BIC APCOInsight - Etude 2011 Sécurité Briquets PR  15MAR11 FR
4 pages
Français

BIC APCOInsight - Etude 2011 Sécurité Briquets PR 15MAR11 FR

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

GROUPE BIC – COMMUNIQUE DE PRESSE CLICHY –15 MARS 2011   La majorité des Européens s’inquiètent des briquets dangereux BIC, leader dans la production d’articles de papeterie, de briquets et de rasoirs, ainsi que l’agence indépendante de sondage APCO Insight publient aujourd’hui un nouveau sondage qui montre que 87% des Européens s’inquiètent de l’information selon laquelle des briquets de poche capables de tuer ou de blesser grièvement sont disponibles à la vente à travers le continent européen. Selon des chiffres de la Commission européenne, chaque année en Europe, 40 personnes sont tuées et 1900 sont blessées suite à des accidents provoqués par des briquets. La majorité sont des enfants. Par ailleurs, presque 75% des modèles de briquets testés par PROSAFE ne sont pas conformes aux normes de sécurité, bien qu’une décision d’urgence de la Commission européenne interdise la mise sur le marché de briquets non conformes. La grande majorité sont des modèles importés. La situation varie d’un pays à l’autre, certaines autorités étant plus efficaces que d’autres pour faire respecter ces normes européennes de sécurité. Près de la moitié des consommateurs sont « très inquiets » du fait que des briquets de poche interdits à la vente dans d’autres pays et dont certains ont provoqué des blessures ou entrainé un décès, soient disponibles à la vente dans leur pays. 64% d’entre eux sont tout à fait d’accord pour que les briquets de poche vendus ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 67
Langue Français

Extrait

Groupe BIC – Communiqué de presse – Page 1 sur 4
La majorité des Européens
s’inquiètent des briquets dangereux
BIC, leader dans la production d’articles de papeterie, de briquets et de rasoirs, ainsi que l’agence
indépendante de sondage APCO Insight publient aujourd’hui un nouveau sondage qui montre que 87%
des Européens s’inquiètent de l’information selon laquelle des briquets de poche capables de tuer ou
de blesser grièvement sont disponibles à la vente à travers le continent européen.
Selon des chiffres de la Commission européenne, chaque année en Europe, 40 personnes sont tuées
et 1900 sont blessées suite à des accidents provoqués par des briquets. La majorité sont des enfants.
Par ailleurs, presque 75% des modèles de briquets testés par PROSAFE ne sont pas conformes aux
normes de sécurité, bien qu’une décision d’urgence de la Commission européenne interdise la mise sur
le marché de briquets non conformes. La grande majorité sont des modèles importés.
La situation varie d’un pays à l’autre, certaines autorités étant plus efficaces que d’autres pour faire
respecter ces normes européennes de sécurité. Près de la moitié des consommateurs sont « très
inquiets » du fait que des briquets de poche interdits à la vente dans d’autres pays et dont certains ont
provoqué des blessures ou entrainé un décès, soient disponibles à la vente dans leur pays. 64%
d’entre eux sont tout à fait d’accord pour que les briquets de poche vendus dans l’Union européenne
respectent les normes de sécurité.
Stephen Russell, Secrétaire Général de l’ANEC, l’Association Européenne pour la Coordination de la
Représentation des Consommateurs dans la Normalisation, déclare : «
Des briquets potentiellement
dangereux tombent encore entre les mains des consommateurs. L’ANEC demande la création d’un
cadre européen pour s’assurer d’une meilleure coordination dans la surveillance des marchés parmi
tous les états membres. D’ici là, nous demandons aux revendeurs et distributeurs d’exercer une
vigilance toute particulière et de vérifier les produits qu’ils proposent à la vente
».
Le sondage révèle aussi d’autres surprises. Près des deux tiers des personnes interrogées (63%)
pensent que jusqu’à 50% des produits importés et vendus en Europe sont vérifiés dans les ports
d’entrée. Or selon des sources proches des autorités, moins de 1% des produits non alimentaires sont
en réalité vérifiés au moment de leur entrée sur le marché européen.
Le sondage intervient après la Décision de la Commission européenne de donner dix semaines à
l’Autorité de surveillance des denrées et marchandises (VWA) aux Pays-Bas pour expliquer sa position
sur la surveillance des briquets potentiellement dangereux importés depuis le port de Rotterdam. Ceci
fait suite à la plainte déposée par BIC.
Francois Clément-Grandcourt, Directeur général adjoint catégorie briquets BIC, précise : «
En
Amérique du Nord, à partir du moment où la réglementation a été correctement appliquée, les
blessures d’enfants ont été réduites de 60%. Cela signifie que nous avons une obligation morale de
retirer les briquets dangereux de nos marchés »
.
Phil Riggins, Directeur de APCO Insight, ajoute : «
Ces chiffres montrent une inquiétude profonde et
largement répandue parmi les consommateurs en Europe, à la fois sur ces problématiques et sur le
manque d’actions mises en oeuvre pour combattre ce risque connu d’atteinte à la santé publique,
surtout des enfants
».
G
ROUPE
BIC
C
OMMUNIQUE DE
P
RESSE
C
LICHY
–15
M
ARS
2011
Groupe BIC – Communiqué de presse – Page 2 sur 4
Informations complémentaires
Contacts
François Clement-Grandcourt
Directeur général adjoint catégorie briquets BIC.
14, rue Jeanne d'Asnières - 92110 Clichy - France
Tel: +33 1 45 19 55 93
francois.clement-grandcourt@bicworld.com
Phil Riggins
Directeur
APCOInsight
90 Long Acre
London. WC2E 9RA
Tel: +44 (0) 207 526 3638 (Direct)
Tel: +44 (0) 7733 318 204 (Mobile)
priggins@apcoworldwide.com
À propos du sondage
• Sondage sur 1.500 consommateurs européens en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Irlande,
Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
• Enquêtes effectuées en ligne dans les langues locales
• Echantillon national représentatif par âge et par sexe.
• Du 25 au 28 février 2011.
• L’objet de l’étude est de mieux comprendre la connaissance et les réactions des consommateurs sur
le sujet des briquets dangereux en Europe.
• Quelques chiffres ne donnent pas un total de 100%. Ceci résulte de certains arrondis, de l’élimination
des « ne sait pas » ou « ne répond pas » ou du fait que plusieurs réponses étaient possibles.
• Les résultats complets sont disponibles auprès de APCO Insight.
À propos d’APCO Insight
Agence mondiale d’études d’opinon et de stratégie de communication, APCO Insight travaille avec de
grandes sociétés internationales, des associations, des organisations non-gouvernementales, des
organismes d’état, sur des questions diverses de communication, de réputation et d’organisation. Pour
plus d’informations au sujet d’APCO Insight, visitez le site
www.apcoworldwide.com
.
À propos de BIC
Un des leaders mondiaux des articles de papeterie, des briquets, des rasoirs et des produits
promotionnels, BIC fabrique depuis plus de 60 ans des produits de grande qualité accessibles à tous,
partout dans le monde. Cette vocation a permis au Groupe d’être aujourd’hui l’une des marques
mondiales les plus reconnues. BIC commercialise ses produits dans plus de 160 pays et a réalisé en
2010 un chiffre d’affaires de 1 831,5 millions d’euros. Coté sur Euronext Paris, BIC fait partie des
indices boursiers SBF120 et CAC MID100 ; BIC fait également partie des indices ISR suivants :
FTSE4Good Europe, ASPI Eurozone, Ethibel Excellence Europe et Carbon Disclosure French
Leadership index 2010 (CDLI).
Pour plus d’informations, merci de consulter le site Internet du Groupe :
www.bicworld.com
À propos de l’ANEC
L’ANEC est l’Association européenne pour la coordination de la représentation des consommateurs
dans la normalisation. L’ANEC représente les intérêts des consommateurs dans le processus de
normalisation et de certification ainsi qu’à travers la politique et la législation liées à la normalisation en
Europe.
www.anec.org
.
Groupe BIC – Communiqué de presse – Page 3 sur 4
À propos de l’Autorité de surveillance des denrées et marchandises (VWA) des Pays-Bas
La mission de l’Autorité de surveillance des denrées et marchandises est de protéger la santé des
hommes et des animaux. Elle surveille les denrées et les marchandises afin d’assurer la santé
publique, celle des animaux et leur bon traitement. Elle contrôle l’ensemble de la chaine de production
depuis les matières premières et leur traitement jusqu’au produit final et sa consommation.
L’Autorité de surveillance des denrées et marchandises est un organisme indépendant, au sein du
ministère néerlandais de l’Agriculture, de la Nature, et de la Qualité alimentaire (LNV) ainsi qu’une
« delivery agency » pour le Ministère néerlandais de la Santé et du Sport.
Les trois missions principales de l’Autorité de surveillance des denrées et marchandises
sont : la veille,
l’évaluation des risques et la communication sur les risques. Ses autres missions principales sont la
gestion d’incidents et de crise et le conseil politique pour le ministère néerlandais de l’Agriculture, de la
Nature, et de la Qualité alimentaire (LNV). Une grande partie de son travail implique des échanges
avec d’autres ministères. Le maintien des contacts internationaux est aussi très important.
Extrait de
http://www.vwa.nl/onderwerpen/english/dossier/about-the-food-and-consumer-product-safety-
authority
À propos de PROSAFE
PROSAFE (Forum européen pour le respect de la sécurité produit) a été créé par les autorités de
surveillance du marché de plusieurs pays européens. Le premier forum a eu lieu en 1990. Depuis, la
plupart des états de l’Union européenne (UE) ou de l’Association Européenne de Libre Echange
(AELE) ont assisté ensemble aux forums ainsi que d’autres pays candidats ou non à l’accession à ces
deux organismes. Depuis 2006, PROSAFE a pris l’initiative de coordonner un certain nombre d’actions
transversales entre plusieurs organisations de surveillance du marché au sein de l’Espace Economique
Européen (EEE) ; elles sont toutes soutenues financièrement par la Commission européenne. Une
étude effectuée par PROSAFE a révélé que presque 75% des briquets testés ne respectent pas les
normes de sécurité exigées.
À propos de la législation et des normes de sécurité européennes - La Commission européenne
et l’ISO 9994
(1) (2)
La Norme de Sécurité ISO 9994 a été établie pour répondre aux besoins de sécurité des
consommateurs sur les briquets. Elle définit les spécifications de sécurité des briquets.
En outre, la Décision de la Commission européenne (2006/502/EC) du 11 mai 2006 a imposé trois
spécifications essentielles pour que la sécurité d’un briquet soit conforme :
La Décision européenne du 11 Mai 2006 exige que les briquets soient munis d’une « sécurité
enfants ». En référence à la norme
EN/13869/2002, un briquet « sécurité enfants » est un briquet
qui a été modifié pour rendre son allumage plus difficile par un enfant. Pour qu’un briquet soit
déclaré « sécurité enfants » par la Commission européenne, il ne doit pas pouvoir être allumé par
au moins 85% des enfants de moins de 51 mois (4 ans et 3 mois). Ceci signifie qu’il reste encore
jusqu’à 15% des enfants qui peuvent allumer un briquet même muni d’une « sécurité enfants ». Les
briquets « sécurité enfant » ne sont pas pour autant des briquets « à l’épreuve des enfants ». Les
adultes doivent donc s’assurer que les briquets, même munis d’une « sécurité enfants », sont
maintenus hors de portée des enfants.
La norme « sécurité enfants » EN/13869/2002 exige le respect de la norme de sécurité ISO 9994
qui définit les spécifications sécurité d’un briquet comme la hauteur de flamme maximale, la
résistance aux crachements, crachotements et vacillements de la flamme, l’extinction tardive, le
taux de remplissage de gaz, la résistance à une hauteur de chute de 1,5m, la résistance à une
température élevée ou à une combustion continue de 2 minutes, etc.
La Décision européenne du 11 Mai 2006 ajoute par ailleurs que les briquets fantaisie, même s’ils
sont équipés d’un système de « sécurité enfants » sont interdits à la vente. Les briquets fantaisie
sont entre autres ceux dont la forme ressemble « à des personnages de dessins animés, à des
jouets, pistolets, montres, téléphones, instruments de musique, véhicules, au corps humain ou à
Groupe BIC – Communiqué de presse – Page 4 sur 4
des parties du corps humain, à des animaux, à de la nourriture ou à des boissons, ou qui jouent
des notes de musique, clignotent ou comportent des parties mobiles ou autres divertissements. Ne
sont pas considérés comme briquets fantaisie les briquets imprimés ou décorés de logos,
étiquettes, décalcomanies, dessins, ou les briquets à manchon thermo-rétractable.»
(1) A l’exception des briquets utilitaires dont la sécurité est réglementée par la norme ISO 22702
(2) A l’exception des briquets semi-luxe et de luxe (briquets vendus avec une garantie écrite de 2 ans,
rechargeables et réparables par un service après vente basé en Europe).
Cette réglementation est effective depuis le 11 mars 2008 pour les ventes aux consommateurs.
À propos de l’exemple de l’Amérique du Nord : une réduction de 60% des blessures d’enfants
En Amérique du Nord, selon une étude menée par l’autorité de surveillance du marché (CPSC),
l’application efficace des normes de sécurité s’est traduite par une réduction de 60% des blessures
d’enfant:
Aux Etats Unis, le nombre de décès suite à des incendies provoqués par des enfants jouant
avec des briquets a diminué de manière drastique à partir de juillet 1994, moment où la norme
obligatoire sur les briquets « sécurité enfants » a été appliquée. Le nombre des décès a été
réduit de 230 en 1994 à 130 en 1998 selon le CPSC (Bulletin du CPSC du 6 avril 2005).
Ceci confirme les résultats d’une autre étude menée par le CPSC (“Fires Caused by children
playing with lighters CPSC 2000 – post evaluation of Safety standards” ) qui montre une
réduction importante des accidents et des dommages suite à l’application des normes de
sécurité.
o
Incendies : Avant : 7100 (1986). Après : 2400 (1998).
o
Décès :
Avant: 200 (1986). Après: 70 (1998).
o
Blessures : Avant: 1430 (1986). Après: 480 (1998).
o
Dommages matériels($) : Avant
: 76 millions (1986). Après: 38 millions (1998).
o
Coût pour la Société ($) : Avant : 1200 millions (1986). Après: 412 millions (1998).
À propos de la plainte déposée par BIC
La plainte déposée par BIC affirme que les Pays-Bas n’appliquent pas correctement la législation
d’urgence du 11 mai 2006, la Directive Générale sur la sécurité du produit et les nouvelles règles (EU
Regulation 765/2008) qui exigent que les états membres effectuent les contrôles nécessaires sur les
produits de consommation tels que les briquets.
Le 8 septembre 2010 BIC a déposé plainte auprès de la Commission européenne (par le biais de la
Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (DG SANCO) pour non application par les
Pays-Bas des normes européennes de sécurité.
La Commission européenne vient juste d’entamer des discussions avec l’Autorité de Surveillance des
Denrées et Marchandises (VWA) aux Pays-Bas qui doit répondre à un questionnaire envoyé par la
Commission et ont le but est de mesurer et d’évaluer comment améliorer la surveillance des briquets
importés depuis Rotterdam.
La Commission européenne a décidé d’utiliser « EU Pilot », une procédure accélérée dont le but est de
s’assurer de la bonne application de la législation européenne au niveau national. Suite à cette
procédure, si la Commission confirme qu’il y a un contournement d’un règlement européen, elle
contactera l’état membre concerné pour que ce contournement soit stoppé. La réponse doit être
adressée à La Commission avant 10 semaines. Si le problème n’est pas résolu à ce stade, la
Commission peut ouvrir une procédure de violation sur la base de l’article 258 TFEU.
Selon les sources proches des autorités, moins de 1% des biens non alimentaires est vérifié.
Ce fait est révélé par le croisement de différentes sources et peut être aisément vérifié. Dans le cas du
port de Rotterdam, 900,000 containers de produits non alimentaires transitent par an et il n’y a pas plus
de deux employés pour surveiller ces containers. Si le personnel vérifie quatre containers par heure,
cela correspond à moins de 1% du volume total.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents