Pas que…
132 pages
Français

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Description

Outre les hallucinations et expériences hospitalières de l'auteur, ce roman relate une période de vie, celle de deux adolescents amoureux qui ont la chance de rencontrer un sexagénaire handicapé. Cet homme devient leur confident. Vous apprenez jusqu'où les a conduits leur complicité parsemée d'un érotisme qui ne tombe jamais dans le vulgaire. L'histoire ne s'adresse pas uniquement à des professionnels du milieu médical, mais elle peut également intéresser des lecteurs à la recherche d'un agréable compagnon de route.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414242108
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-24208-5

© Edilivre, 2018
Exergue


« Hâtons-nous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne. »
Épicure
Remerciements
Je dédie cet ouvrage à mon épouse Dany.
Sa rapide intervention et ses bons réflexes m’ont sauvé.
Durant mon long séjour hospitalier, elle m’a entouré et réconforté.
Lors des séances de thérapie, ses encouragements ont été précieux. Grâce à elle, la réadaptation m’a paru moins astreignante.
J’ai bénéficié d’une motivation quotidienne d’exception. Sans son soutien, j’aurais très mal accepté cette situation de handicap.
Je lui dois tout !
Gigantesque MERCI, ma chérie !
Mes plus vifs remerciements s’adressent aussi à l’ensemble du personnel médical ayant contribué à l’amélioration de mon état de santé. Dans leur domaine spécifique, ces femmes et ces hommes ont réussi un véritable tour de force. Je garderai un souvenir exceptionnel de leur engagement.
Je tiens également à souligner l’importance des nombreuses visites de ma famille, celles de mes collègues de travail ainsi que des amis et connaissances. J’ai beaucoup apprécié ces présences régulières ; elles ont rendu mon année d’hospitalisation plus supportable.
J’ai une pensée chaleureuse pour mes deux premières lectrices, Valérie et Catherine, pour leurs critiques constructives
Introduction
Aimes-tu les romans populaires, divertissants et faciles à lire ?
Apprécies-tu les passages parvenant à t’arracher un sourire ?
Tolères-tu qu’un incommodant liquide vienne éventuellement baigner tes globes oculaires ?
Alors, n’hésite plus !
Tu as vraiment visé dans le mille !
L’histoire narre la palpitante tranche de vie de deux jeunes personnes de sexe opposé. Viens donc découvrir leur surprenant destin. Jamais tu n’auras autant désiré t’identifier à ce duo.
C’est le roman qu’il te faut ; il centralise toutes tes attentes.
Il agrémentera tes longs voyages et enchantera une partie de tes prochaines vacances. Cet ouvrage deviendra assurément ton fidèle compagnon de route.
Sa lecture permettra de t’évader, de vivre de merveilleux moments. Ceux-ci t’emmèneront peut-être jusque dans une vaste étendue boisée en parfaite harmonie avec un plan d’eau. Là, tes récepteurs sensoriels capteront assurément d’aguichants murmures admiratifs. Tu identifieras aisément leur nature mais point leur source.
Moque-t’en et prolonge posément ton émerveillement !
En toute quiétude, laisse ton esprit musarder !
Ainsi, tu savoureras pleinement le dénouement insolite du parcours de vie agité des personnages principaux
Chapitre I
— Ohé ! Constant, va chercher ta petite sœur près des balançoires, nous allons rentrer !
— Tout de suite, maman ! Je dis juste au revoir à ce spectateur !… Je dois partir maintenant, monsieur. Nous nous reverrons une autre fois ! Vous savez, avec mes copains, nous jouons presque tous les jours au football sur ce terrain.
— J’ai eu plaisir à te voir taper dans le ballon. Tes qualités me rappellent de bons souvenirs, surtout en voyant de quelle manière tu te débrouilles sur l’aile gauche. Excuse encore mon chien Foxi pour avoir crevé votre ballon ! J’espère que tu ne m’en veux pas trop ! Allez, à bientôt, salut mon gars !
Constant serre la main du monsieur, caresse encore une fois Foxi, puis se dirige vers les balançoires.
Obéissants, les enfants rejoignent immédiatement leur mère. Celle-ci leur signale qu’il est presque dix-sept heures et que leur père va tantôt rentrer du travail. Ils ont hâte de le retrouver. En ce début d’été, les rayons du soleil sont déjà brûlants et les enfants savent qu’ils profiteront d’une belle soirée en famille. Sitôt que Manon et Constant aperçoivent leur père, ils se précipitent à sa rencontre en courant. Après l’avoir embrassé, Constant ne peut s’empêcher de lui raconter ce qu’il a vécu sur la place de jeu.
— Tu sais papa, quand on jouait au foot, Julien a expédié le ballon hors du terrain. Il est arrivé tout près d’un monsieur assis sur un banc. Son chien s’est alors précipité et a mordu le ballon. Il ne voulait plus le relâcher. On n’a pas pu continuer à jouer avec ce ballon tout dégonflé. Tu sais ce que nous a donné le monsieur ? Un billet de cinquante euros pour nous acheter un ballon neuf. C’est chouette, hein ! J’ai aussi pu flatter le chien, il s’appelle Foxi, il obéit bien. Il paraît que ce chien a été spécialement dressé pour aider des personnes handicapées. C’est drôlement sympa de sa part de nous avoir payé un nouveau ballon, tu ne trouves pas, papa ?
— Bien sûr, mais à mon avis, il faut tout de même te méfier de cet inconnu. Tu diras également à tes copains d’être prudents. C’est peut-être un homme qui demande ensuite aux enfants de faire de vilaines choses. Au fait, sais-tu comment s’appelle ce bonhomme ?
— Je ne sais pas, c’est la première fois que je le voyais dans le coin. Je connais seulement le nom de son chien.
— S’il revient, demande-lui son nom et tâche de savoir s’il habite dans le quartier ! J’aimerais beaucoup le rencontrer.
Surpris du ton grave utilisé par son père, Constant baisse la tête. Ce qu’il vient d’entendre le laisse un peu pensif.
Le père prend sa fille dans ses bras :
— Et toi, Manon, as-tu également fait une rencontre aujourd’hui ?
— Non papa ! J’ai seulement joué avec Françoise. Tu sais, maintenant j’arrive à monter toute seule sur la grande balançoire !
— Bravo, tu seras bientôt la plus forte ! As-tu montré à maman ce que tu peux faire ?
— Oui ! Elle a vu !
Maman les rejoint, tout en posant ses mains sur la chevelure de leurs progénitures, elle embrasse son mari.
Elle demande ensuite :
— Est-ce qu’une petite promenade au bord du lac vous ferait envie ?
— Oh oui ! crient les enfants d’une voix unanime.
— Tu nous achèteras une glace ? demande Manon.
— Bien sûr, mais allons d’abord jusqu’au petit zoo ! Les gardiens apporteront bientôt la nourriture du soir aux animaux.
Sur le chemin conduisant au parc animalier, les enfants courent, ils précèdent rapidement leurs parents d’une cinquantaine de mètres.
— Je suis un peu soucieuse ! dit Clara à son mari. J’ai observé Constant parlant à un drôle de type.
— Oui, il m’en a touché un mot. Je crois qu’il n’y a pas trop d’inquiétudes à avoir. Dès que je saurai de qui il s’agit, je ferai plus ample connaissance avec lui.
Chapitre II
Le lendemain, il pleut à verse. La pluie a transformé la place de jeu en un véritable bourbier. Celle-ci reste donc déserte toute la journée.
Par bonheur, les prévisionnistes promettent une nette amélioration de la météo pour la fin de semaine. Vendredi est un grand jour pour les élèves. La Commission scolaire a décidé de les conduire au Rothorn de Brienz.
Ce jour-là, aucun nuage ne voile le ciel. Manon et Constant se réjouissent de partir en course d’école avec leurs amis. Arrivés à Brienz, ils empruntent un petit train à crémaillère. Pour atteindre le sommet, le convoi gravit une pente à forte déclivité. Les participants sont impressionnés.
À deux mille deux cent cinquante mètres d’altitude, le panorama est à couper le souffle. Les élèves peuvent longuement admirer la vue plongeante sur le lac de Brienz. L’imposante chaîne de montagnes située juste en face leur offre un spectacle majestueux. Certains apprécient moins la longue balade organisée sur les crêtes. De retour vers dix-neuf heures, tous rentrent épuisés de la magnifique journée passée dans cette région alpine.
Après une nuit de sommeil réparateur, Constant se réjouit de retrouver ses copains au terrain de foot.
Sachant que son papa travaille rarement le samedi, l’adolescent lui demande de venir arbitrer une rencontre en fin d’après-midi.
— Le monsieur viendra peut-être aussi pour voir le match avec son chien Foxi ! ajoute-t-il.
— Bonne idée ! Je peux venir à cinq heures, ça ira ?
— Oui, super !
Constant court annoncer la nouvelle à ses amis sportifs. En milieu d’après-midi, les jeunes footballeurs entendent les aboiements de Foxi. Ils l’aperçoivent trottiner à côté de son pédaleur de maître. Ce dernier descend de son tricycle et prend place sur le banc situé juste derrière les buts.
Notre ailier gauche s’approche alors des deux premiers spectateurs.
— Salut Foxi, tu me reconnais ?
L’animal se lève et ne cesse de le fixer des yeux. Malgré le perpétuel frétillement de sa queue, il ne bouge pas de sa place.
— Bonjour, m’sieur, il est drôlement bien dressé votre chien !
— Bonjour jeune homme ! Tu sais : il n’attend qu’un signal de ma part pour venir te débarbouiller le visage avec sa langue.
— Vous venez de nouveau nous voir jouer ?
— Bien sûr ! J’aime contempler tes prouesses, balle aux pieds ! Au fait, la dernière fois, j’ai oublié de te demander quel était ton prénom ?
— Constant !
— Ne verrais-tu pas d’inconvénients à ce que je t’appelle Crack ?
— Ce petit nom me plaît beaucoup. Mais pourquoi Crack ?
— Je trouve que ce surnom te convient bien. L’autre jour, par exemple, je t’admirais en train de ridiculiser à plusieurs reprises tes adversaires. J’ai apprécié tes feintes de corps désarçonnantes ; les défenseurs se retrouvaient si rapidement hors de portée du ballon. En plus, tu appliques systématiquement les règles du fair-play. Je ne peux que te féliciter ! Continue ainsi, Crack !
— J’aime bien votre grand tricycle, vous pouvez en mettre des choses dans le panier.
— Oui, bien sûr ! Mais surtout le vélo est pratique. C’est un moyen de locomotion indispensable pour moi. Par exemple, après la partie, j’ai l’intention d’aller un peu pédaler. Grâce à lui, je me déplace plus rapidement qu’avec les cannes et surtout il me permet d’atteindre des endroits plus éloignés.
— Ah, voici mon papa ! Il vient arbitrer, nous jouons auj

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