Ouro Prêto
48 pages
Français

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Description

« C'est cette passion des vieux manuscrits qui l'encouragea, longtemps après nos premières rencontres, à m'avouer qu'il possédait dans ses archives personnelles un document étonnant faisant état de la perte d'un convoi d'or parti en 1710 de la ville d'Ouro Preto, qui s'appelait à l'époque Vila Rica de Ouro Preto, (riche ville de l'or noir) vers le port de Paraty au Brésil. Ce document, en partie constitué d'une vague carte, décrivait précisément le nombre de mules chargées de sacs de cuir ainsi que le nombre de guides et de gardes de l'escorte. Treize mules, deux guides indiens Guianas et six gardes armés dont l'auteur du fameux document qui ne mentionnait pas son nom ! Le tracé du chemin entre ces deux cités s'interrompait quasi au milieu du parcours dans la forêt primaire dénommée Mata Atlântica par les Portugais et les Brésiliens. Le rédacteur de ce parchemin se déclarait le seul survivant de cette équipée. » Un butin disparu en 1710 en pleine jungle tropicale, une carte au trésor... Il n'en faut pas plus pour que deux amis passionnés d'histoire, un Français et un marquis portugais, décident de se lancer dans une folle aventure. Avec l'appui des Départements d'histoire et d'archéologie et de l'École des mines au sein d'une coopération universitaire entre le Portugal et le Brésil, ils forment une équipe pour débuter les recherches au cœur de la forêt vierge... Avec Ouro Preto, c'est un rêve d'enfant que nous fait vivre André Delbart, porté par un réalisme quasi documentaire. De quoi réveiller l'instinct de chasseur de trésor qui sommeille en chacun de nous !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342161298
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ouro Prêto
André Delbart
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Ouro Prêto
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
Pour Frédéric et Lionel et pour mon amie B…
 
 
 
 
J’ai toujours aimé le Portugal.
Vers l’âge de quatorze ans, mon père m’avait emmené dans une école du quartier où se donnait une conférence illustrée d’un petit film en couleurs. L’intitulé m’avait déjà fait rêver : « Portugal des voiles ».
Je n’ai pas retenu le nom du conférencier et le Portugal s’est assoupi dans ma mémoire.
Beaucoup plus tard, à l’âge adulte bien sonné, un concours de circonstances m’a permis de visiter ce beau pays et d’en apprécier tout le charme.
J’avais de bonnes raisons d’y aller régulièrement.
Dès que j’en avais la possibilité j’y revenais toujours avec le même plaisir pour y retrouver une amie qui avait fondé une belle petite famille à Lisbonne.
J’ai ainsi parcouru le pays du nord au sud en toutes saisons.
L’histoire du pays me fascinait.
Comment un si petit pays, quoique si faible en nombre, avait-il pu étendre sa domination sur toutes les parties du monde ?
Pour moi, cette prodigieuse épopée collective reste encore un grand mystère.
Au cours de mes visites j’ai eu la chance de nouer des liens d’amitié avec beaucoup de personnes parfois même inattendues.
Ce fut le cas pour Fernando José Costa Mascarenhas – 12 e  marquis de Fronteira.
La raison de la relation de ce récit a pour origine un appel téléphonique de mon amie « B » qui m’annonçait son décès survenu le 12 novembre 2014.
Les souvenirs de nos fréquentations me revinrent douloureusement en mémoire.
Je l’avais rencontré fortuitement, en 1994, au cours de ma première visite touristique de son palais situé en lisière nord du parc de Monsanto près de Benfica.
Il n’était guère dans ses habitudes de se mêler aux visiteurs qui déambulaient dans les parties publiques de sa maison, sur les terrasses agrémentées de superbes azulejos du xviii e  siècle et dans le magnifique jardin qui l’entoure.
La chance avait joué en ma faveur. Le guide préposé à la visite ne pratiquait pas très bien le français et j’étais un peu à la traîne entre les explications en portugais et en anglais.
Me voyant désappointé, il m’avait pris à part du petit groupe pour m’accompagner et répondre à toutes mes questions dans un français impeccable qu’il avait plaisir à pratiquer. C’était un homme courtois et charmant mais très handicapé par une forte obésité qui gênait considérablement ses déplacements. Je ne lui en fus que plus reconnaissant de m’avoir ainsi accompagné.
Il m’invita à revenir le voir lors de mes prochains retours à Lisbonne. Nous avons ainsi poursuivi notre relation amicale au gré de mes fréquents séjours.
Nos conversations, très éclectiques, s’étendaient dans beaucoup de domaines. Nous parlions de littérature, de politique et surtout d’histoire.
Il était très fier du fabuleux destin de son pays entamé, dès le xiv e  siècle, par l’expansion maritime et le goût de l’aventure qui m’avaient aussi tant fasciné.
Des liens ténus avaient d’ailleurs existé entre le Portugal et la Belgique dès cette époque par la création de comptoirs commerciaux très actifs à Bruges et à Anvers.
J’avais entre-temps ...

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