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Lindustrie du luxe
La délocalisation à
lenvers
Introduction
Définition
Un produit de luxe est lʹassociation dʹun objet et
dʹune représentation, autrement dit :
dʹun élément objectif
et dʹune idée :
image subjective, concepts, sensations, qui lui sont
associées par le consommateur,
donc que le consommateur achète avec lʹobjet et pour
lesquelles il est prêt à payer un prix supérieur à celui quʹil
accepterait de payer pour un objet‐ou un service‐de
caractéristiques fonctionnelles équivalentes mais sans ces
représentations associées.
D
Introduction
éfinition
Le nom propre de ces représentations est toujours dans le
cas du luxe un nom de marque. Cʹest ce nom, attribué à
lʹobjet, qui provoque lʹassociation des représentations.
Il nʹy a pas dʹobjet de luxe sans marque de luxe. Tout objet
portant une marque de luxe est un objet de luxe.
L'unité pertinente de l'analyse de l'industrie du luxe
est donc la marque.
Introduction
Un secteur en croissance
Après avoir été fragilisée par le retournement conjoncturel
mondial, la chute du tourisme, les menaces terroristes et la crise
boursière, lindustrie du luxe a bien résisté en sʹappuyant sur de
solides éléments structurels.
La croissance mondiale qui atteint 10% en 2006 va conserver une
cadence soutenue pour 2007‐2008 avec une prévision de 7 à 8% de
croissance
Lʹessor du secteur sʹappuie sur
la proportion etssnanaidrg des classes à hauts revenus dans la
population,
la conquête de nouveaux marchés (la Chine..),
le ntdvélepoepem des voyages (un quart des articles de luxe sont
achetés au cours dʹun voyage).
En outre, les biens de luxe européens bénéficiant de la
mondialisation (uniformisation ?) des modes, ne souffrent guère de
la concurrence des autres continents.
Introduction
Une nouvelle tendance la démocratisation
La tendance initiée dans les années 1990‐nouveaux produits pour
une clientèle élargie‐se poursuit dans le domaine de la couture
comme sur les autres créneaux du luxe.
Ainsi, à côté de la Haute Couture, se développe par exemple la
Couture de luxe. Pour séduire une clientèle aisée mais non
milliardaire, lʹéventail des prix sʹélargit, le secteur propose des
produits vedis.iéifrs
le nouveau concept deʺproduits de luxe abordablesʺfait un
tabac.
Le secteur qui sʹadresse donc à une clientèle de plus en plus
nombreuse, présente dʹimportantes perspectives de croissance
pour les prochaines années.
Analyse de loffre
Quelques chiffres
Paris capitale mondiale du luxe
¾
1/3 du marché du luxe mondial.
¾
33 000 emplois directs.
¾
115 000 emplois liés au marché du luxe.
¾
82% des ventes vers létranger.
¾
12,1 Milliards deuros en 2005.
Analyse de loffre
Quelques chiffres
Poids du luxe dans lʹHexagone :
‐20 000 entreprises udtsirleelsni et artisanales
‐effectif de 125 000 personnes
‐chiffre dʹaffaires : 9,2 milliards dʹeuros
(2001)
Analyse de loffre
Les tendances
Deux principales tendances marquent
la période 1995‐2007
Dʹune part, les opérations de
concentration se sont multipliéesavec
souvent lʹintégration de maisons
indépendantes au sein de grands groupes.
Dʹautre part, les industries du luxe tentent
de renforcer leurs positions à
lʹinternational.
Analyse de loffre
La concurrence
Intensité concurrentielle
Barrières à lʹentrée, à la sortie
Le luxe, dès lors quʹon le considère comme une industrie,
ne peut sʹenvisager de façon statique :
si lʹancienneté et lʹenracinement dans la tradition des
marques demeure un important facteur dʹimage,
la vitalité de la création, la référence à des civilisations
vivantes à forte tradition artisanale (Italie, Suisse, Japon,
Grande Bretagne) constituent des éléments favorables à
lʹémergence de marques nouvelles, potentiellement
dynamiques, voire agressives.
Analyse de loffre
La concurrence
Intensité concurrentielle
Barrières à lʹentrée, à la sortie
La première de ces barrières est le temps qui permet la
sédimentation des représentations. la longévité de la
marque autorise une forme privilégiée de circulation des
représentations
La seconde barrière est la limitation de la ressource. Les
marques fondées sur des ressources naturelles sont
protégées par leurs appellations. La barrière à lʹentrée la
plus inexpugnable est celle qui combine le temps et la
ressource : sauf à déposséder tous les propriétaires, il est
impossible de remettre en cause le classement de 1855
des Grands Crus de Bordeaux.