Trophée des plumes 2022 - Oméga , livre ebook
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LYS QUEEN L'OMÉGA Un soir, je jetai un coup d'œil dans le rétroviseur de ma vie. Je compris que l'amour était une qualité sine qua none que tout parent devrait posséder pour apprendre à leurs enfants et petits-enfants à aimer les autres. L'amour est le socle réel de la vie de famille. Il est aussi l'Alpha : « Les parents sont des modèles pour leur progénitures ». Je suis né et j'ai grandi dans un bas quartier. Ces quartiers dits communément bidonvilles avec un environnement généralement hostile. Ces quartiers où la drogue, le vol, la prostitution et autres vices font bon ménage et prospèrent. GOTHAM qui était le quartier qui m'a vu naître et grandir ne faisait pas exception à la règle et à ce sombre tableau. Mon père était un alcoolique et un accroc à la cocaïne. Ma mère et lui s'engueulaient très souvent et parfois en venaient aux mains. À seulement quatorze ans, j'étais entré dans un gang. Mes nouveaux amis étaient des durs à cuire. Ils n'étaient pas vraiment plus âgés que moi mais ils étaient très rodés dans ce milieu de vie et ne tardèrent à imprimer leur influence sur moi le novice. Nous le savons tous, à cet âge, les jeunes adolescents recherchent des sensations fortes en testant leurs limites. Nous n'échappions pas à cette vie .et moi particulièrement J'avais commencé à boire et à me droguer. Je passais le plus clair de mon temps dans la rue à voler et à revendre.
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LYS QUEEN
L'OMÉGA
Un soir, je jetai un coup d'œil dans le rétroviseur de ma vie. Je compris que l'amour était une qualité sine qua none que tout parent devrait posséder pour apprendre à leurs enfants et petits-enfants à aimer les autres. L'amour est le socle réel de la vie de famille.
Il est aussi l'Alpha :
« Les parents sont des modèles pour leur progénitures ».
Je suis né et j'ai grandi dans un bas quartier. Ces quartiers dits communément bidonvilles avec un environnement généralement hostile. Ces quartiers où la drogue, le vol, la prostitution et autres vices font bon ménage et prospèrent. GOTHAM qui était le quartier qui m'a vu naître et grandir ne faisait pas exception à la règle et à ce sombre tableau.
Mon père était un alcoolique et un accroc à la cocaïne. Ma mère et lui s'engueulaient très souvent et parfois en venaient aux mains. À seulement quatorze ans, j'étais entré dans un gang. Mes nouveaux amis étaient des durs à cuire. Ils n'étaient pas vraiment plus âgés que moi mais ils étaient très rodés dans ce milieu de vie et ne tardèrent à imprimer leur influence sur moi le novice. Nous le savons tous, à cet âge, les jeunes adolescents recherchent des sensations fortes en testant leurs limites. Nous n'échappions pas à cette vie .et moi particulièrement J'avais commencé à boire et à me droguer. Je passais le plus clair de mon temps dans la rue à voler et à revendre. Cette euphorie et ces sensations passagères d'être les plus forts que nous avions sous l'effet de des excitants, nous donnaient toujours envie d'en avoir de plus en plus fortes.
« C’était un cercle vicieux, un engrenage. »
Deux ans plus tard, mon père s'était rapproché de moi mais il s'y était pris de la manière la plus absurde ; il m'avait appris comment faire entrer la drogue et d'autres produits illégaux dans le pays et comment les vendre. Très vite je
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m'étais fait un tas de billets de banque... (j'avais commencé à faire de l'argent au travers de mes activités illicites).
J'avais alors adopté le mode de vie de mon gang. En plus de la drogue j'avais ajouté la violence. Au vu de ma surface financière, je me sentais puissant. À seize ans, j'ai commencé à avoir les rapports sexuels et j'allais de filles en filles. Se protéger ? Non je n'y pensais même pas.
« Vous voulez ignorer le bon sens ! Intégrez une bande de délinquants et vous verrez l'effet de la pression du groupe. »
Je m'étais fixé un objectif conforme à la réalité de la vie dans un gang. Je devrais tout faire pour passer dix années de ma vie derrière les barreaux ! Ça pouvait paraître stupide. Mais en ces lieux, on avait plus d'admiration et de respect pour ceux qui avaient fait de la prison et je voulais être comme eux ils étaient ; des exemples selon notre conception de la « morale ». Or les vrais amis ne devraient pas encourager les autres à prendre ce genre de risques. Puis un jour, je me retrouvai au milieu d'une fusillade alors que je n'avais pourtant aucune notion sur les armes à feu. Il y eut des cris, des détonations, des morts, du sang, des blessés, des gémissements de douleurs. Bref c'était la débandade.
Je pensais ma fin imminente, proche. Je m’allongeai sur le sol faisant le mort. C'est ainsi que j'échappai à cette mort certaine. Cette scène dura Trente minutes, trente minutes d'horreur .... Je ne savais vraiment pas par quel miracle mais je m'en étais sorti indemne. J’avais du sang partout sur mes vêtements. J'avais vu mes amis tomber l'un après l'autre sans que je ne puisse leur être d'aucun secours. Je tremblais comme une feuille. Mes pieds me portèrent loin des lieux comme un somnambule, les yeux hagards. Je marchai un bon moment pour me retrouver loin, avant l'arrivée de la police. Je n’en revenais toujours pas. Ainsi je venais d'échapper à la police et je n'avais pas été identifié comme un membre du gang.
J'avais fait un plongeon dans le néant...
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Las de tout ce flux et reflux, de tout ce comportement autodestructeur, je commençai à m'interroger :
« Quelle est cette vie qui peut en un instant conduire plus d'une douzaine de personnes six pieds sous terre ? »
Cette interrogation me poussa à réfléchir sérieusement à la vie et à mes choix. Dans ma cachette, je ne faisais que réfléchir. Puis je décidai que je devais changer. Changer ! Ce mot me revenait à l'esprit à chaque instant.
Mais comment y arriver ?
Et où trouver de l'aide ?
Vers qui me tourner pour amorcer ce processus ?
La volonté de changer était manifeste mais l'envie de rester maître du jeu, lui résistait et me tentait. Seul survivant du gang, le champ était désormais libre pour moi. Et puis la plupart de mes proches étaient malheureux avec de nombreux problèmes. Alors je décidai de m'ouvrir à ma mère cette oreille attentive et aimable malgré tout mon comportement qu'elle n'avait jamais approuvé. Elle était toujours inquiète pour moi. Je me souvins qu'elle me parlait souvent de cet Oméga qui pouvait nous sortir de situations ambiguës.
Elle disait encore :
« La beauté de l'âme, c'est une qualité que beaucoup de gens ne savent pas apprécier, ils s'arrêtent toujours à apparence. Un jour tu comprendras mon fils et tu reviendras. J'ai bon espoir. »
Ce jour-là, quand je retrouvai ma mère et je ressentis une paix intérieure. Je lui parlai sincèrement durant de longues minutes. Elle m'écouta sans m'interrompre et pleura des torrents de larmes quand je m'arrêtai de parler.
Puis entre deux sanglots brisés, elle me dit :
« Fils, je suis là pour toi, on va s'en sortir. »
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À partir de cet instant, elle prit ma vie en mains. Elle était là pour moi. Elle me convainquit de quitter cette ville et ce bidonville de tous les vices, le plus vite possible. Ce que j'acceptai sans hésiter. C'est ainsi que nous-nous retrouvâmes dans une autre ville où personne ne nous connaissait. Pour une nouvelle vie, une nouvelle espérance, j'avais trouvé l'équipe véritable avec tout... Puis mes tantes et certains cousins avaient commencé à prendre de nos nouvelles. Cela m'avait fait chaud au cœur. Je ressentis un autre type d'amour que je n'avais pas connu.
Michelle ma copine était venue un jour, après nous avoir recherché un peu partout, m'annonçant que nous allions être parents. À seulement vingt ans, j’allais devenir père. Cette annonce était pour moi, l'Oméga d'un passé sombre…
Je compris que : « la fin d'une chose vaut mieux que son commencement. »
Je voulais être pour mon enfant un bel exemple ; un bon père qui l'aiderait à trouver les clés de ce monde qui ouvrent les portes des grands destins. J'avais les moyens ; l'expérience pour trouver l'équilibre véritable au sang de mon sang. Cela avait eu un effet positif sur ma guérison.
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