Quotidien numérique d’Afrique n°1536 - du mardi 08 décembre 2020 , magazine presse

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Le Mozambique et la
Tanzanie unissent leurs
efforts pour lutter contre
l’insurrection Page 3
Politique - Science - Education- Société- Economie-Technologies
du mardi 08 Décembre 2020
7 jrs/7
02 BP 5805 Ouagadougou 02 Tél: +226 76 60 97 21/ +226 25 41 10 00 BURKINA FASO Téléchargeable Prix : 0,30 €/200 FCFAN°1536
Covid-19 : L’Afrique du Sud craint le retour
du virus alors que des flambées de cas sont
Page 7observées dans certaines provinces
22ème anniversaire de L’assassinat
de Norbert Zongo : La « quête de
la justice et la vérité du peuple
Burkinabè reste intacte », selon
Page 11le CODEMPP
Le Quotidien Numérique
d’ Afrique
www.quotidiennumerique.com Autorisation ofcielle n°1699/2017/CAO/TGI.OUA/P.F. Politique -Science - Education- Société- Economie-Technologies
ETHIOPIE
Le pays accorde à l’ONU un accès humanitaire
illimité au Tigré
près quatre longues
semaines de confit au A
Tigré, le gouvernement
éthiopien a fnalement autorisé
un accès humanitaire «sans
restriction» des Nations Unies
aux régions gérées par le
gouvernement au Tigré, ainsi
que les zones frontalières des
régions Amhara et Afar.
Avant le confit, environ 600 000
personnes dont 96 000 réfugiés
érythréens vivant dans quatre
Des milliers de personnes prises au piège dans le conflit au Tigré ont camps dépendaient totalement
besoin d’aide humanitaire
de l’aide alimentaire pour se
nourrir au Tigré, et un million
d’autres bénéfciaient d’un « flet
de sécurité » alimentaire, selon le
Bureau onusien de coordination
humanitaire. Ils sont à présent des
dizaines de milliers ayant fui les
combats au Tigré, vers le Soudan
voisin. Ils vivent désormais dans
des conditions difciles au camp
d’Oum Raquba, où les réfugiés
afuent depuis le début du confit,
à l’image de Otaaside Otimora et
de sa famille. «Tous mes enfants L’ONU autorisé à apporter une aide humanitaire au Tigré
sont malades parce qu’ils ne sont
et nous sommes venus ici. Nous d’eau ni de nourriture! Tout a été pas habitués à la nourriture que
n’avons pas d’argent ou quoi que confsqué par les soldats et nous nous avons ici. Avant nous nous
ce soit. Et mes enfants ont besoin n’avons plus rien. Nous avons très en sortions, mon mari travaillait
d’aide» a-t-elle déclaré selon faim et nous n’avons plus le choix dans une banque et moi dans un
Africanews. «Nous n’avons pas aujourd’hui», a déploré Solomon supermarché. Maintenant nous
de couvertures, pas de matelas, pas Gabriel. Depuis le 4 novembre, avons tout laissé derrière nous
La suite à la page 3
Quotidien numérique d’Afrique n°1536 du mardi 08 Décembre 2020Page 2 OTC MEDIA GROUPE