i) concurrence sur la même ligne des produits, et (ii) concurrence avec les produits alimentaires importés à base de céréales ; - Existence des contraintes limitant l’accès des opérateurs locaux de la filière aux marchés extérieurs ; - Absence de spécialisation technologique et faible qualité des produits; - Coûts de production élevés;                                                  9  Parmi les variables économiques qui influencent les échanges transnationaux il y a : (i) les différences de potentiels productifs ; (ii) les différences de prix entre les deux côtés d’une frontière (ou entre les marchés urbains dans les différents pays) ; (iii) la suppression ou la modification de tarifs douaniers et l’existence de nouvelles taxes internes ; (iv) les changements de politiques économiques et les nouveaux environnements politiques des pays ; (v) le nouvel environnement économique de la zone CEMAC (politiques d’ajustement structurel, abolition des monopoles et dissolutions des entreprises publiques chargées de la collecte et de la commercialisation des produits vivriers, migrations infrarégionales), (vi) les évènements sociaux et confessionnels, et enfin, (vii) le développement des réseaux de communication. 10 En effet, les acteurs des circuits de distribution traditionnels travaillent presque tous de manière centralisée et sur une même ligne de produits (notamment, la chikwange et les bâtons de manioc) qui sont emballés dans des feuilles, pâte r 1 o 1 uie, rc loes rsaepttpeosr,t opuo fuarine emballées dans des sachets plastiques impropres à lalimentation humaine, etc. Voi r la caractérisation de la structure des prix des racines et de produits dérivés du manioc depuis les 1 b 2 asVsionirs  ldee  rparoduction /transforsmcraitpitoion nj udseqsu acuirxc umitasr cdhaéps purrobvaiisnios nnnaetimoennatu xe te t dseo ucso-rmémgieorncaiaulixs. ation des racines et des  pport pour la de produits dérivés depuis les villages de production/transformation, vers les centres de consommation urbain ainsi que les circuits d’approvisionnement et de commercialisation des racines et de produits dérivés du manioc au niveau urbain.    6
- Insuffisance de personnel technique qualifié et insuffisantes compétences des entrepreneurs; - Mauvaise organisation des acteurs de la filière ; - Insuffisance de systèmes appropriés pour le financement des activités agricoles et agro-industrielles. De plus, par rapport à la structure commerciale et logistique, les aspects suivants ont été identifiés :  
    
 
 ii) Gabon - Principaux produits commercialisés: Bâtons de manioc, Racines de manioc, Foufou, Cosettes de manioc, Manioc trempée et Tapioca/Gari; - Forte concurrence aussi bien au niveau de la même ligne de produits que sur les autres produits alimentaires de substitution ; - Forte dépendance aux importations des industries utilisatrices d’amidon; - Demande croissante d‘importations des produits dérivés du manioc, notamment du Cameroun.
7
De plus, par rapport à la structure commerciale et logistique, les aspects suivants ont été identifiés :
 
 
 
 
 
 
8
 
iii) République Centrafricaine: - Principaux produits commercialisés: Bâtons de manioc, Racines de manioc, Foufou, Cosettes de manioc, Manioc trempée et Tapioca/Gari; - Existence d’une forte demande des produits dérivés du manioc: la RCA occupe le 16ème rang des pays les plus grands consommateurs de manioc dans le monde ; - Déficit de production agricole à cause des conflits militaire-politiques ; - Faible niveau de concurrence et marché urbain peu rémunérateur. De plus, par rapport aux aspects financiers et à la structure commerciale et logistique, les aspects suivants ont été identifiés :
 
 (iv) République Démocratique du Congo - Principaux produits commercialisés: Racines de manioc, Manioc rouie, Chikwange et Saka-saka ; - Importants flux d’exportation dans la région grâce à la position géographique stratégique mais qui sont fortement influencés par le cours du dollar américain qui confère une certaine instabilité aux transactions commerciales. De plus, par rapport à la structure organisationnelle, aux aspects financiers et à la structure commerciale et logistique, les aspects suivants ont été identifiés :   
9
 
 
 v) Congo: - Principaux produits commercialisés: Chikwange et Fufu ;  - Existence d’un important déficit de production en cossettes de manioc à cause des conflits sociopolitiques ; - Forte segmentation des marchés des produits dérivés du manioc selon les circuits de commercialisation, la dimension géographique, la dimension sociodémographique et l’âge des consommateurs ;  -Existence de deux niveaux de concurrence: (i) une concurrence sur la même ligne de produits,  et (ii) une concurrence avec les produits alimentaires importés - l’attiéké en provenance de la Côte d’Ivoire et d’autres à base de céréales.
10
 
De plus, par rapport à la structure commerciale et logistique les aspects suivants ont été identifiés :
 
      
11
 
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents