Rapport annuel 2011 - Institut de veille sanitaire

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Etablissement public créé par la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et au contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme, l'InVS présente son rapport pour l'année 2011. Il présente sa mission de détection et d'alerte des menaces sanitaires. Après s'être penché sur sa mission de surveillance des maladies chroniques, des traumatismes (cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies rares, etc.) et des maladies infectieuses, l'InVS aborde la question de son action en région.
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01 décembre 2012

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Français

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7 Mo

Rapport annuel2011
Institut de veille sanitaire
Observer
Observer, surveiller, alerter
Présentation de l’Invs
Profil Éditorial Gouvernance Organisation Temps forts de l’année 2011 L’InVS au cœur du dispositif de santé publique Un rayonnement européen Une veille internationale L’expertise au service de la décision en santé publique Stratégie scientifique
Activités de l’Invs
1 2 4 6 10 12 16 18 20 22
Détecter toute menace pour la santé des populations Alerter les pouvoirs publics
Une procédure de signalement en 4 étapes Une vigilance sanitaire permanente L’appui aux pouvoirs publics Les alertes investiguées en 2011
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Surveiller et observer chaque jour l’état de santé de la population
Les maladies à déclaration obligatoire 34 Cancers : surveillance épidémiologique et évaluation des programmes de dépistage organisé 36 Enquêtes et populations 38 L’exposition de la population aux risques environnementaux 41 Les risques professionnels : des outils pour l’avenir 43 La santé mentale 44 La surveillance hors métropole 45 Moderniser et évaluer les systèmes de surveillance 47 Développer des outils de surveillance 48
Agir en région avec les Cire
Une coordination régionale Antilles-Guyane Aquitaine Auvergne Bourgogne – Franche-Comté Centre Ile-de-France – Champagne-Ardenne Languedoc-Roussillon Limousin – Poitou-Charentes Lorraine – Alsace Midi-Pyrénées Nord-Pas-de-Calais – Picardie Normandie Océan Indien Ouest Pays de la Loire Rhône-Alpes Sud
51 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
LInstitut de veille sanitaire
Rapport annuel 2011- InVS
L’Institut de veille sanitaire (InVS) est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère chargé de la Santé qui intervient dans tous les domaines de la santé publique : maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé environnemen-tale et santé au travail.
L’lnVS a pour missions : la surveillance et l’observation permanentes de l’état de santé de la population ;  vigilance sanitaires incluant la veille internationale ; la détection de risques émergentla  la surveillance des ; la veille et s populations les plus fragiles ou menacées ; l’alerte sanitaire ; l’aide à la décision et l’appui aux pouvoirs publics ; la contribution à la gestion des situations de crise sanitaire. Pour assurer au mieux ses missions sur tout le territoire, l’Institut s’appuie sur 17 Cellules interrégionales d’épidémiologie, les Cire, réparties en métropole et outre-mer. Il anime des réseaux de correspondants publics et privés intervenant dans le champ sanitaire au niveau national et local. Il participe activement à l’action européenne et internationale de la France, notamment à travers des réseaux internationaux de santé publique dédiés à la surveillance et à l’alerte sanitaires.
Des missions renforcées La création de l’InVS est associée à la loi du 1ersur le renforcement de la veille sanitaire en France et du contrôle dejuillet 1998 la sécurité sanitaire des produits destinés à l’homme. L’InVS a vu ses missions complétées par la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, puis par la loi Hôpital, patient, santé, territoire du 21 juillet 2009 qui a confié à l’InVS le pilotage du dispositif national de toxicovigilance. Ces renforcements montrent la volonté des pouvoirs publics de répondre aux nouveaux défis révélés par les crises sanitaires récentes et les risques émergents.
428 collaborateurs en 2011 dont 107 en région
17Cire      10  antennes en région
(1) Personnel, fonctionnement courant hors personnel, interventions. Hors investissement pour 2011.
61,5 millions d’euros de budget de fonctionnement(1)
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Éditorial Le président
C’est avec une grande fierté que j’exerce aujourd’hui la pré -sidence du Conseil d’administration de l’Institut de veille sanitaire pour les trois prochaines années. Par ses missions de veille, de surveillance de l’état de santé de la population et d’alerte, l’Institut est au cœur des enjeux actuels de santé publique et de sécurité sanitaire dans notre pays. Intervenant dans les domaines des maladies infectieuses, des maladies chroniques, des effets de l’environnement sur la santé, des risques d’origine professionnelle, l’InVS est un acteur essen-tiel du dispositif de sécurité sanitaire. La force de l’Institut réside dans son expertise et la rigueur des données qu’il produit. Les données épidémiologiques sont analysées et vérifiées afin de s’assurer de leur fiabi -lité. Cette démarche qualité, sous la supervision du Conseil scientifique, est le fil conducteur des activités de chacun des collaborateurs de l’Institut. Animateur des différents réseaux de veille sanitaire en France, l’InVS s’appuie, en lien avec les Agences régionales de santé, sur un maillage territorial de proximité fondé sur les Cire. Il travaille avec de nombreux partenaires, sans lesquels il ne pourrait pleinement exercer ses missions, et en collaboration avec les autres agences nationales sanitaires. Le renforce-ment des partenariats et de l’animation du réseau sera un des défis des prochaines années.
L’Institut est au cœur des enjeux actuels de santé publique et de sécurité sanitaire dans notre pays.Éric Aubry, Président du Conseil d’administration
Si la sécurité sanitaire n’a cessé de progresser dans notre pays, l’affaire récente du Mediator a rappelé l’importance de la vigilance et de la mobilisation de tous autour de cette priorité de santé publique ainsi que les enjeux d’indépen -dance de l’expertise scientifique. En 2011, l’InVS a renforcé la procédure de déclaration publique d’intérêts qui s’applique à l ensemble de son personnel et aux experts auxquels l’Institut fait appel. Un Comité d’éthique et de déontologie a été mis en place. Il permettra d’apporter un regard extérieur sur les questions auxquelles l’InVS est confronté dans ce domaine. L’année a également été marquée par la confiance renouve-lée des ministères chargés de la Santé et du Budget qui ont donné à l Institut les moyens nécessaires à son bon fonction-nement. Je tiens également à souligner l’effort de l’Institut qui a fait preuve d’une grande rigueur dans la gestion, parti-cipant ainsi à l’effort collectif. La poursuite de la rationalisa-tion de notre programme de travail, avec, notamment, pour objectifs la généralisation de la démarche de hiérarchisation des projets et la mutualisation des compétences, sera un des temps forts de 2012. Il en sera de même avec la préparation du nouveau contrat d’objectifs et de performance qui mobilisera chacun d’entre nous, autour de nos valeurs de service public, au bénéfice de la santé de nos concitoyens.
 La directrice générale
L’InVS n’a pas connu de grande crise sanitaire en 2011. Mais il a poursuivi sans relâche son engagement au service de la santé de tous travaillant tant sur le cœur de ses missions de surveillance, de veille et d’alerte que sur l’amélioration constante de ses dispositifs d’alerte et de surveillance. Il a produit, comme chaque année, de très nombreux indica-teurs de surveillance, en a évalué l’impact et les tendances évolutives, a traqué les vulnérabilités et apporté son appui autant que nécessaire aux décideurs en santé. Parmi les sujets qui l’ont particulièrement mobilisé, on peut noter la préparation de l’étude de biosurveillance, mais aussi la progression très préoccupante de l’épidémie de rougeole en France ou lépidémie dEscherichia coli qui a touché princi-palement l’Allemagne. Cette dernière a touché également, bien que dans une moindre mesure, la France, montrant l’importance, pour un contrôle très réactif de ces menaces, des réseaux et collaborations européennes dans lesquels l’InVS est très activement engagé. Améliorer la cohérence et la coordination de son action avec les autres acteurs du dispositif de santé publique, minis-tères chargés de la Santé, du Travail et de l’Environnement, Agences régionales de santé, autres agences sanitaires, Assu-rance maladie et agences européennes a plus que jamais été une priorité dans l’action de l’InVS. Ainsi, l’accès exhaustif aux bases de données de l’Assurance maladie dont dispose désormais l’InVS lui a ouvert des pers-pectives nouvelles en matière de surveillance. La surveillance du cancer, par exemple, bénéficie maintenant d’un système « bi-source » qui complète les registres du cancer. Les col-laborations avec la Mutualité sociale agricole et le Régime social des indépendants ont aussi été renforcées en matière de santé au travail.
Rapport annuel 2011- InVS
En 2011, l’évaluation a tenu une place importante dans l ac-tivité de l’InVS, avec l’évaluation de son dispositif de maîtrise des risques par l’Inspection générale des affaires sociales, qui va poser les bases de l’amélioration de son action dans ce domaine, ou la mise en place de l’évaluation scientifique de ses programmes de travail. Ces évaluations et dispositifs d’évaluation sont autant de leviers pour l’ ptimisation de  o son action. L’InVS de 2011 n’est plus tout à fait celui de 2007, il a considérablement progressé dans ses processus, dans la modernisation de ses dispositifs de surveillance et dans son organisation. S’il reste encore beaucoup à faire, et le projet d’établissement en témoigne, tous ses collaborateurs y ont contribué et doivent en être remerciés. Avec le soutien et la confiance de son nouveau président du Conseil d’administration, l’InVS ne relâchera pas ses efforts pour mener à bien les grands chantiers qui l’attendent : conforter sa réactivité en cas de crise, développer et moder -niser ses systèmes de surveillance, prioriser au mieux ses actions au regard de leur apport pour la santé publique, et continuer à remplir ses missions de veille, de surveillance et d’alerte, avec rigueur, bienveillance, et souci permanent du bien commun.
Améliorer la cohérence et la coordination avec les autres acteurs du dispositif de santé publique a plus que jamais été une priorité de l’InVS.Françoise Weber, Directrice générale
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 Gouvernance Le Conseil d’administration 
Président du Conseil dadministration M. Éric Aubry12 Conseiller d’État Membres de droit représentant l’État
Dr Jean-Yves Grall 15 Directeur général de la santé
M. François-Xavier Selleret Directeur général de l’offre de soins
M. Franck Von Lennep Directeur de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques M. Jean-Marc Betemps17 Représentant Mme Emmanuelle Wargon Secrétaire générale des ministères chargés des Affaires sociales
M. Jean-Denis Combrexelle Directeur général du travail
Mme Anna Rocca3 Représentant Dr Roger Genet Directeur général pour la recherche et l’innovation, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche M. Jean-Baptiste Mattei Directeur général de la mondialisation, du développement et des partenariats, ministère des Affaires étrangères et européennes Mme Marie-France Jourdan6 Représentant M. Julien Dubertret Directeur du budget
Mme Nathalie Homobono Pr Marc Brodin16 Directrice générale de la concurrence, os i de la consommation et de la répression àP rdéosidmeicnitl ed u  CGrCoMu pHe hopstpailtiaslaiteiro  n  des fraudes Bichat-APHP  M. Lionel Moulin4M. Arnaud de Broca7 Représentant M. Laurent Tapadinhas Secrétaire général de l’Association des Directeur de la recherche et de é linnovation - CGDD, ministère  (aFcncaidthe)ntés de la vie et des handicaps de l’Écologie ain Tru eon13 Mme Nathalie Pihier1PM.siAdlent de lagFédération nationale Représentant M. Patrick Dehaumont des observatoires régionaux de la santé Directeur général de l’alimentation, ministère de l’AgricultureMme Ruth Ferry14 Ancienne directrice de l’Observatoire Personnalités nommées régional de santé Ile-de-France par arrêté du ministre chargé de la SantéDr Laurent Chambaud11  M. Frédéric Van RoekeghemDirecteur de la santé publique Directeur de la Caisse nationale de Idlee -ldAe-gFerancnec er égionale de santé  l’Assurance maladie des travailleurs salariésReprésentants du personnel Pr André Syrota M. Nicolas rt Directeur général de l’Institut nationalDupo de la santé et de la recherche médicaleM. Jean-Luc Marchand18 Mme Sylvie Julliard Personnalités qualifiéesMme Madeleine Valenty19 M. Pierre-Jean Lancry Directeur général de l’Agence régionale de santé Basse-Normandie
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Membres avec voix consultatives
Pr François Dabis Président du Conseil scientifique de l’Institut de veille sanitaire Dr Françoise Weber9 Directrice générale de l’Institut de veille sanitaire Mme Sylvette Courtade10 Agent comptable de l’Institut de veille sanitaire Mme Christiane Guillot5 Contrôleur général économique et financier auprès de l’Institut de veille sanitaire Autres membres M. Christian Poiret2 Chef du service chargé de l’appui au pilotage et du soutien des politiques de santé de la Direction générale de la santé Mme Caroline Gardette8  Directrice générale adjointe de l’Institut de veille sanitaire
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 Gouvernance Le Conseil scientifique 
Président du Conseil scientifique Pr François Dabis9 Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement Personnalités scientifiques qualifiées M. Jean Bouyer8 Institut national de la santé et de la recherche médicale U1018 – Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Hôpital de Bicêtre
Pr Serge Briançon13 École de santé publique – Faculté de médecine, Nancy Université
Dr Pierre Chauvin Institut national de la santé et de la recherche médicale U707
Dr Annabel Desgrées du Loû12 Centre population et développement, Université Paris Descartes – Institut national d’études démographiques – Institut de recherche pour le développement Pr Régis de Gaudemaris4 Service de médecine et santé au travail, Hôpital Albert Michallon – Centre hospitalier universitaire de Grenoble Pr Didier Guillemot Institut Pasteur – Institut national de la santé et de la recherche médicale U657
Dr France Lert2 Institut national de la santé et de la recherche médicale U687 Pr Isabelle Momas10 Service santé publique et environnement, Faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques Pr Françis Mégraud14 Institut national de la santé et de la recherche médicale U853 Dr Isabelle Stucker7 Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, UMRS 1018 Dr Karen Anne Ritchie Institut national de la santé et de la recherche médicale U888 Pr Philippe Vanhems1 Département d’hygiène, d’épidémiologie et de prévention, Hôpital Édouard Herriot – Laboratoire d’épidémiologie et de santé publique, Université Claude Bernard Lyon 1 Représentant des Observatoires régionaux de santé proposé par la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé Dr Bernard Ledésert Directeur de l’Observatoire régional de santé Languedoc-Roussillon
(1) Depuis 2012. (2) De 2009 à 2011. (3) Depuis le 29 avril 2012, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) devient l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Représentant de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale Dr Marie-Hélne Bouvier-Colle5 Institut national de la santé et de la recherche médicale U953 Spécialistes de santé publique d’un pays tiers Dr Roland Salmon3 NPHS Communicable Disease Surveillance Centre Dr Isabelle Romieu11 Institut national de santé publique du Mexique ; International Agency for Research on Cancer Président du Conseil scientifique des autres agences ou son représentant M. Denis Gambini(1) 6 Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire M. Dietrich Averbeck(2) Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
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Rapport annuel 2011- InVS
M. Michel Mallaret Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé(3)– Centre hospitalier universitaire de Grenoble – Laboratoire de pharmacologie – Centre d’évaluation et d’informations sur la pharmacodépendance Dr Noël Tordo Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – Antiviral Strategies Unit – WHO Collaborative Centre for  Arboviruses and Viral Hemorrhagic Fevers – OIE Reference Laboratory for RVFV and CCHFV – Institut Pasteur Voix consultatives Dr Jean-Yves Grall Directeur général de la santé Dr Sandrine Danet Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques Personne apportant son concours M. Christian Ducrot Institut national de la recherche agronomique
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