LES TRACES GEOMETRIQUES LE CERCLE LE COMPAS Rappel sur les instructions officielles A l'école élémentaire la géométrie a pour principe d'être avant tout expérimentale l'enfant n'ayant pas encore acquis la maturité nécessaire pour aborder la géométrie de manière déductive cette démarche d'approche étant réservée au collège Cependant cet élève observe reconnaît construit des figures et acquiert ainsi le bagage expérimental sur lequel s'appuieront ultérieurement les connaissances formalisées C'est par le faire et donc le tracé qu'il découvre des propriétés géométriques Pour construire des figures plus complexes il est confronté des problèmes qu'il ne peut résoudre a priori et pour lesquelles il devra imaginer des solutions enfin c'est au travers des problèmes de construction que se mettront en place très progressivement en Cours Moyen quelques éléments déductifs Remarque sur les variables didactiques entrant en jeu dans les tracés et les constructions géométriques On appelle variables didactiques des éléments ou facteurs qui par leur présence ou leur absence influeront sur les capacités de construction d'une figure donnée On cite principalement: les outils les repérages la formulation des consignes les compétences techniques de l'élève le positionnement des figures la formulation des consignes: Problème posé: un exercice est donné en CM2 voici les figures proposées la consigne et les réalisations des élèves Quelles sont les problèmes didactiques soulevés Exercice proposé en CM2 une fois les propriétés du losange constatées d'après une série de figures et de mesures: consigne: J'ai commencé trois figures vous de les achever pour créer dans chaque cas un losange

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LES TRACES GEOMETRIQUES LE CERCLE LE COMPAS Rappel sur les instructions officielles A l'école élémentaire, la géométrie a pour principe d'être avant tout expérimentale, l'enfant n'ayant pas encore acquis la maturité nécessaire pour aborder la géométrie de manière déductive; cette démarche d'approche étant réservée au collège. Cependant, cet élève observe, reconnaît, construit des figures et acquiert ainsi le bagage expérimental sur lequel s'appuieront ultérieurement les connaissances formalisées. C'est par le faire et donc le tracé qu'il découvre des propriétés géométriques. Pour construire des figures plus complexes, il est confronté à des problèmes qu'il ne peut résoudre a priori et pour lesquelles il devra imaginer des solutions; enfin, c'est au travers des problèmes de construction que se mettront en place, très progressivement en Cours Moyen quelques éléments déductifs. Remarque sur les variables didactiques entrant en jeu dans les tracés et les constructions géométriques On appelle variables didactiques des éléments (ou facteurs) qui par leur présence ou leur absence influeront sur les capacités de construction d'une figure donnée. On cite principalement: les outils les repérages la formulation des consignes les compétences techniques de l'élève le positionnement des figures. la formulation des consignes: Problème posé: un exercice est donné en CM2; voici les figures proposées, la consigne et les réalisations des élèves. Quelles sont les problèmes didactiques soulevés? Exercice proposé en CM2 une fois les propriétés du losange constatées d'après une série de figures et de mesures: consigne: « J'ai commencé trois figures, à vous de les achever pour créer dans chaque cas un losange.

  • compas

  • compas rappel sur les instructions officielles

  • interprétation didactique

  • travers des problèmes de construction

  • papier uni amène


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  LES TRACES GEOMETRIQUES LE CERCLE LE COMPAS   Rappel sur les instructions officielles   A l’école élémentaire, la géométrie a pour principe d’être avant tout expérimentale, l’enfant n’ayant pas encore acquis la maturité nécessaire pour aborder la géométrie de manière déductive; cette démarche d’approche étant réservée au collège. Cependant, cet élève observe, reconnaît, construit des figures et acquiert ainsi le bagage expérimental sur lequel s’appuieront ultérieurement les connaissances formalisées. C’est par le faire et donc le tracé qu’il découvre des propriétés géométriques. Pour construire des figures plus complexes, il est confronté à des problèmes qu’il ne peut résoudre a priori et pour lesquelles il devra imaginer des solutions; enfin, c’est au travers des problèmes de construction que se mettront en place, très progressivement en Cours Moyen quelques éléments déductifs.   Remarque sur les variables didactiques entrant en jeu dans les tracés et les constructions géométriques On appelle variables didactiques des éléments (ou facteurs) qui par leur présence ou leur absence influeront sur les capacités de construction d’une figure donnée. On cite principalement:  les outils  les repérages  la formulation des consignes  les compétences techniques de l’élève  le positionnement des figures.   la formulation des consignes: Problème posé: un exercice est donné en CM2; voici les figures proposées, la consigne et les réalisations des élèves. Quelles sont les problèmes didactiques soulevés? Exercice proposé en CM2 une fois les propriétés du losange constatées d’après une série de figures et de mesures: consigne: « J'ai commencé trois figures, à vous de les achever pour créer dans chaque cas un losange. »
On constate au niveau des trois figures que l’élève utilise toujours une même démarche: construction à l’aide du compas alors que le support papier était là pour suggérer trois démarches distinctes s’appuyant sur trois propriétés du losange:   figure 1 : Un losange  possède quatre côtés isométriques (ou égaux) figure 2: un losange est un parallélogramme; il suffit que deux côtés consécutifs soient égaux figure 3: un losange possède deux diagonales qui se coupent à angle droit et en leur milieu.   Cette démarche de l’élève provient de la conjonction de deux variables didactiques; l’une concernant la consigne trop « ouverte » et l’autre provenant de la chronologie des tracés à effectuer.  la consigne: bien trop ouverte, elle n’oblige pas les élèves à modif ier leur approche, si la première figure est tracée à l’aide du compas, les autre losanges peuvent l’être aussi ( la construction au compas est la construction la plus générale). Il aurait été nécessaire de préciser: « Pour la figure 1, n’utilise que la règle et le compas. « Pour la figure 2, n’utilise que le double décimètre « Pour la figure 3, n’utilise que la règle « Pourquoi le compas n’est-il pas nécessaire pour tracer la   figure 2, la figure 3?   Autres consignes possibles: « Pour achever ces figures, tu n’utiliseras qu’une seule fois le compas et une seule fois le double décimètre » « Pour achever ces figures, tu dois utiliser tous les instruments de tracer que tu possèdes, mais une seule fois pour chacun d’eux .»    la succession des figures à achever: L’ordre dans lequel les figures ont été proposées pose le problème du passage du cas général au cas particulier et induit la conception la plus simple du losange: figure à quatre côtés égaux dont la tracé ne peut, sur papier blanc que se réaliser à laide du compas.
Pour modifier la stratégie de l’élève, il fallait proposer les figures dans un autre ordre: figure 3: qui se construit par symétrisation ( dans un repère induit orthonormé, les cases sont des carrés) figure 2 : pour laquelle seule la mesure d’un côté appartenant à un axe suffit figure 1 : pour laquelle aucun repérage n’est possible.     les repérages: voici deux tracé relevés chez des élèves de CE2 (premier tracé et de CE1 (second tracé). Quelle est la nature de la difficulté induite dans les deux cas? CE2: La consigne était la suivant: « utilisez l’équerre pour tracer la perpendiculaire à la droite que j’ai tracée. »   Les enfant reconnaissent la perpendicularité lorsqu’il s’agit d’horizontale et de verticale, mais lorsque la  droite est disposée en oblique, le tracé devient alors problématique: l’équerre n’est plus utilisée à bon escient, la notion d’angle droit régresse par rapport à la notion de verticalité, ceci est d’autant plus vrai que l’enfant indiquera bien l’angle droit de l’équerre, montrera les côtés perpendiculaires mais n’utilisera pas cette propriété lors du tracé. deux explications à cela: l’une technique: les élèves possèdent des cahiers lignés, la prégnance verticale / horizontale est très forte depuis le CP, ce qui conduit à des conditionnements ; de plus, au tableau, la plupart des droites sont tracées horizontalement ou avec une obliquité faible, les perpendiculaires étant alors verticales ou quasi verticales; ce qui amène la prise en compte d’une variable didactique sous-jacente: l’utilisation du vocabulaire et sa représentation:  verticalité et perpendicularité à une droite se représentent par le même signifiant d’où par « économie », le premier mot et cette première notion occulteront le deuxième, qui sera -à tort - incluse dans la première. l’autre psychologique:  au niveau mémorisation et apprentissage d’une notion, il est nécessaire, pour différentier deux éléments l’un de l’autre que la probabilité d’apparition d’une notion par rapport à l’autre soit forte, c’est à dire que le prédictif (la prévision d’apparition d’une notion par rapport à une autre ) ne soit pas érigé en règle. dans le cas présent, il est nécessaire que les droites présentées sur le tableau ne soient pas essentiellement horizontales, mais puissent surtout présenter un caractère
d’obliquité (cas général alors que l’horizontalité est une position particulière).       les outils et les repérages: En CE1: Etudier la consigne donnée et la production des élèves: Consigne: tracez un rectangle de 4cm sur 6cm.   La plupart des élèves utilise les réglures « Sièyès » sans aucune hésitation et tracent donc le rectangle en utilisant les carreaux déjà dessinés.  de Au niveau l’interprétation didactique: un facteur « brouille » la notion de centimètre: le carreau qui est de fait pour l’enfant une unité de mesure habituelle y compris lors de la présentation des cahiers « trace un trait à 5 carreaux de la marge ». un deuxième élément peut provenir de la consigne elle-même: si l’enseignant précisait à chaque fois d’utiliser le double décimètre pour tracer un rectangle de 4 cm sur 6 cm; on pourrait obtenir de plus nombreuses réussites. Remédiation: consigne à poser alors: utilise maintenant ton double décimètre pour vérifier que les côtés mesurent bien 4cm et 6 cm. Les élèves d’abord étonnés tracent une figure répondant bien aux dimensions. Autres questions: Es-tu sûr d’avoir répondu à la question? oui parce que les côtés mesurent 4cm et 6cm Es-tu sûr d’avoir tracé un rectangle? oui Pourquoi? (pas de réponse) De quel instrument t’es-tu servi? du double décimètre Analyse de ce dialogue: bien que les élèves connaissent les propriétés principales du rectangle, seule émergent les longueurs; les notions d’orthogonalité des côtés disparaissent, cette notion n’apparaissant pas comme essentielle dans la mesure où les lignes des réglures sont perpendiculaires; d’où reproduction à ce niveau de l’allure générale d’une figure sans reconnaissance de ses propriétés. remédiation: Le passage par du papier uni amène l’enfant à concevoir que le double décimètre est utile pour repérer un segment; mais insuffisant pour concevoir deux droites perpendiculaires.   
Les compétences techniques de l’élève: Il s’agit de deux exercices, l’un provenant du « nouvel Objectif calcul » de CM1; l’autre tiré de « Maths en Fêtes » de CE2. Dans les deux cas, quels sont les problèmes soulevés par ces deux énoncés, peut-on prévoir les erreurs possibles?   Sur une feuille blanche, essaie de refaire, en plus grand, le dessin A. Le côté devra mesurer 10cm. découpe le. Avec quatre A quatre, faites le puzzle.  dessins comme celui -ci, on peut faire un f g i ra g n u d r  e A carré comme celui-f l i à g . u  re B Questions: quelles sont les compétences  disciplinaires mises en jeu; quelles doivent être les connaissances acquises, quels sont les outils maîtrisés?  à quelles autres difficultés vont se heurter les élèves ?   Réponses: les premières difficultés vont provenir de la vision même de la figure à reproduire: on remarque une forme globale externe: le carré mais il n’est pas certain que celle-ci soit vue par les élèves, la confondant avec les marges du dessin. dans ce même domaine: les formes internes ne sont pas simples; bien quelles veuillent l’être: la régularité n’est pas la vision que l’enfant possédera: il ne conceptualisera pas la symétrie existante (diagonale du carré) ou les segments égaux. Enfin, remarquer que les milieux de deux côtés servent de point de départ des figures internes n’est pas évident. Lors de l’assemblage de quatre formes: problème de positionnement des figures.     Les difficultés concernant les compétences mises en jeu:  reconnaissance du carré  reconnaissance de formes symétriques et d’éléments isométriques (segments égaux)  connaissance d’un organigramme de tracé  pouvoir opérer par retournement (symétrie axiale). Les connaissances acquises:  savoir tracer un carré:  utilisation de la règle, du double décimètre et de l’équerre  trouver le milieu d’un segment:
 utilisation du double décimètre; division par 2 Les instruments maîtrisés:  règle, double décimètre, équerre.     En CM1:
Reproduis la figure ci joint sur une feuille blanche. Ne dessine pas les équerres. Quelles sont les connaissances et compétences mises en jeu ?  Quels sont les problèmes qui peuvent se poser à l’élève ?       A ce niveau (en CM1), l’élève doit savoir décoder une figure, reconnaître les angles droits, pouvoir considérer que le diamètre du demi-cercle est connu. Quelques problèmes cependant:  il n’est jamais dit que la figure possédait plus de deux angles droits; en fait, les angles de la base , non repérés par l’équerre ne peuvent qu’être droits ( problème relatif à la symétrie de la figure)  que certains côtés sont parallèles  que la figure possédait un axe de symétrie d’où, une situation de recherche pour l’élève qui devra effectuer des calculs pour placer correctement le demi cercle.       
    LE CERCLE   Observations relatives à une séquence de classe. En CM1, le cercle a déjà été présenté comme un ensemble infini de points situés à une distance égale d’un point donné fixe appelé centre du cercle; le rayon et le diamètre du cercle ont été précisés; les élèves savent tracer des cercles à partir de la consigne type: « tracez un cercle de Xcm de (rayon /diamètre) ».   Nouvelle consigne donnée: « Placez sur votre feuille blanche un point A en rouge. Placez maintenant un point B (noir ) à cm du point A. Placez un autre point noir à 4cm du point A, puis encore un autre, placez encore environ une dizaine de points à 4cm du point A. »  Les élèves placent consciencieusement les point b à l’aide de leur double décimètre à 4 cm du point A. dans un premier temps, ils ne font pas la relation avec le cercle. Certains commencent cependant , de par la multiplicité des points et la trace correspondante à se rapprocher de la notion de cercle; mais le compas n’est pas utilisé. Lorsque le contour se précise assez nettement, certains pensent à faire la liaison avec le compas; il faut encore d’autres tracés de points équidistants d’un point donné pour que cette idée soit acceptée par la plupart des élèves de la classe, sans que l’on puisse réellement distinguer ce qui est de la réflexion personnelle de ce qui revient à l’imitation.     Analyse de cette situation: Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la notion de cercle n’est pas simple; ce n’est pas parce que les enfants visualisent différents rayons du cercle et qu’ils constatent que ces rayons possèdent tous la même longueur que le passage à la création d’un cercle est facile d’autant que d’habitude, on trace d’abord un cercle. Deux niveaux de difficultés:  le passage d’un énoncé à sa réciproque: « le cercle est l’ensemble des points qui sont situés à égale distance d’un point fixe » a pour réciproque: « si des points sont équidistants d’un point fixe, alors ils appartiennent à un même cercle »  le passage du discontinu au continu  un enfant ne peut comprendre des phrases telles « la droite est un ensemble infini de points ; il ne se représente
que de s petits morceaux de droite ( de courts segments) amis ne visualise pas l’élément point et peut il extraire un point d’une ligne? ou, un ensemble de points ne peut-il être autre chose qu’un groupe d’éléments juxtaposés?   Vérifications de cette analyse: Si on demande aux élève de rechercher sur une nouvelle feuille la position des points situés à 5 cm d’un point donné, quatre comportements apparaissent:  prise de la règle graduée et tracé de tous les points, seule différence avec la figure précédente, une plus grande rapidité d’exécution  prise de la règle graduée, le 0 est placé sur le point fixe , puis pivotement de la règle graduée  prise du compas et tracé d’arcs de cercles  prise du compas et tracé d’un cercle.     Les UTILISATIONS DU COMPAS: Au plan étymologique le mot compas est apparu vers 1155 avec un sens proche du sens latin: « mesurer avec le pas » c’est à  dire, le compas était un instrument de mesure servant pour des reports réguliers puis servant à tracer des objets mathématiques. On peut penser que cette approche est la même pour des élèves.   La FONCTION DE TRANSPORTEUR DE DISTANCES Exercice: ___________ Voici un segment [AB] | |  Disposez bout à bout 7 segments qui ont même longueur que le segment [AB] Les tracés des deux élèves concernés sont intéressants car ils montrent bien que la consigne ne précisait pas que les segments soient tous alignés. Il faut remarquer que beaucoup d’élèves avaient tracé les 8 segments mais n’avaient considéré que le point origine et le point final; et donc un tracé ne répondant pas à la consigne. Tracé du style tous les segments ont un point commun, mais la consigne générale donnée n’a pas été respectée: »disposez bout à bout...
Un dernier type de tracé met en évidence des multiples du segment origine.          ignes Une fois les cons intégrées: exercice: Avec les segments dessinés, formez un polygone (ou une ligne polygonale fermée). Vous pouvez utiliser les instruments que vous souhaitez.   Cet exercice présente une grande difficulté pour des élèves qui manipulent uniquement le double décimètre, et parait mieux intégré pour ceux qui utilisent le compas: les probabilités de fermer la ligne crée avec les segments dépend en grande partie de la façon dont les premiers segments sont placés et du lieu géométrique décrit par l’extrémité des segments:     ces exercices qui peuvent s’effectuer seuls ou à deux , en apprentissage ou en renforcement  permettent à l’élève de se familiariser avec le compas « transporteur de distances» et préparent les futurs tracés géométriques reproductions de figures ainsi que la compréhension des énoncés type: « tracer un triangle ABC dont la mesure des côtés exprimée en centimètres sera: AB 8, = AC = 5, BC = 6 ».   Un exercice du  même type a été donné à des élèves de CM lors d’une animation pédagogique à Beyrouth en 1996: « Voici 3 segments AB, CD et EF. Vous allez les placer bout à bout. Faites plusieurs dessins les représentant. Vous pouvez choisir les instruments que vous souhaitez pour représenter ces segments »
      « Une fois cette figure faite, que remarquez vous? » L’extrémité d’un segment est le début de l’autre segment. (Utilisation de début et non origine dans un premier temps.) une réponse également donnée: cela ressemble au dessin d’une fenêtre. « Est-ce vrai pour les trois segments? »  « Refaites une figure où pour chacun des segment, l’extrémité de l’un sera l’origine de l’autre » « essayez de me montrer comment vous pourrez fermer la fenêtre » (afin de conserver la réponse donnée par un élève et initier l’utilisation du compas)   Une remarque intéressante avait jailli à ce niveau: « A quelle condition la fenêtre pouvait-elle se fermer? »   la somme des mesures de deux segments devait être égale à la mesure du troisième côté.      « A quelle condition obtient-on un triangle? » La somme des mesures de deux côtés est supérieure au troisième côté   la condition concernant la non obtention d’un triangle aurait pu être évoqué par le biais de l’argumentaire développé précédemment mais n’a pas été menée ( la somme des mesures de deux segments est strictement inférieure à la mesure du troisième segment).
 
    Exercice proposé à la réflexion d’élèves de CM1 « Voici 7 segments, vous devez créer avec cet ensemble de 7 segments un polygone ayant 7 côtés. Pour vous aider, vous pouvez dans un premier temps découper des bandes représentant les segments , puis les assembler afin de créer un polygone à 7 côtés. » Ce préliminaire n’a pas posé grandes difficultés aux élèves qui manipulent les éléments représentatifs des segments; l’exécution fait apparaître différents polygones. « Deuxième étape: maintenant, vous ne découpez pas de bandes et, en vous servant du compas et de la règle, refaites un polygone à 7 côtés » Cet exercice est bien plus complexe et fait appara ître un placement des 4 premiers segments de façon fixiste (ces 4 segments n’étant pas déplacés) et 3 segments pouvant être disposés différemment dans l’espace; les cercles symbolisant les déplacements possibles afin d’obtenir un polygone). parmi tous les polygones ont été obtenus des polygones convexes et concaves (ou croisés). Autre remarque: en fonction des segments  déjà situées dans le plan, certains élèves n’ont tracé que deux cercles (les 5 premiers segments donnant une indication suffisante pour l’achèvement de la figure), l’intersection de ces deux cercles étant le point commun des deux derniers segments à placer. Cette construction sera par la suite reprise au collège lors des reports de secteurs angulaires à valeur précisée.         
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