Gbich n°878 du 01/09/2016 , magazine presse

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Date de parution

01 septembre 2016

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

18 Mo

Gbich n°878 du 01/09/2016

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Date de parution

01 septembre 2016

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Français

Poids de l'ouvrage

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Chronique Illarante Conte bloqué ans s'en rendre compte, nous subissons de manière directe ou indirecte des grosses pressions financières. En effet, pproemiSère couche de vernis, vous voyez le visage de tout n'est que question d'argent de nos jours. Bien sûr le saupoudrage existe ur endormir, mais dès que vous grattez juste la l'argent apparaître. Je vais préciser ma pensée: un(e) ami(e) vous dira au détour d'une conversation qu'il faut lui faire un transfert d'unités qu'il faudra y voir évidemment une façon subtile de te dire de lui donner de l'argent. Le mot n'est peut-être pas prononcé ici, mais avec quoi achète-t-on des unités ? Pas avec des incantations en tout cas. On te dira à la maison"chéri, rentre avec du pain"qu'il faudra y voir une manière de te dire que je n'ai pas de monnaie, faut te fouiller les poches pour venir avec du pain. Point final.

Un ami te dira"tu m'offres une bière ?", façon dé-tournée de dire donne-moi l'argent de la bière."Tu me déposes ?", c'est"paie mon taxi."Le nec le plus ultra, c'est quand une fille te dit"chéri, tu me manques", là, là si tu es un observateur averti, tu es au courant de la quantité de "peau" que tu vas laisser là-bas. Bref, donc dans cette veine, j'ai un ami tei-gneux comme une sangsue qui est venu me solliciter, d'ailleurs il le faisait toujours. Et je réagissais, de bonne foi. Et il revenait toujours et je réagissais de bonne foi et il revenait toujours. Ecoutez, ce n'est pas une erreur de frappe, je vous indique juste la fré-quente de ses sollicitations.

Alors je cherchais le moyen de le calmer un peu, mais je n'y arrivais pas car il avait le chic de faire fléchir

Illary Simplice

mes défenses anti-racketage. Il avait toujours de quoi à dire, peut être avait-il été dans une autre vie, arracheur de dents au point de mentir comme eux? Un jour, son fils était malade. Un autre jour, c'était sa femme. Une autre fois encore, il s'oubliait pour dire que son fils l'étonnait parce qu'il ne tombait ja-mais malade. Cela me chauffait le cerveau mais bon, parfois fallait se faire passer pour un con, ça calme les nerfs. Il venait déblatérer devant moi et je riais. Ce qui pouvait lui laisser croire qu'il arrivait à me convaincre, mais au fond, je testais mon degré d'hu-manité tout en luttant contre l'envie de lui en coller une en pleine poire.

Alors un jour que je revenais de chez mon éditeur, il me trouva triste à la maison. J'avais écrit un recueil de contes qui était bloqué chez ledit éditeur depuis des années pour je ne sais quelle raison et il me fai-sait tourner en vain sans explication valable. Or je m'imaginais les éventuels droits que la vente de ce bouquin pouvait me rapporter. De quoi renflouer mes comptes. Et ça trainait. Donc au bout du compte, j'en avais marre. Alors je dis de bonne foi à mon ami que mon conte était bloqué et je ne savais quoi faire. Vous savez ce qui s'est produit depuis ce jour? Le bougre a arrêté de me solliciter financièrement pour s'api-toyer quotidiennement sur mon sort. Et sa question qui revenait était la suivante:"Yako mon ami, on dé-bloque ton compte quand ?"J'avoue que je n'ai plus eu le courage de lui répondre clairement surtout que j'y trouvais désormais mon compte…

DIGBA ENQUETE

Illary Simplice

Le disque rayé des parents d’élèves

La rentrée scolaire surprend toujours nos poches Les parents d'élèves que nous sommes devions pourtant être bien avertis au point de prévoir cette période bien singulière de l'année dans notre argent, pardon agenda. Mais chaque année, hélas, c'est la même chose. A chaque rentrée scolaire, on pleure...

C'est toujours chaud Gérer le foyer, c'est toujours chaud, on s'en doute. Et surtout quand on en a la responsabi-lité tout entière. Le chef ou la chef ( ça existe non?) de famille est continuelle-ment sur la sellette. Evidemment, il faut veiller au bien-être de la famille. Ses re-venus sont entièrement consacrés à l'entretien de la tribu. Il va payer l'eau, le courant, la nourriture, le loyer, la servante etc., et surtout la scolarité des enfants. A cela, il faut ajouter les autres charges liées à la famille élargie de façon directe ou indirecte…

Si on devait imager, on dirait que le chef de famille est dans la posture du sprin-ter à qui on remet le relai (salaire) pour courir avec. Mais bien sûr, puisque le sa-laire ne lui passe que par la main, l'ins-tant d'une seconde…et encore, il doit courir plus vite que les problèmes au risque de se faire étouffer.

FONDATEURS: Zohoré Lassane et Illary Simplice •Directeur de Publication :Zohoré Lassane •Gérance :MS Inter •Rédacteur en chef :Illary Simplice ( 07 71 07 80) Responsable commercial :Apoutri S. (07 76 21 34) •Siège social :Koumassi Remblai non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109 •Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 /Fax :21 56 51 69 Adresse : 10 B.P. 399 Abidjan 10 • Dépôt Légal : n° 4657 du 22 avril 1999 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 Recépissé n°69/D du 04 août 1998 du Procureur de la République •Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire • TIRAGE : 11.250 EXEMPLAIRES

www.gbich.com

N° 878 du 1er au 07 septembre 2016

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