2017 : Valls meilleur candidat que Hollande
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Description

Les Français (70% contre 24%), les sympathisants de gauche et ceux du PS (57% contre 41%) préfèrent largement que ce soit Valls plutôt que Hollande qui représente le PS à la présidentielle de 2017

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Publié le 05 mai 2015
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Langue Français

Extrait

Quels scénarios pour 2017 ?
Sondage réalisé par
pour
Publié le 5 mai 2015
Levée d’embargo le 4 mai – 23H00Méthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 29 et 30 avril 2015
Echantillon de 1 021 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].Synthèse détaillée
Si l’élection présidentielle avait lieu cette année, Manuel Valls serait incontestablement
un meilleur candidat pour la gauche que François Hollande
1 - Les Français, les sympathisants de gauche et ceux du PS préfèrent largement que ce soit Valls plutôt que
Hollande qui représente le PS à la présidentielle de 2017
On le sait, le Premier ministre est presque deux fois plus populaire que le Président sur leurs indicateurs respectifs de
popularité (39% contre 21% sur le dernier baromètre politique Odoxa d’avril 2015).
Résultat de ce différentiel de popularité, contrairement à Hollande, Valls devance en termes de « duel d’opinion » le
plus probable adversaire que la gauche aura à affronter en 2017. En effet, alors que l’actuel Président est aujourd’hui
moins apprécié que l’ex-Président Nicolas Sarkozy (52% préfèrent Sarkozy contre 41% Hollande), Valls, lui, devance
d’une courte tête le Président de l’UMP dans son duel avec lui (48% contre 47%).
Mais l’avantage de Valls sur Hollande est encore plus spectaculaire lorsque l’on demande clairement aux Français de
choisir entre l’un et l’autre pour savoir lequel ils préféreraient que le Parti socialiste investisse à l’élection
présidentielle de 2017. Leur choix est sans appel.
Sur ce duel d’opinion il n’y a même pas « match » entre le Premier ministre et le Président : 70% des Français optent
pour Valls contre seulement 24% qui lui préfèrent Hollande. Unanimement préféré par les sympathisants de droite
(82% contre 11%) et par les Français sans préférence partisane (67% contre 24%), Manuel Valls est aussi et surtout
largement préféré au Président par les premiers concernés : les sympathisants de gauche en général et par ceux du
PS en particulier : ils sont 57% (dans les deux cas) à opter pour le Premier ministre contre seulement 41% de
« légitimistes » optant pour le Président.
Mais l’opinion est une chose, le vote ou l’intention de vote en est une autre.
Or, sur ce point aussi, Manuel Valls dispose aujourd’hui d’un potentiel bien plus important que le Président.Synthèse détaillée
2 - Intentions de vote : 21 avril à l’horizon. Il serait moins probable avec Valls plutôt que Hollande comme candidat
pour la gauche. Dans toutes les hypothèses testées Valls ferait mieux que Hollande.
C’est le principal enseignement de notre sondage. L’intention de vote présidentielle que nous avons réalisée montre
qu’avec un score proche des 30% (29%) Marine le Pen serait en tête au premier tour dans les deux scenarios testés,
l’un avec Hollande, l’autre avec Valls comme candidat du PS.
Dans les deux cas c’est un nouveau 21 avril qui s’annoncerait pour la gauche, le candidat PS étant dans les deux
èmehypothèses relégué à la 3 place, derrière la Présidente du FN et Nicolas Sarkozy.
Néanmoins si l’ex-Président serait aujourd’hui assuré de se qualifier face à Hollande avec un écart de 11 points sur
l’actuel Président (28% contre 17%), il disposerait d’une avance confortable (6 points) mais moins décisive (presque
deux fois moindre) sur Manuel Valls.
Avec 26% contre 20% leurs scores respectifs dans notre intention de vote se situent encore dans les marges d’erreurs
statistiques des sondages (+/- 3 points sur une telle taille d’échantillon).
Même si l’élection avait lieu dans quelques semaines et pas dans deux ans (ce qui laisse, évidemment, tout le champ
des possibles ouverts) il serait tout à fait possible de voir le Premier ministre rattraper l’ex-Président, tout comme il
serait possible de voir N. Sarkozy passer devant M. le Pen. En revanche, sur une échéance courte le score actuel de F.
Hollande lui interdirait pareil rattrapage (encore une fois, par sur une échéance de 2 ans).
Au second tour, la Présidente du FN serait largement battue par l’un comme l’autre de ses rivaux. Nicolas Sarkozy, son
plus probable adversaire selon notre intention de vote, la battrait très largement avec 59% contre 41% des intentions
de vote.
Manuel Valls, s’il parvenait à devancer Nicolas Sarkozy et à se qualifier face à elle, la battrait lui-aussi presque aussi
largement avec 55% contre 45% des intentions de vote.
Néanmoins, dans les deux cas (Valls et Sarkozy) l’écart n’aurait cette fois plus rien à voir avec celui observé en 2002.
Alors que son père avait été balayé par plus de 8 électeurs sur 10, M. Le Pen réaliserait un score beaucoup plus serré,
n’étant plus rejetée que par moins de 6 électeurs sur 10.Synthèse détaillée
erScénarios aujourd’huiimpossiblesauregarddu1 tour.Quenousdisent-ilsde l’Opinion?
Outre ces deux scenarios possibles de second tour, nous avons aussi testé dans l’enquête des hypothèses de second
tour que le résultat de notre intention de vote de premier tour ne rend actuellement pas possibles, même en tenant
compte des marges d’erreurs statistiques inhérentes aux sondages.
Ils n’en sont pas moins éclairants sur le rapport qu’entretient l’opinion à l’égard des principaux protagonistes : le
Président, l’ex-Président, le Premier ministre et la Présidente du FN.
Tout d’abord ces hypothèses aujourd’hui impossibles montrent l’incroyable niveau de rejet actuel du Président
Hollande : s’il se qualifiait aujourd’hui pour le second tour, il perdrait non seulement très largement contre Nicolas
Sarkozy (60% contre 40%), mais aussi et surtout, contre Marine le Pen qui l’emporterait à 52% contre 48% alors
qu’elle serait aussi bien battue par Sarkozy que par Valls.
C’est aussi une information inédite : c’est la première fois qu’un scenario de second tour présente une possible
victoire de la Présidente du FN.
Ensuite, notre hypothèse d’un duel Sarkozy-Valls, montre que le match, qui serait à sens unique s’il avait lieu face à
Hollande (60/40), serait extrêmement serré s’il opposait l’actuel Premier ministre à l’ex-Président : N. Sarkozy ne
l’emporterait aujourd’hui que par 52% contre 48% des intentions de vote.
21 avril aujourd’hui certain pour la gauche avec Hollande comme candidat alors qu’il serait moins garanti avec Valls ;
défaite assurée de la gauche au second tour face à Sarkozy avec Hollande et match beaucoup plus indécis avec Valls ;
victoire nette de la gauche face à M. Le Pen avec Valls et défaite avec Hollande … tels sont les principaux
enseignements de ces différents hypothèses d’intentions de vote.
Bref, notre sondage apporte une nouvelle confirmation qu’à deux ans de l’élection, le meilleur candidat possible pour
le PS n’est pas le Président sortant mais son Premier ministre. C’est incontestablement un avertissement pour le
Président même si ce n’est, évidemment, pas une garantie de succès futurs pour le Premier ministre. DSK 

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