Les Amours jaunes , livre ebook

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Les Amours jaunes est l'unique recueil de poésie de Tristan Corbière, publié en 1873 chez Glady frères éditeurs à Paris, et comprenant la quasi-totalité de son œuvre poétique. Composé de 101 poèmes de tailles et de formes très diversifiées, il est publié à compte d'auteur deux ans avant la mort du poète, à l'âge de 29 ans, et passe totalement inaperçu à l'époque.



"On peut aimer jaune comme on rit jaune", disait André Breton des poèmes de Corbière pour souligner leur dissonance majeure. Redécouvrons la dérision d'un poète majeur, artisan d'une révolution poétique essentielle et dont le jeu verbal s'éloigne de sa propre image. C'est amer et ironique, mais savoureusement authentique.



Dans cette nouvelle édition, Raccrocs, Sérénade des séranades et autres Armor sont ponctués par les œuvres de l'artiste Jean-Luc Verna, servis par une préface de François Rannou.


Un indispensable !

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Date de parution

30 juin 2017

Nombre de lectures

20

EAN13

9782376419440

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

11 Mo

Atomic II © Jean-Luc Verna
les
AMOURS JAUNES
page 9
page 27
page 43
page 99
page 125
page 183
page 217
page 277
préface de françois rannou
ça
les amours jaunes
sérénade des sérénades
raccrocs
armor
les gens de mer
rondels pour après
Pà TIŝtà_ CôbIÈÉ les AMOURS JAUNES PàÇÉ DÉ FàôIŝ Ràôû
DÉŝŝIŝ JÉà-LûÇ VÉà
GWENCATALÁÉD. remueurartslittéraires d
« Va vite, léger peigneur
de comètes ! »
préface de François Rannou
Ce livre,Les Amours jaunes, est une sorte de Lazare. Il aurait disparu corps et biens dans l’océan des publications, nombreuses, qui, à compte d’auteur, étaient imprimées en ème cette fin du XIX siècle si une sorte de miracle n’avait pas eu lieu. Disons plutôt une succession de hasards.
L’ouvrage est édité (le père de Tristan prend en charge les frais d’impression) chez les frères Glady en 1873 (l’année même où Rimbaud fait paraîtreUne saison en enfer, seul livre publié de son vivant, décision prise par lui, imprimé à compte d’auteur, aussi, à Bruxelles). Deux articles en rendent compte, dansLa Renaissance littéraire et artistiqueet l’Artiste, qui soulignent la forte originalité, la nette singularité de l’ou-vrage. Puis c’est l’oubli jusqu’à « cette nuit de l’hiver 1883 » au cours de laquelle deux jeunes poètes, Charles Morice et Léo Trézenik, rendent visite à leur ami Verlaine et lui font lecture à voix haute de cesAmours jaunes. Trézenik en avait
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un exemplaire qui lui avait été prêté et ne voulait pas s’en séparer — d’où ces heures de lecture et d’écoute.
À l’origine, il faut s’arrêter sur le « prêteur », celui qui permit au livre d’avoir cette chance de renaissance. Il s’agit de Pol Kalig, pseudonyme de Jules-Édouard Chenantais. Celui-ci « avait bien connu Tristan dans sa jeunesse et […] l’avait revu maintes fois par la suite. On se souvient qu’en 1860 Tristan, quittant le lycée de Saint-Brieuc, était entré comme externe au lycée de Nantes et que l’hébergeait sa tante Marie-Augustine Puyo, mariée au docteur Jules Chenantais. “Pol Kalig’’, l’un de leurs fils, avait alors presque sept ans, et il devait garder quelque souvenir du jeune homme qui logeait chez eux (…). À plusieurs reprises il avait revu Tristan, soit à Morlaix, soit à Roscoff, lors des réunions de famille (…). Lui qui aimait aussi écrire et griffonner des vers, il avait admiré le fameux bouquin, [1] publié à Paris (…) » . Monté lui aussi à Paris pour y vivre la Bohème et écrire, ce jeune Jules-Édouard devenu ophtalmologue décida de rompre les amarres, publia sous [2] ce pseudonyme breton un livret,Amour de chicchez Léon Vanier, pour qui travaillait Trezenik. C’est ce cousin, le passeur. Verlaine, après cette découverte, décida de commencer la livraison de ses « Poètes maudits » par
[1] Jean-LucSteinmetz,TrisTanCorbière, « Unevieà-peU-près», PariS, Fayard, 2011,P.480.
[2] « unetrèScurieuSedouzainedeSonnetSdunCorbiéranismetrèSParticuLierettrèSpersonnel»,écrittrézenik(raPPortéParJean-LucSteinmetzdanSSabiograPhie.
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