- L’arnaque  - Non coupable  - Moi aussi, j aurais mon sugar daddy
122 pages
Français

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Description

 << Plusieurs heures sont passées, Mansy est couchée dans son canapé, ses yeux sont rivés sur l'écran de son téléphone. Assoupie, engourdie du corps à l'esprit, à la lisière de la paralysie, elle papillonne, migre de sites en profils, glisse sans arrêt sur des vagues de sons, d'images et d'histoires fabuleuses... », voilà ainsi présentée, dans l'un des textes de ce recueil, la parfaite description de la jeunesse actuelle, voire de nom- breux adultes. Le XXIe siècle a vu naître une nouvelle génération : la génération tête baissée. À la maison, dans les transports en commun, aux lieux de service, tout le monde garde les yeux rivés sur son télé- phone, sa tablette ou son ordinateur. Même en pleine séance de cinéma ou en plein cours, certains sont dans l'incapacité totale de décrocher leur attention de ces gadgets technologiques.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 39
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
2
 -L’arnaque
- Non coupable
- Moi aussi, J’auraI MOnSUGAR DADDY
etautres nouvelles du Concours littéraire LA JEUNE PLUME 2023 de
3
4
 -L’arnaque
- Non coupable
- Moi aussi, J’auraI MOnSUGAR DADDY
etautres nouvelles du Concours littéraire LA JEUNE PLUME 2023 de
Yaoundé 2023
5
6
PRÉFACE
« Plusieurs heures sont passées, Mansy est couchée dans son canapé, ses yeux sont rivés sur l’écran de son téléphone. Assoupie,engourdie du corps à l’esprit, à la lisière de la paralysie, elle papillonne, migre de sites en profils, glisse sans arrêt sur des vagues de sons, d’images et d’histoires fabuleuses»,voilà ainsi présentée,dans l’un destextes de ce recueil, la parfaite description de la jeunesse actuelle, voire de e nombreux adultes. Le XXI siècle a vu naître une nouvelle génération : lagénérationtête baissée.À la maison, dans les transports en commun, aux lieux de service, tout le monde garde les yeux rivés sur son téléphone, sa tablette ou son ordinateur. Même en pleine séance de cinéma ou en plein cours, certains sontdans l’incapacité totalede décrocher leur attention de ces gadgets technologiques. Rien ni personne n’a plus d’importance qu’eux. Je dirai, et cela n’engage que moi, que leur vie en dépend. C’est leur oxygène, leur carburant. En fait, la technologie n’est pas mauvaise en soi. D’ailleurs aucun objet n’est mauvais. C’est l’usage que l’on en fait qui le rend bon ou mauvais. Face aux aliments, un couteau est une aubaine pourtant face à une personne, il devient une arme redoutable. La révolutiontechnologique est donc pour l’homme
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un atout, et de taille. Seulement,comment l’utilisons-nous ? Et dans quel but ? Ce recueil de nouvelles dans lequel je vous invite à vous plonger dépeint d’une façon poignante et sansdétour quelques-uns des modes d’emploi qui font d’Internet une arme de destruction individuelle et massive. Rédigé dans un style simple et réaliste, il revêt un caractère moral et éthique. De nombreux africains se retrouveront dans le langage et les personnages déployés tout au long des récits de ces jeunes écrivains, qui ont sans aucun doute promené leurs miroirs le long des rues de leurs villes natales et de leurs sociétés en général. En effet, les histoires narrées ici ne vous apparaîtront pas étranges, pour être le vécu de certains de vos proches ou pour en avoir déjà entendu parler. Elles font donc partie d’unefaçon de certaine notrequotidien. Je puis vous assurer que le périple est court, mais vous prend aux tripes. Quoi de plus normal,lorsqu’on part d’un simple desseinpour aboutir à un destin aussi lugubrequ’unamour fatal! La lecture à peine entamée, vous serez envahis par un arrière-goût amerje ne vous promets pas qu’il s’amenuisera après— et comme à moi, cette question vous viendra certainement à l’esprit: les relations humaines peuvent-elles vraiment être sincères lorsque nous portons des masques à longueur de journée ?
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Le fait est là : l’apparence a pris le pas sur l’essence, à tel point que je me demande avecl’écrivaine canadiennePauline Harvey, qui sommes-nous une fois que tous nos costumes et tous nos masques sont enlevés ? Finalement, l’Homme est l’ensemble des «rôles» qu’il incarne puisque, selon les circonstances, il se déguise, entre en scène, joue sa partition, avant de disparaître derrière le rideau. Dans les années 1960, l’écrivain polonais Stanilaw Jerzy Lecjustifiaitl’existencedes masques par notre besoin de faire face aux multiples coups de la vie. Plus de soixante années plus tard, mettredes masques n’est plus seulement une nécessité, c’estmode. la Et c’est d’autant plus facile qu’il existe à présentInternet, l’usine de fabrication par excellence de tous les déguisements. Les plus aboutis, les plus alléchants, les plus convaincants. Internet, la panacée de notre ère, à la fois la chair de la liberté et du libertinageet l’échafaud des valeurs et principes moraux. Internet, une prison dorée dans laquelle un épanouissement factice nous est garanti. Internet, la caverne d’Ali Baba qui obéit à tous nos caprices en nous conférant diverses identités et compétences selon notre bon vouloir ou en fournissantde la matière à quelque chose qui n’existe pas… Avec cette baguette magique, notre véritablemoiet disparaît l’onqui on veut. On cesse de subir le destin. On le devient
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bouscule. On le choisit.WhatsApp, Facebook, Youtube, Instagram, Tik Tok… l’on assiste chaque jour à la naissance d’un réseau social, pilule qui vient mettre en extase toutes les couches de populations, quelles que soient leurs origines. Comme des abeilles autour du miel, hommes, femmes et « enfants » se livrent une rude bataille pour y obtenir une place, en majorité les personnes mal intentionnées (prédateurs, misogynes, mythomanes…) à l’image deSam,de l’amie d’Aïcha et son complice, de la meilleure amie de la Venus, des différents contacts virtuels de François Essono, ou de Jimmy et son avocat. Les victimes sont encore plus nombreuses et diversifiées. En effet, personne n’est à l’abri d’une mauvaise expérience liée aux réseaux sociaux. À des degrés différents, nous sommes tous de parfaites ciblesd’une attaquecybernétique,et le danger est d’autant plus grand que l’on ignore sous quelle formeelle surgira et quien sera l’auteur. Ouméne s’attendait pas à la divulgation de sesnudes par sonpetit ami, un homme qui prétendait l’aimer. Aïcha et la Venusn’y ont vu que du feu dans les manigances de leurs confidentes pour qui elles étaient des proies faciles. Essono, lui, doit ses désillusions à des inconnus qui l’ont abordé via les réseaux sociaux. Canal facilitateur des rencontres avec le mal, dela dépravation des mœurs,de la multiplication de fausses identités grâce aux faux profils et faux
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