L Oracle des Sages
232 pages
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L'Oracle des Sages , livre ebook

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Description

Sur ordre donné par leur mère, Gwen et Lyse se rendent dans la demeure de leur aïeule pour la débarrasser des meubles ainsi que des bibelots inutiles. Rangé dans une armoire, sous une pile de draps jaunis, elles découvrent avec étonnement un écrin de soie bleu marine endormi là depuis longtemps. À l'intérieur se cache un magnifique bijou en or. Sitôt entre leurs mains, les sœurs sont téléportées au Moyen Âge. Suite à leur arrivée déconcertante, elles commencent à errer dans un environnement hostile, puis rencontrent au fil des jours une sorcière accompagnée d'un beau chat noir et de jolis princes à cheval, ainsi que plus tard, une reine au port altier qui semble régner avec élégance sur son royaume. Que sont-elles venues faire aussi loin, simplement guidées par le bijou ? Que vont-elles apprendre à propos du talisman et des nombreuses rencontres sortant de l'ordinaire ? Gwen et Lyse parviendront-elles à revenir en 2015 ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414236251
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23623-7

© Edilivre, 2018
Chapitre 1
Je me prénomme Gwen je partage ma vie avec Lyse j’ai souhaité suivre les traces de mon père j’ai réussis à devenir avocate ma sœur a opté pour la médecine. Nous avons une belle vie, nous allons souvent en vacances à l’étranger et nous ne maquons pas de loisirs, comblées nous vivons dans un loft avec tout le luxe nécessaire. Juste un petit détail il nous manque seulement l’amour, j’ajoute qu’avec nos métiers nous avons rarement l’occasion de rencontrer des hommes. Nous habitons à St Fiacre une petite bourgade paisible qui a été construite au fond d’une vallée arboricole au centre on peut voir une belle église romane étalant sa beauté ainsi qu’une jolie fontaine remplie de fraîcheur quelques magasins vendent des souvenirs aux gens de passage. La ville est constituée de rues pavées les maisons sont en pierres apparentes l’été les fleurs exhalent leur parfum envoûtant. Des arbres centenaires entourent un superbe lac des bancs sont disposés sur les berges pour que les passants viennent se reposer de leur balade ou lire. Il est bordé d’un chemin parsemé de graviers blancs où les embarcations des pêcheurs naviguent doucement au gré du vent. Des cygnes nagent au plus prés de la rive pour quémander quelques miettes de pain que les enfants leurs lancent, nous apprécions vivre ici.
Un matin on reçoit un appel de notre mère portant le prénom de Clotilde :
– Bonjour, j’ai besoin de vos services je veux que vous alliez visiter ma propriété située à Fontaine celle-ci est léguée de mères en filles depuis des décennies je dois la vendre pour cause de délabrement, les réparations coûtes chères. La dernière occupante était votre arrière-arrière grand-mère si vous dénichez quelque chose de plaisant gardez-le en souvenir.
– Maman ça tombe à pic aujourd’hui c’est notre jour de repos on va aller voir te demeure familiale en même temps on va essayer de récupérer des affaires qui vont nous sembler intéressantes je te rappelle plus tard bisous.
Gwen raccroche puis lâche à Lyse :
– C’était Maman elle veut que l’on aille fouiner dans la maison de notre arrière-arrière grand-mère, avant de la vendre on peut prendre tous les bidules attirants mais je me demande lesquels enfin on verra tu viens ?.
– Tu rêves je préfère passer ma journée à me prélasser devant un bon film pour une fois que je vais être tranquille.
– Aller on va prendre l’air ça va te réveiller au lieu de regarder des bêtises et à t’empiffrer de bonbons.
– Franchement drôle d’idée la baraque est certainement en ruines ça fait longtemps qu’elle n’est plus habitée.
– Tu es pénible, bouge toi la journée s’annonce ensoleillée on ne va pas rester renfermées.
– Bon tu as gagné je suis sûre qu’à l’intérieur il n’y a que des ramassis d’objets inutiles connaissant tes préférences tu vas déchanter.
– Qu’en sais tu peut-être qu’il va y avoir des choses qui vont nous plaire.
En fin de matinée nous prenons la destination de Fontaines au bout d’un quart d’heure nous atteignons l’ancien hameau perdu en rase campagne où il n’y a qu’une dizaine d’habitations, l’envie nous prend d’effectuer demi-tour la maison de notre mère est la dernière se situant à l’orée du bois.
– La maison est affreuse tu es tarée que veux-tu qu’on fasse ici d’abord ?.
– On s’en moque nous sommes seulement venues découvrir si des bibelots sympas nous conviennent.
Les murs sont envahis de lierre qui grimpe partout on ne distingue guère les fenêtres il paraît que le patelin est le théâtre de faits étranges c’est les on-dit des habitants nous n’en savons pas plus.
– On doit prospecter j’espère qu’il y au moins un truc de valable, je la pensais plus gaie.
– Pas d’affolement sois courageuse Lyse.
– Les gens se cachent derrière leurs fenêtres en nous observant comme des bêtes curieuses on dirait qu’ils ont peur.
– L’endroit est déconcertant le soleil n’arrive pas à se frayer un chemin à travers l’épaisseur des arbres, on n’est pas venue jusqu’ici pour flâner allons-y.
– Je suppose que dedans tout doit être moisi et plein d’humidité.
Chapitre 2
Les volets sont délabrés, le jardin ressemble à une jungle le portail est complètement rouillé dès qu’on l’ouvre il grince. En levant les yeux en direction de la bâtisse on aperçoit une ombre furtive qui semble nous épier derrière les lambeaux de rideaux qui devaient êtres là au temps de notre aïeule, elle nous donne la chaire de poule davantage à Lyse je lui indique :
– Les pierres sont vieilles il ne faut pas avoir la pétoche de l’ombre, c’est sûrement un effet de notre imagination par rapport au lieu si tu réagis ainsi on ne va pas effectuer grand chose.
– J’ai seulement une appréhension mets toi à ma place.
– Personnellement je ne suis pas aussi peureuse fais-moi confiance Lisette.
– Arête je n’aime pas que tu m’appelles Lisette.
La porte est ouverte c’est étonnant, elle crisse dés qu’on la pousse nous voilà directement dans la salle commune, il y a beaucoup de poussière les meubles n’ont pas bougés, Lyse trouve ça déroutant et prétend :
– Personne n’a eut l’idée de venir la piller ont-ils la trouille de rentrer ?.
– Ils ont raison c’est carrément horrible.
Nous commençons la fouille au bout d’une heure le bas est inspecté évidemment il n’y a que de la vaisselle ébréchée de vieux journaux jaunis, des draps dépassés ainsi que des serviettes de toilettes. On voit un escalier qui mène à la chambre, on les grimpe doucement de peur qu’ils ne s’écroulent, la pièce se trouve sur la droite en ouvrant la porte il y a un large lit entièrement en bois vermoulu, une armoire dans le même état et un pot de chambre qui sent mauvais.
– Au fait au grenier je n’ai pas aperçu de porte afin d’y accéder c’est bizarre.
– C’est pas faux on se dépêche parce que j’en ai marre ça pue et c’est moche, allons-y vite Gwen je peine à respirer.
Nous partons à sa recherche, il était caché par une double porte se situant dans la chambre de l’aïeule. A l’intérieur il y a tout un fatras d’objets hétéroclites tout est en vrac il y a encore des armoires, des fauteuils crapauds d’autres lits aussi pitoyables que les précédents quel grenier ! cela ressemble à un magasin d’antiquité Gwen regarde Lyse :
– Je connais ton regard ne compte pas sur moi pour fouiner dans le tas de crasse je n’ai pas envie d’attraper une maladie ou je ne sais quoi d’autre tu deviens cinglée.
– Écoute frangine j’ai l’intuition qu’il faut farfouiller dans la crasse comme tu dis quelque chose m’attire tu vas m’aider.
– Si tu y tiens vraiment je veux fournir un dernier effort, inutile de te fâcher autant je te trouve entêtée parfois.
– Je commence sur la droite toi à gauche, si tu aperçois quelque chose de spécial appelle moi.
Après un bon moment d’exploration on ne déniche aucun bidule de valable dans le tas de vieux meubles on se sent éreintées à force de fureter à l’aveuglette, Lyse finit par s’asseoir sur un sofa usé en tissu marron troué de toutes part d’un seul coup elle s’écrie :
– Au départ nous sommes venues par curiosité non pour le mobilier peux-tu me dire qu’est-ce qu’on est censées trouver dans l’amas des choses amassées là, cela a-t-il un sens à tes yeux ?.
– On me pousse à fouiller il faut que je découvre de quoi il s’agit.
– Gwen j’en ai marre on ne trouvera rien ayant de la valeur on va repartir chez nous.
– Mince j’ai oublié de regarder dans la dernière armoire je vais jeter un œil à l’intérieur.
– Encore je croyais qu’on avait cherché partout tu es agaçante.
Gwen ouvre les portes et visualise des piles de linge correctement rangées, les examine de plus prés puis les soulève une par une remarquant un petit sac de couleur bleu nuit elle le saisit et se pose aux côtés de sa sœur.
– Il y a un objet dans l’écrin, j’imagine que c’était ça qu’il fallait trouver.
– Non, ne l’ouvre pas on ne sait pas quel type de machin cela peut être laisse le.
– Tu es pénible à la fin tu as constamment la frousse.
Gwen le manipule sous toutes les coutures.
– J’ai la sensation que c’est un bijou qui devait appartenir à notre ancêtre.
– Tu crois ? pourquoi elle aurait laissé un bijou traîner dans le capharnaüm de sa maison et pourquoi il n’y en a qu’un ?, vas-y ouvre on va en avoir le cœur net.
Délicatement elle sort l’objet qui s’avère être en or, sur le côté face un soleil est incrusté et sur le côté pile sort il est en or sur le côté face il y a un soleil et sur le côté pile la lune apparaît une lune, étrangement il n’a pas d’attache pour y passer une chaîne.
– La tu me stupéfie c’est vrai pour quelle raison avoir caché un tel bijou, il est très beau il doit valoir une fortune.
– Attend il est plein de poussière je vais le nettoyer à l’aide de la manche de mon pull.
– D’accord mais dépêche toi je voudrais déjà être rentrée j’ai le lieu en horreur.
Gwen frotte le magnifique joyau elles ne prennent pas garde au petit nuage blanc qui grandit, au centre une sorte de moulin apparaît qui prend forme étant de couleur mordorée vraiment jolie, puis il se met à tourner de plus en plus vite elles sont éblouies.
– Gwen j’ai chaud d’un seul coup pas toi ?
– Je me sens drôle donne moi la main vite j’ai l’impression qu’on se dématérialise mais que se passe-t-il ?.
Chapitre 3
Le nuage inhabituel les aspire dans une spirale à la vitesse de la lumière.
Pour les filles ça ne dure qu’une poignée de secondes ignorant de quelle de quelle façon ça s’est passé. A la suite leur chute vertigineuse elles tombent dans un champ de blé magnifique qui est ralentie par magie debout sur la pointe des pieds. Au bout d’un moment elles reprennent leurs esprits se posant des questions, puis elles repèrent un chemin herbu qu’elle

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