^mMmm4 Mhmmm0mmmmJp. .-?;/.:":m^MMmm'••VfNOUVEAUDICTIONNAIRED'HISTOIRE NATURELLE,APPLIQUÉE AUX ARTS,l'Agriculture, à l'EconomieA rurale et domestique,laà Me'decine , etc.PAR UNE SOCIÉTÉ DE NATURALISTESET D'AGRICULTEURS.Nouvelle Édition presqu entièrement refondue et considé-rablement augmentée ;AVEC DES FIGURES TIRÉES DES TROIS RÈGNES DE LA NATURE.TOME XIV.DE L'IMPRIMERIE D'ABEL LANOE, RUE DE lA nARIT.A PARIS,ChezDETERVILLE, libraire, rue hautefeuille, h» 8.M DGCC XVII.Indication des Pages où doivent être placées lesPlanches du Tome XIV, avec la note de cequ elles représentent.E 2. Insectes Pag. 8Galéode arane'oïde. — Galéruque de la tanaisie. —Galgule oculé.—Gallerie la cire.de —Géotrupephalangiste. — Gerris des —lacs. Graphiptèrepoint d'exclamation. —Guêpe du Holstein; songuêpier et le gâteau.E Oiseaux7. 35Moucherolle à bandeau blanc.—Phytotome guifso-balito.—Guillemot. —Gypaète des Alpes.E 8. Mine'ralogie godeGypse en fer flèche. —Gypse fibreux. —Granitégraphique de Sibe'rie.—Granité de Corse.E 3. Poissons ?3i—Harpe bleu dore'.— He'mipte'ronote cinq taches.— —Hologymnose fascé. Holacanthe tricolor.— —Holacanthe empereur. Holocentre sogho.—Holocentre doré. —Isliophore porte-glaive.Kyphose deux bosses.21. Oiseaux 3a6EGros-bec domino.—Dronte. —Hibou ou grand-duc.D i4- Oiseaux 4^9Circaète jean-le-blanc.—Cassique jupuba.—Héorotaire kuyameta,Quadrupèdes mammifèresE 12. 488Hamster d'Europe.—Loir.—Lérot. —Hippopotame, ...
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Jp. .-?;/.:":m^MMmm'••VfNOUVEAU
DICTIONNAIRE
D'HISTOIRE NATURELLE,
APPLIQUÉE AUX ARTS,
l'Agriculture, à l'EconomieA rurale et domestique,
laà Me'decine , etc.
PAR UNE SOCIÉTÉ DE NATURALISTES
ET D'AGRICULTEURS.
Nouvelle Édition presqu entièrement refondue et considé-
rablement augmentée ;
AVEC DES FIGURES TIRÉES DES TROIS RÈGNES DE LA NATURE.
TOME XIV.
DE L'IMPRIMERIE D'ABEL LANOE, RUE DE lA nARIT.
A PARIS,
ChezDETERVILLE, libraire, rue hautefeuille, h» 8.
M DGCC XVII.Indication des Pages où doivent être placées les
Planches du Tome XIV, avec la note de ce
qu elles représentent.
E 2. Insectes Pag. 8
Galéode arane'oïde. — Galéruque de la tanaisie. —
Galgule oculé.—Gallerie la cire.de —Géotrupe
phalangiste. — Gerris des —lacs. Graphiptère
point d'exclamation. —Guêpe du Holstein; son
guêpier et le gâteau.
E Oiseaux7. 35
Moucherolle à bandeau blanc.—Phytotome guifso-
balito.—Guillemot. —Gypaète des Alpes.
E 8. Mine'ralogie go
deGypse en fer flèche. —Gypse fibreux. —Granité
graphique de Sibe'rie.—Granité de Corse.
E 3. Poissons ?3i
—Harpe bleu dore'.— He'mipte'ronote cinq taches.
— —Hologymnose fascé. Holacanthe tricolor.
— —Holacanthe empereur. Holocentre sogho.
—Holocentre doré. —Isliophore porte-glaive.
Kyphose deux bosses.
21. Oiseaux 3a6E
Gros-bec domino.—Dronte. —Hibou ou grand-duc.
D i4- Oiseaux 4^9
Circaète jean-le-blanc.—Cassique jupuba.—Héoro
taire kuyameta,
Quadrupèdes mammifèresE 12. 488
Hamster d'Europe.—Loir.—Lérot. —Hippopotame,,
NOUVEAU
DICTIONNAIRE
D'HISTOIRE NATURELLE.
GUE
mot(jrUENUCHES. Ce est le diminutif de guenons, et
les jeunes animauxdésigne de ces espèces de singes. Les gue-
sont vives, légèresnuches et fort gentilles; mais elles devien-
nent revêches et indociles en grandissant. On les nourrit de
racines, de fruits, de pain, d'amandes, et même de chair.
Elles aiment beaucoup le lait et le sucre. On peut leur ap-
prendre mille tours de gentillesses elles
; sont très-souples
dans leurs sauts. V. Guenons, (virey.)
GUEPARD Felisjubala
, Linn. ). Espèce de( mammi-
du genre des Chats. V.fère ce mot. (desm.)
GUÊPE Vespa. Genre d'insectes, , de l'ordre des hymé-
noptères section des porte-aiguillons
, , famille des diplop-
tères tribu des guêpiaires.
,
Linnseus et la plupart des naturalistes ont compris sous
ce nom générique les hyménoptères qui ont un aiguillon
,
le corps glabre les ailes supérieures
, doublées , les yeux
échancrés, les antennes plus grosses vers le bout et coudées,'
en un mot, tous les insectes qui par des rapports généraux,
de formes , se rapprochent de nos guêpes communes et des
frelons tant les espèces solitaires que celles qui
; vivent en
société, sont réunies danslamême coupe, maisdepuis qu'une
étude approfondie de leurs organes, et que la considération
de la diversité de leurs habitudes m'ont déterminé à, diviser
cette coupe et à la transformer en une sous-famille, le
genre des guêpes ne renferme plus que celles qui ont les ca-
ractères suivans: languette droite peu allongée ayant à, son
extrémité quatre points glanduleux, divisée en trois parties
dont l'intermédiaire presque en cœur palpes maxillaires
; à
six articles quatre aux labiaux la plupart de ces articles
; ;
XIV. 1,
GUE2
courts , obconiques ; mandibules guère plus longues que
larges , obliquement et largement tronquées au bout cette
;
portion tronquée de leur bord interne plus longue que
l'autre portion du même bord
; chaperon presque carré
milieu son bord antérieur fortementde tronqué et unidenté
côté abdomende chaque ; ovoïdo-conique et tronqué en
devant base., à sa
Fabricius a pareillement réduit le genre vespa de Linnseus.
Mais il compose celui qu'il désigne ainsi, de mes guêpes et de
mes odynères.
Les guêpes, ainsi que lesfourmis et les abeilles, vivent en
société. Elles sont comparables à celles-ci par leur industrie,
et se rapprochent àesfounnis par leurs ravages. Ylabeille,
continuellement occupée de ses travaux ne vit que de ce,
qu'elle récolte sur les fleurs et l'aiguillon dont elle est ar-
,
mée n'est pour elle qu'une arme défensive protectrice de, ,
ses foyers. La guêpe, au contraire, est féroce , et ne vit que
de rapines et de brigandages. Son aiguillon est une arme
offensive , un moyen d'opprimer les animaux plus foibles
qu'elle. Cependant elle n'en est pas inoins policée ni moins,
remplie de tendresse pour ses petits. Réunies dans une seulte
ni travaux lesrépublique , les guêpes n'épargnent ni soins ;
exécutent prouvent leur adresse, leur pa-ouvrages qu'elles
leur instinct. Elles ont unetience et la finesse de architec-
particulière qui est digne d'admiration.ture
elles , on dislingue la Guêpe frelon et la GuêpeParmi
commune la première fait son nid à l'abri des vents et des
;
pluies soit dans les greniers soit dans les trousgrandes , ,
murs , mais le plus souvent dans de gros troncsdes vieux
dont l'intérieur est pourri. Là ces insectes par-d'arbres ,
viennent à faire une grande cavité en détachant des frag-,
d'un bois prêt à tomber en poussière. C'est au prin-mens
.que les femelles, après avoir passé l'hiver engourdies,temps
ranimées par la chaleur de l'atmosphère sortent de leuret ,
retraite pour chercher un endroit convenable afin d'y établir
le guêpier. Ce lieu trouvé elles posent les premiers fonde-, y
mens de l'édifice qui consistent en un pilier gros et solide,,
même matière que le reste du nid mais beaucoup plusde ,
dur et plus compacte. Cette matière dont les guêpes font
usage est l'écorce des menues branches de frêne qu'elles,
détachent par filamens ensuite elles la broient avec leurs
;
mandibules pour en former une pâte qui se durcit après,
qu'elle a été mise en œuvre elles récoltent enmême temps
;
une liqueur claire et sucrée qui s'écoule des endroits nou-
vellement rongés de la branche qu'elles ont dépouillée. Ce
pilier est toujours placé partie la plus de ladans la élevée