BULLETIN ACADEMIQUE MARS 2018
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Description

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Publié le 17 mars 2018
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Syndicat National de l’E.P.S.S.N.E.P. Orléans ToursN° ISSN : 1166 7036N° CPPAP : 0921 S 05587Imprimé par nos soins
trimestrielPrix au numéro : 0,5 euros
Directeur de Publication : Christian GUERIN 33 rue de Verdun 28150 VOVES S3-orleans@snepfsu.net
N° 233 mars 2018
Déposé le 8 mars 2018
Ne nous laissons pas faire ! ...
EDITO.
Christian Guérin Secrétaire académique
Edito
Sommaire
22 mars GREVE F P
15 mars Action retraités
EPS marginalisée
Education : des réformes qui font système
DHG
Indemnités: vos droits
Mutations inter
Stage PPCR
Tribune libre
Syndicalisation
Echos départements
Antenne STAPS au CREPS à Bourges
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Pourquoi être en grève le 22 mars en tant que prof d’EPSou prof de sport ? Depuis la forte mobilisation de la dernière action unitaire fonction publique du 10 octobre 2017, le gouvernement poursuit ses réformes et reste sourd à toutes revendications légitimes. La stra-tégie demeure la même : diviser la population pour affaiblir les services publics, dresser les fonc-tionnaires contre le privé, les cheminots contre les agriculteurs…La FSU et donc le SNEP sont attachés à certaines valeurs socio-économiques : la défense du service public, l’égalité entre les territoires, une meilleure répartition des richesses... Mais aussi des valeurs sur le plan éducatif: tous les jeunes ont leur place à l’Ecole car nous sommes pour la réussite de toutes et tous, pour une élévation du niveau de qualifi-cation et pour lutter contre les inégalités sociales. La bataille de l’opinion sera d’importance. Il faut donc faire savoir la réalité et les consé-quences que vont produire les réformes gouvernementales : La perte du pouvoir d’achat avec le gel du point d’indice des fonctionnaires, le report de mesures PPCR ou la hausse de la CSG pour les retraités. Laremise en cause du mieux vivre et plus longtemps avec les mises à mal des hôpitaux et des EPHAD. La désorganisation des transports avec la restructuration de la SNCF.La remise en cause des statuts avec entre autres la fin du statut particulier des chemi-nots. Mais ce ne sont pas les seules raisons d’agir puisque les réformes au sein de l’Education Natio-nale remettent elles aussi en cause le service public et l’égalité sur le territoire: Le Parcoursup qui met en place de fait une sélection à l’entrée à l’Université et les condi-tions d’une compétition et d’unclassement entre élèves, enseignants, formations, univer-sités et territoires. Après la réforme du collège, celle du lycée et du nouveau bac où les disciplines sont de nouveau hiérarchisées entre fondamentales et secondaires et où il y a perte des conte-nus d’enseignement.L’EPS fait partie des disciplines considérées comme subalternes, ses contenus culturels sont dévalorisés, ses horaires risquent d’être réduits (options). Alors oui comme enseignant d’EPS nous avons des raisons d’agir car c’est le service public de l’EPS qui est attaqué comme l’est depuis des années celui du Sport. Le SNEP-FSU a lancé un plan d’action pour l’EPS qui s’intègre dans les enjeux du 22 mars et de ses suites.La Fonction Publique s’est construite sur des valeurs qui ne sont pas celles d’un système libéral à la logique marchande. C’est parce qu’ils participent à l’intérêt général en rendant un service de qualité aux usagers, que les fonctionnaires sont attachés à leur métier. C’est pourquoi le SNEP-FSU appelle tous les professeurs d’EPS et de Sport à participer à la journée d’action unitaire, être en grève et à manifester en masse le jeudi 22 mars 2018. C’est une nécessité absolue!
Fonction Publique
Edouard Vernier
(1) Ensemble , en grève pour des ser-vices publics performants, répon-dant aux besoins sociaux ! Nos « services publics », fonction publique et protection sociale solidaires, rénovés par le CNR (« conseil natio-nal de la Résistance »), dans une France pourtant ra-vagée par la guerre, ont répondu progressivement mieux, aux besoins collectifs. Ils nous ont permis de vivre mieux : éducation et formation, santé et prévention, logement, trans-ports, énergie, sécurité…Leur financement solidaire, assuré par les impôts et les cotisations sociales, a permis leur extension continue, pen-dant plusieurs décennies, au béné-fice de tous. Puis,affectéspar des restrictions croissantes, en cré-dits et en personnels, et par des abandons multiples (autoroutes, énergie, santé…) ils ont quand même réussi à atténuer, en France, les conséquences de la crise de 2008; mais ils n’ont pu empêcher l’accroisse-ment notable de multiples inégalités sociales…Aujourd’hui, dans une France plus riche, mais dont les richesses produites sont kidnappées par une minorité, les services publics devraient permettre d’assumer de nouveaux défis en matière de formation, de recherche et développement, d’environnement amélioré, de meil-leurslogements, d’accueilsplus humains de personnes âgées ou dépendantes plus nombreuses, de réduction des inégalités …A l’opposé de cette orientation de progrès, ambitieuse mais possible et nécessaire, « CAP 22 », « Action Ser-vices Publics 2022 » lancée par Edouard Philippe en septembre constitue un dynamitage camouflé, de nos services publics. Se fondant sur les insatisfactions actuelles justifiées, et prétendant« réparer durable-ment la France »en« répondant tant aux besoins des usagers que des personnels »,l’objectif est clairement
Retraité-e-s : des promesses à la réalité ! Vous avez reçu, en Avril 2017, la lettre aux retraité-e-s du candidat devenu Président de la République. Elle affir-mait que la possibilité d’une vie en bonne santé, pour des retraités plus nombreux, pouvait constituer une légitime espérance, économique et sociale pour notre société. «Il faut ajouter de la vie aux années» ….Sans doute un poisson d’Avril ! Puisque, après de si beaux engagements, les organisations syndicales et as-sociatives de retraités, unies et déterminées, exigent d’être enfin entendues.Face aux promesses trompeuses et aux réalités né-fastes et injustifiées, face au refus de négocier, elles nous appellent à l’action le 15 mars!
fixé :« maitriser et réduire les dépenses publiques en optimisant les moyens »,en supprimant 120 000 em-plois publics et en portant à 3 points du PIB (60 mil-liards!) les restrictions budgétaires d’ici 2022, notam-ment en«s’interrogeant en profondeur sur le périmètre de l’action publique », et sur« la dématérialisation à 100% de services publics »; déterminer ce qui peut être livré au privé, et à l’individualisation, payante, des services rendus !... Il faut faire vite !... D’octobre 2017 à mars 2018, la «phase diagnostique » vise, sous l’autorité d’un comité d’experts (des écono-mistes du FMI et ceux du comité Attali de 2008,sous Sarkozy…), à« revoir les missions et la dépense pu-blique ». A partir de mars 2018, interviendrait« la phase d’élaboration et de mise en œuvre opération-nelle »: statuts mis en cause, paiement au mérite, départs« volontaires »,précarisation …dans la FP comme dans les services publics (cf. SNCF !) A l’opposé de ce dynamitage programmé de nos services publics, la FSU propose une toute autre orientationla « Convergence Nationale des avec collectifs de défense et de développement des services publics » : faire collectivement, au plus près des usa-gers et des personnels concernés, un authentique bilan des besoins à satisfaire, élaborer nos exigences alter-natives de réelle modernisation des services publics, et déterminer nos luttes à mener pour les faire aboutir. C’est primordial, c’est urgent, et cela concerne l’im-mense majorité des citoyens, des usagers et le fonc-tionnement social, pas seulement les fonctionnaires et leur statut!…Rendez-vous est donc pris pour un 22 mars massif et exigeant! 1- Sur les neuf syndicats de fonctionnaires, sept (CGT, CFTC, CFE-CGC, FO, FSU, Solidaires, Fédération auto-nome) ont appelé à la mobilisation jeudi 22 mars. Seules l’Unsa et la CFDT n’appellent pas à la grève.
«Je m’engage à protéger votre pouvoir d’achat»! Mais les dépenses contraintes augmentent, alors que la revalorisation de nos pensions est bloquée et qu’elles sont bien amputées, notamment par la hausse de la CSG : environ 1500 euros par an pour un couple de pro-fesseurs !... « La réforme des retraites que je propose ne modifiera en rien votre situation »! Il est vrai que les actifs d’aujour-d’hui, futurs retraités, seraient les plus gravement impac-tés, par la suppression de notre statut et du code des « pensions » des fonctionnaires, par la capitalisation et l’individualisation prévues des retraites et par leur ampu-
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tation programmée. Mais peut-on penser que nos droits de « pensionné-e-s de l’Etat», pourraient être maintenus alors que notre statut (dixit Macron « les fondamentaux de notre système») n’existerait plus et que nos retraites devraient être assurées par des caisses communes con-frontées à des charges accrues avec des cotisations moindres ? «Je m’engage à vous permettre de bien vivre et de bien vieillir, en bonne santé…». Comment cela serait-il pos-sible avec un pouvoir d’achat gravement amputé et sur-tout avec des services publics, notamment de proximité, sacrifiés, privatisés, étranglés comme l’exprime bien la lutte actuelle des EPHAD … Est-ce bien cela «valoriser
Notre métier
Christian Guérin
et renforcer le rôle indispensable des retraités dans la société» ? Non à l’enfumage et aux mensonges! Non, surtout au mépris de nos droits et de nos besoins conformes aux besoins sociaux et aux besoins économiques (emplois et consommation). Oui à un autre projet de société, plus égalitaire, avec une autre répartition des richesses créées, au profit de tous ! Oui à un grand rassemblement des retraités le 15 mars et au rassemblement de tous, pour les services publics, dans l’unité le 22 mars.
En 2015, sans aucun bilan, le ministère de l’EN trans-forme le DNB et supprime au passage l’EPS en tant qu’épreuvespécifique. Même si certains osent dire que l’EPS est partout, la réalité estqu’il y a non prise en compte réelle des apprentissages spéci-fiques dans le DNB. Pour aller dans lemême sens, le LSU met en exergue cette non prise en compte. C’est la conséquence de la réforme du collège qui disait que «l’élève s’exprime par les APSA » et insistait sur des compétences très transversales sans réelle exigence de contenus à transmettre et à cons-truireen termes d’apprentissages concrets dans les APSA.
Avec la réforme des lycées, la réécriture des pro-grammes lycée est envisagée. Au lieu d’un renforce-ment de la place de l’EPS à tous les niveaux de la scolarité, nous risquons d’assister à un nouvel affai-blissement institutionnel. Pour la rentrée 2019, les élèves de première devront choisir 3 disciplines de spécialité mais sans l’EPS. L’EPS sera la grande per-dante de cette réforme: plus d’enseignement facultatif nde en 2 et plus en exploration sur tous les niveaux. Qu’en sera-t-il aussi des options? Comme l’EPS ne fait pas partie d’un enseignement de «spécialité », elle sera une des seules disciplines à ne pas être in-cluse dans le grand oral du bac.
Pour quelle EPS militons-nous ? Pour quelle école ? Pour quelle société ?
Différentes enquêtes, rapports montrent la croissance de la sédentarité des jeunes, la baisse des capacités physiques, les inégalités de pratique, le décrochage
des jeunes en termes d’activité physique. Le gouver-nement, à travers les politiques publiques et les ré-formes qu’il met en œuvre, fragilise l’enseignement de l’EPS à l’Ecole –lieu où toutes et tous prati- seul quent.
Si cela va impacter nos élèves, les professeurs d’EPS ne seront pas épargnés. En termes d’emploi d’abord si les options sont supprimées en lycées. En termes de liberté pédagogique également puisque les différents échelons hiérarchiques multiplient les pressions et prescriptions auprès des enseignants : des chefs qui exigent des équipes de modifier leur projet pour l’adapter au LSU, des IPR qui convoquent la profes-sion en réorganisant l’enseignement de l’EPS et en le vidant de son contenu culturel.
L’accompagnement des réformes s’est fait en grande partie au détriment des formations disciplinaires alors que c’est l’attente première des enseignants.
La réforme du lycée peut déboucher sur une organisa-tion en semestres, ce qui peut engendrer une « semestrialisation » des apprentissages et pourquoi pas une annualisation du temps de travail.
Enfin nous sommes sur une baisse de 21% de postes au CAPEPS externe et 47% des postes au CAPEPS réservé ne sont pas pourvus.
Toutes ces remises en cause font de l’EPS une discipline secondaire, subalterne, sans contenus spécifiques.
Nous devons réagir et montrer notre attachement à notre discipline. Alors soyons donc visibles comme enseignants d’EPS lors de la journée de grève et de manifestations du jeudi 22 mars afin de défendre notre profession au travers du service public d’Education.
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Serge Chabrol
Dans l’éducation et notamment dans le second degré, depuis la nomination de J.M. Blanquer comme ministre, pas une semaine ne passe sans une nouvelle annonce ou décision trans-formant des éléments du système éducatif.
Il nous faut percevoir, au-delà de la question desmoyens qui manquent partout, ou de celle du pouvoir d’achat qui nous concerne toutes et tous, que les annonces, les ré-formes en cours ou prévues font système et portent une transformation profonde du système éducatif.
Un goût de déjà vu !
En juillet 2017,le ministre déclarait que« le vrai ennemi duservicepublic, c’est l’égalitarisme». D’où sa volonté de revenir à ce que le rapport Thélot proposait en 2004 au ministre de l’époque, un certain F.Fillon : une école à plusieurs vitesses, excluant dès 16 ans une masse d’élèves, considérant que le pays n’avait pas besoin d’autant de jeunes accédant au bac et au post bac, valo-risant l’apprentissage, prônant un socle commun minimal pour certains et l’accès à des savoirs de haut niveau pour une partie seulement des jeunes.
Si les luttes ont permis de freiner la mise en place des transformations qui en découlaient, cette orientation a irrigué bon nombre de propositions des différents mi-nistres depuis et avec J.M. Blanquer c’est le retour en force de cette ligne, portée par l’institut Montaigne, « think tank » ultra libéral dont il est très proche.
Un projet politique cohérent
Lorsque le Ministre entend :
accentuer encore l’autonomie des écoles et éta-blissements secondaires avec des projets péda-gogiques différents ;
créer un lycée modulaire où l’élève choisirait ses
Un enjeu considérable! Les Dotations Horaires Globalisées sont parvenues dans les établissements. Elles ont fait l’objet d’une proposition de répartition par le chef d’établissement quia dû être présentée en commission permanente et en conseil d’ad-ministration. De nombreuses contestations de la part des personnels ont été enregistrées, tant sur l’ensemble de la dotation que sur la part accordée à l’EPS.La prochaine étape sera la tenue des groupes de travail dans les DDSEN sur les Créations- Suppressions de postes et les compléments de service. L’administration prévoit la création de 73 postes (toutes matières confon-dues) en collège pour 89 suppressions. En lycée, ce sont
options, son parcours et donc deviendrait res-ponsable de ses choix et de son éventuel échec ;
décider que certaines disciplines d’enseignement sont fondamentales et d’autres subalternes (ne méritant plus une évaluation digne de ce nom aux examens–cf l’EPS- ), cela en contradiction avec le sens du nouveau socle commun qui pré-cise que toutes les disciplines concourent à l’ac-cès aux compétences et à la culture commune ;
adapter les contenus de formation aux postes de travail par l’apprentissage au détriment des en-seignements professionnel et technologique, sans souci de la formation du citoyen, affaiblis-sant l’accès des jeunes à une culture générale et, de fait, faisant fi du développement des capa-cités d’adaptation aux évolutions de l’emploi;
réduire l’accès au post bac par une sélection déguisée mais bien réelle ;
réduire les moyens du service public d’éducation malgré les besoins et les augmentations d’effec-tifs prévues.
Se dessine un projet politique qui se donne les appa-rences du progrès mais qui remet en cause, plus ou moins ouvertement et plus ou moins rapidement, l’objec-tif d’élévation des qualifications de tous. Sous couvert de personnalisation des parcours, c’est, de fait, le renforce-ment du poids des déterminismes sociaux qui se déve-loppe. Se concrétise le projet d’une école à plusieurs vitesses.
C’est une véritable régression, mais c’est un choix de société.
La FSU et ses syndicats entendent s’y opposer et mobiliser les personnels pour, au contraire, une école permettant de lutter véritablement contre l’échec et pour un système éducatif per-mettant la réussite de tous.
73 créations pour 46 suppressions et en lp, 29 créations pour 25 suppressions. Et dans tout cela combienen EPS ? 5 créations pour 3 suppressions essentiellement en collège (1 seule création en lycée). Faites nous part de toutes les situations qui mettent en cause l’EPS et se traduisent par une dégradation des conditions de travail et de la situation des profs. Opposez vous à tous les compléments de service donnés (voire les suppressions) alors qu’on impose des HSA aux collègues. Le SNEP-FSU relaiera et appuiera vos protes-tations et actions. N’oubliez pas d’associer les autres disciplines (voir le-la représentant-e du SNES-FSU et du SNUEP-FSU) et les parents d’élèves.C’est maintenant et ensemble que nous ferons bouger l’administration et la réussite de la grève et des manifes-tations du 22 mars y contribuera.
Christian Guérin
C O R P O
Béa Bardin
1/ INDEMNITÉS POUR MISSIONS PARTICULIÈRESDÉCRET 2015-475 IMPCirculaire n° 2015-058 du 29-4-2015 - Modalités d'attribu-tion de l'indemnité pour la coordination EPS (IMP)« La mission de coordonnateur des activités physiques, sportives et artistiques est mise en place dès lors qu'exercent dans l'établissement au moins 3 enseignants d'EPS, assurant au moins 50 heures de service hebdo-madaire.Taux annuel de 1 250Taux annuel de 2 500si l'établissement compte plus de quatre enseignants d'EPS (en équivalent temps plein). » 2/ INDEMNITÉS DE SUJÉTIONDécret n° 2015-476 du 27 avril 2015 instituant une indemni-té de sujétion allouée aux enseignants assurant au moins 6h en classe de première, de terminale des voies géné-rales, technologiques et professionnelles«Une indemnité de sujétion est allouée aux personnels enseignants du second degré assurant au moins six heures de service hebdomadaire d'enseignement dans les classes de première et de terminale de la voie professionnelle et dans les classes préparant à un certificat d'aptitude pro-fessionnelle.Le bénéfice de l'indemnité est égale-ment ouvertaux personnels enseignants assurant aumoinssixheures de service hebdomadaire d'ensei-gnement en éducation physique et sportive dans les classes de première et de terminale des voies générale ou technologique »« Le taux annuel de l'indemnité prévue à l'article 1er du décret du 27 avril 2015 susvisé est fixé à 400. » Décret n° 2015-477 du 27 avril 2015 instituant une indemni-té de sujétion allouée aux personnels enseignants du se-cond degré assurant des enseignements devant plus de 35 élèves«Une indemnité de sujétion est allouée aux personnels enseignants du second degré, dont les obligations de service sont fixées par les décrets du 14 mars 1986 et du 20 août 2014 susvisés, assurant au moins six heures d'enseignement hebdomadaire devant un ou plusieurs groupes d'élèves dont l'effectif est supérieur à 35.L'effectif à considérer est celui des élèves présents au 15 octobre de l'année scolaire en cours. »« Le taux annuel de l'indemnité prévue à l'article 1er du
Mutations inter:Si nous sommes satisfaits d’avoir obtenu la reconnaissance du droit des enfants de pa-rents séparés à travers la mise en place de la bonifica-tion APC, nous regrettons ne pas avoir pu avancer sur l’impérieuse nécessité d’équilibrer les barèmes pour permettre aux collègues sans priorité légale d’envisager une mutation. Notre proposition de valoriser fortement l’ancienneté poste n’a pas été retenue.Dans notre académie, si on regarde les 68 demandeurs titulaires, sur 21 collègues en situation de rapprochement de conjoints, 19 ont obtenu leur mutation. Sur 40 col-lègues en vœu préférentiel, 3 seulement ont été mutés! Les collègues en mutation simultanée ont eux aussi peu de chance d’obtenir satisfaction. A moins de demander la Guyane, Mayotte ou Créteil, il est actuellement impos-
décret du 27 avril 2015 susvisé est fixé à 1 250. » Décret n°68-601 du 5 juillet 1968 instituant une indemnité forfaitaire de sujétion aux personnels enseignants du se-cond degré exerçant tout ou partie de leur service en SEG-PA, EREA et ULIS «Les personnels d’enseignement général, technique et professionnel du second degré relevant du ministère de l’ éducation et exerçant dans des classes destinées aux enfants et adolescents déficients et inadaptés. » 3/ PONDÉRATION ET INDEMNITÉS ÉDUCATION PRIORITAIREPondérationDécret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré« Dans les établissements relevant de l'éducation priori-taire inscrits sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de l'éducation nationale, afin de tenir compte du temps consacré au travail en équipe nécessaire à l'orga-nisation de la prise en charge des besoins particuliers des élèves qui y sont scolarisés, aux actions correspon-dantes ainsi qu'aux relations avec les parents d'élèves, chaque heure d'enseignement, pour le décompte des maxima de service prévus au I de l'article 2 du présent décret, est affectée d'un coefficient de pondération de 1,1. » Circulaire n° 2014-077 du 4-6-2014 - Refondation de l'édu-cation prioritaire« Par ailleurs, la pondération, compte tenu de son objet, ne s'applique qu'aux seules heures d'enseignement. Ne sont donc pas concernées les heures consacrées à l'association sportive de l'établissement comprises dans le service des enseignants d'EPS. » Indemnités REP et REP+Décret n° 2015-1087 du 28 août 2015 portant régime indem-nitaire spécifique en faveur des personnels exerçant dans les écoles ou établissements relevant des programmes « Réseau d'éducation prioritaire renforcé » et « Réseau d'éducation prioritaire » Etablissement REP+Versement d’une indemnité annuelle de 2312 euros Etablissement REPVersementd’une indemnité annuelle de 1734 euros
sible de muter sans priorité légale ! Concernant les entrants, nous accueillerons, à la rentrée, dans notre académie, 70 collègues, dont 47 stagiaires. Un certain nombre d’entre-eux assis-teront auxdeux stages mutation(jeudi 15 marsà St Avertin et lundi 19 mars à Orléans) organisés par le SNEP académique et animés par les commis-saires paritaires. Ces stages, ouverts à tous (syndiqués et non syndiqués), sont indispensables pour comprendre le mécanisme des mutations intra et éviter de faire des erreurs de stratégie, souvent impossibles à rattraper. Alors, si vous n’êtes pas encore inscrits, n’hésitez pas à faire votre demande rapidement. Nous vous rappelons également que le serveur sera ouvert du 12 mars midi au 26 mars minuit.
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er Jfévrier à Orléans, une trentaine de col-eudi 1 lègues de l’académie ont assisté au stage PPCR, organisé par le SNEP-FSU et animé par Benoit Chaisy, commissaire paritaire national agrégés. Benoit a rappelé, en préambule, que même si le SNEP considère que le PPCR est un gain pour tous, il ne ré-pond qu’en partie à l’urgence d’une revalorisation et d’une compensation de la perte du pouvoir d’achat subie depuis 30 ans et qu’un certain nombre de points restent encore à améliorer. De plus, après avoir décidé de geler le point d’ indice, le gouvernement Macronreporté un a ème certain nombre de mesures PPCR : création du 7 échelon de la Hors-Classe en janvier 2021, transfert primes/points de 5 points en janvier 2019 (au lieu de janvier 2018). Il a ensuite développé, en donnant des exemples précis, les différentes mesures apportées par le PPCR : la reva-lorisation du point d’indice pour tous, le transfert primes/ points, la distribution de points d’indicedans les grilles de rémunération avec une revalorisation importante des débuts de carrière, la nouvelle carrière qui, en suppri-
mant l’ avancement selon trois rythmes différents, permet de limiter les écarts dans le déroulement de la carrière et la nouvelle évaluation avec les 3 rendez-vous de carrière. La création de la Classe Exceptionnelle a également été abordée ; constituant un nouveau débouché de carrière, son accès doit être élargi afin que l’ensemble de la pro-fession puisse en bénéficier avant de partir à la retraite. Les collègues présents ont pu débattre avec Benoit de certains points de vue défendus par le SNEP-FSU (suppression du grand choix, même rythme d’avance-ment pour tous, refus de la « méritocratie », facilitation des tâches pédagogiques auprès des IPR par décharge de service, ...) et constater que le dialogue n’était aucu-nement fermé, l’objectif du SNEP étant de défendre la majorité des collègues sans opposer les personnels entre eux. Il faut savoir, qu’avec l’ancien système d’avance-ment, seuls 2% des collègues faisaient l’ensemble de leur carrière au grand choix pour 4% à l’ancienneté et que le différentiel entre les deux carrières pouvait s’éle-ver à 70000 euros pour 10 ans d’écart dans le déroule-ment de la carrière.
lignes, cherté des billets, etc...) Une étude officielle vient de conclure que TRIBUNE LIBRE :"pour les générations 1951 et suivantes, la Même stratégie appliquée à la fonction pu-L'exemple du chemin de fer. durée moyenne espérée passée à la retraite blique, l'hôpital, l'école, le droit du travail, la devrait baisser un peu par rapport à la géné-Un rapport confié à un expert (!?) dépous-fiscalité, l'audiovisuel public ("la honte de la ration 1950".Plusieurs "réformes" des re-sière l'inventaire libéral jusqu'ici in exhaus-République") : les projets, les réformes se traites ont été justifiées par l'allongement sé : fin du statut, transformation de l'entre-multiplient, qui vont dans le même sens, général de l'espérance de vie. Je n'ai pas prise en société anonyme (ouverture à la celui de l’hyper libéralisme.entendu M. Macron déclarer qu'il y avait concurrence), fermeture des lignes défici-Où regarder et comment résister quand cela "urgence à agir" sur ce front. taires... Il convient de profiter du climat de se fait toujours sous prétexte de la catas-dépolitisation politique, de division syndicale, Claude Guénot trophe qui vient ou de la dette qui explose ? d'exaspération des usagers (vétusté des
Renforcer le SNEP-fsu : une urgence
Cher(ère) collègue, Tu as entre les mains le bulletin académique du SNEP-FSU n° 233. Tu constateras que sa conception s’appuie sur la nécessité d’actions revendicatives spécifiques à notre discipline, tout en s’arti-culant avec les actions plus générales à venir. Compte tenu des divers éléments dévelop-pés dans ce bulletin, nous pensons, en effet, que l’heure est à la mobilisation. La dyna-mique que nous souhaitons enclencher avec la profession se veut avant tout positive. S’il s’agit bien de défendre des acquis, il con-vient aussi de porter des revendications pour plus et mieux d’EPS.C'est pour cela qu'il a été envoyé aux col-lègues syndiqué-e-s et aux ancien-e-s syndi-
qué-e-s, afin qu'ils (elles) puissent agir au sein de leurs établissements pour l'EPS, et pour rester les acteurs (-trices) concepteurs (-trices) de leur métier. Si tu es actuellement non à jour de ta cotisa-tion syndicale, nous te demandons : - de participer par ta ré-adhésion à cette dynamique, car dans le contexte politique actuel, le renforcement du SNEP-FSU serait un signal fort en direction des pouvoirs en place : c’est une étape indispensable pour renforcer le SNEP. Plusieurs options possibles pour se syndiquer: Paiement en ligne sur le site http://www.snepfsu.net Paiement par chèques (4 chèques maxi
jusqu'à juin 2018) à l'ordre du SNEP-FSU Paiement par prélèvement automatique (4 prélèvements maxi jusqu'à juin 2018)joindre RIB Où envoyer ta cotisation ? Au trésorier académique : Michel DELLA MALVA 13 Allée des Chênes 18570 LE SUBDRAYRappels :66% de la cotisation syndicale est déductible des impôts Cette cotisation est la seule ressource financière du syndicat.
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DIVERS
Ouverture d’une antenne STAPS au CREPSà Bourges: entre satisfaction et interrogationsCela va sans dire, le SNEP/FSU est favo-rable à l'amélioration des conditions d'études des jeunes qui ont choisi d'entrer en STAPS, tout comme à l'amélioration des conditions de travail des enseignants qui interviennent dans cette filière. Le SNEP-FSU n’est donc pas opposé a priori à l’ouverture de cette antenne au CREPS Centre Val de Loire de Bourges. Mais une telle décision ne peut être prise à la va vite et sans étude approfondie des conditions de recrutement et d’étude des jeunes qui ont choisi cette filière.
Le CREPS Centre Val de Loire, établisse-ment dont le personnel relève du ministère des sports et pas de l’enseignement supé-rieur, est déjà très occupé par ses propres formations Sports. Ses locaux ne seront pas, comme par magie, devenus plus grands en septembre. Le SNEP-FSU sera vigilant pour que la venue des étudiants STAPS ne per-turbe pas son fonctionnement. Comme le cadre bâti du CREPS appartient à la Région, qui va payer toutes ces locations ? Et sous quelles garanties ?
Se pose également la question des condi-tions d’accueil et d’études des étudiants STAPS. Quelle qualité de vie universitaire ? Comment être assurés que les formations entre Orléans et Bourges seront de même niveau ? Avec quels personnels, quels for-mateurs et combien ? Comment se fera le choix de recrutement entre Orléans et Bourges ?
Le SNEP-FSU a déjà rencontré la Rectrice, chancelière des universités, ce qui a permis d’obtenir une créationsupplémentaire de poste d’ enseignant (4 au lieu des 3 prévues) pour cette ouverture. Il a rencontré aussi le directeur de l’UFRSTAPS d’Orléans. Des audiences ont été sollicitées auprès du Pré-sident de Région et du directeur du CREPS Val de Loire.
Comment comprendre,alors que les déci-sions semblent largement avancées, qu’ au CREPS, aucun comité technique d'établisse-ments n'ait été convoqué sur ce sujet spéci-fique bien que cela soit réglementaire ? Le SNEP-FSU suivra ce dossier et restera vigilant avec l’aide de tous les personnels, aussi bien des STAPS que du CREPS. Michel AusterlitzChristian Guérin 8
L’Eure et Loir, toujours mobilisé! Voilà 4 ans que le Conseil Départemental d’Eure et Loir cherche à fermer le collège Jean Moulin de Chartres. En effet le bâtiment appartient à la ville de Chartres qui souhaite le récupérer pour installer « la cosmetic valley » (réseau de la parfumerie). Une vitrine touristique puisque ce collège fait face à la cathédrale. Un collectif s’est construit qui allie fédérations de parents d’élèves, citoyens, organi-sations syndicales et DDEN. Dans un premier temps il s’agissait d’une fermeture pure et simple avec répartition des élèves sur les autres collèges de l’agglo chartraine avant la possible création d’un nouveau collège. Or la position de tous les acteurs d’opposition à ce projet était un déménagement du collège de mur à mur. ème Il y a 2 ans, le CD a tenté d’ accélérer la manœuvre en voulant affecter les futurs 6sur d’autres collèges. Projet retoqué par la Rectrice. L’an dernier, le CD repart à la charge en fermant le collège Jean Moulin et en envoyant les élèves sur différents collèges. Le souhait est d’ouvrir un Jean Moulin 2 sur un nouveau site (actuelle Espé devant déménager et être réaménagée en collège dans un délai de 4 à 5 ans). L’Etat s’en mêle et porte l’affaire au Tribunal Administratif qui lui donne raison car il n’y a aucun respect de la mixité sociale. Pour la rentrée prochaine, nous sommes encore dans l’attente car le CD a modifié légèrement la carte scolaire. Une médiation inter ministérielle (Etat et EN) est en cours car le CD ne présente aucun projet fiable, dans son calendrier, des futurs tra-vaux d’aménagement du nouveau site d’accueil.La fronde va bien au-delà de ce collège puisque ce sont tous les établissements sco-laires de l’agglo chartraine qui sont impactés. Audiences, manifestations, sièges, rassemblements et jusqu’à la grève ont permis de tenir le cap: « déménagement de mur à mur » !
Loiret : Installations sportives Parce qu’elles conditionnent bien souvent le degré d‘exploitation des compétences didactiques et pédagogiques des enseignants d’E.P.S., les installations sportives sont bien «au cœur du métier». Leur diversité et leur qualité pèsent sur la façon dont chacun de nous vit son métier. Le SNEP- 45 a lancé une enquête. Près de 80% des établissements ont répondu. Quelques uns nous informent que leurs conditions de travail sont excellentes. Mais pour de trop nombreux établissements et notamment des collèges, la question des «conditions de travail» reste posée : IS intra-muros pas toujours fonctionnelles ; IS variées mais avec des conditions d’accueil dégradées (vestiaires, acoustique, tempé-rature, rangement du matériel); IS si éloignées de l’établissement que le temps de « pratique effective » est fortement réduit ; IS qui ne permettent pas de travailler cor-rectement dans tous les groupements d’activités ; IS à partager avec d’autres établis-sement, des écoles primaires ou pôles haut-niveau et donc les problèmes d’accessi-bilités … Ces quelques exemples tirés des enquêtes, montrent toute la complexité de ce dossier. Le Bureau Départemental du SNEP-45 a donc décidé de demander audience auprès de Gérard MALBO, Président de la Commission de l’Education, de la Jeunesse, des Sports au Conseil Départemental. A l’ordre du jour: état des lieux et plan prévisionnel d’investissement, dotations matériels EPS, financement des transports EPS, conven-tions tripartites, locations des installations sportives et subventions accordées aux sections sportives scolaires et au sport scolaire. Le S.N.E.P. appelle les équipes à revendiquer, tenter de faire bouger les choses. La crédibilité de notre métier auprès de l’opinion publique, la place de l’E.P.S. à l’école, la motivation et la qualité du travail des enseignants, les progrès des élèves sont au cœur de notre démarche. N’ayez plus de complexes et là où des besoins sont avé-rés, prenez des initiatives via le CA, avec l’aide du SNEP si besoin, pour interpeller les élus locaux (maire, président de la communauté de communes, conseiller dépar-temental ou régional). Philippe Dechaud
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