Calembredaines - I , livre ebook

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Calembour et Baliverne firent l’amour au moment où, sur l’échafaud au-dessus de leurs têtes, tombait celle de Robespierre. Nous étions à l’été 1794. Une goutte de sperme, une goutte de sang et Mlles Calembredaines étaient nées.

Ces propos extravagants et vains n’engagent personne et celui qui les laisse s’écrire n’est ni un grand penseur ni un possédé des dieux. Seulement une légèreté dans un monde lourd de chaînes et de cases. Les Calembredaines sont une liberté.

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Publié par

Date de parution

11 avril 2019

Nombre de lectures

0

EAN13

9782414340217

Langue

Français

Sylvain Dagorne
Calembredaines I
Du même auteur :
AuxEditions Charles Corlet, les enquêtes de Sire Ancelin, tabellion royal de la vicomté de Falaise :
Le mystère de la Tour griseLe crime de la Fontaine Notre-Dame
2
www.sylvain-dagorne.fr
Introduction
Foin du créateur, place à la création ! Qu’avons-nous à faire de toi, insolent vermisseau ?
Calembour et Baliverne firent l’amour au moment où, sur l’échafaud au dessus de leurs têtes, tombait celle de Robespierre. Nous étions à l’été 1794. Une goutte de sperme, une goutte de sang et mesdemoiselles Calembredainesétaient nées.
Ces propos extravagants et vains n’engagent personne et celui qui les laisse s’écrire n’est ni un grand penseur ni un possédé des dieux. Seulement une légèreté dans un monde lourd de chaînes et de cases. LesCalembredainessont une liberté. Elles volettent entre deux nuages, ou entre deux ailes. Dans tous les cas elles glissent vers où elles le souhaitent. Au gré des vents ? Certainement, elles prétendent signifier, avec malice. Là un trait, une image ici ou un souffle là-bas qui prennent, une fois lancés, les sens que vous leur donnez, vous, dans les tourments venteux de nos hasards.
NosCalembredaines, Miroirs, flirtent ici, se cajolent là, s’endorment plus loin et se rient partout d’elles-mêmes. Jamais, non jamais, elles n’oseraient prétendre au sacro-saint titre depoésie. Jouissives, gaies ou tristes, ces
3
Calembredaines-là se veulent réjouissantes, seulement ici où là en quête d’un sourire ou du début d’une larme.
4
A vous, mes Miroirs…
Deux jours
J’ai vu tes cheveux caresser mes chevilles, Lu au fond de tes yeux qui regardaient le vide. Je suis myope de toi à l’image lointaine d’entrecuisse Aux contours de corps, de foi et de flammes indécises. Sur les bûchers allumés des fous il faut foutrer, Envoyer dieux et diables par des caresses curieuses Souffler des volutes aériennes Comme jouer des lèvres du sang de la terre ; Et jouir de la moiteur des véhicules.
Je suis fragile comme le verre, Fine comme une lame d’acier, Je surgis de l’ombre en hurlant. Je suis la Foudre.
5
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