Le message - la clef qui ouvre toutes les portes , livre ebook

Les Éditions du Net - Yohan Marcus

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86 pages

Français

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Extrait

Description

Le message est la confession d’une partie de ma vie, tel que les évènements se sont déroulés en moi et autour de moi. Ma prise de conscience m’a radicalement changé, ainsi que ma rencontre fantastique et privilégiée avec ce frère ainé que je nomme « Jean ». La valeur de ce qu’il m’a apporté et rappelé n’ont eu leur pleine valeur en moi que bien plus tard. Nos âmes nous façonnent en nous amenant à se redécouvrir dans leurs réalités. Je porte témoignage que nous sommes dans l’incapacité même d’entrevoir une once du dessein pour lequel elle nous destine. Aujourd’hui, je chemine physiquement seul, mais conscient d’être entouré par des âmes d’amour qui guident mes actes et mes mots. Cette clef je vous la donne de tout mon cœur, servez-vous en. Votre vie et votre cheminement en seront grandement facilité. Nous ne sommes pas différents, les temps ont changé, tous sont appelés et nul ne sera laissé sur le chemin.

Informations

Publié par	Les Éditions du Net
Date de parution	02 février 2015
Nombre de lectures	0
EAN13	9782312030432
Langue	Français

Extrait

Le message
À vous,
Yohan Marcus
Le message
La clef qui ouvre toutes les portes

LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03043-2
Sommaire
Sommaire
Chapitre 1 : La prise de conscience
Chapitre 2 : La rencontre La clef qui ouvre toutes les portes
Chapitre 3 : L’amour divin Commencer à s’aimer soi-même
Chapitre 4 : Notre relation avec la nature Vivre en symbiose
Chapitre 5 : On te fera dire les choses et on mettra les gens devant toi
Chapitre 6 : La mort
Chapitre 7 : La réincarnation, rien de nouveau
Chapitre 8 : La prière L’empereur des Cartésiens
Chapitre 9 : Vigilance La petite voix
« Aime-moi comme tu es »
Chapitre 10 : Mon Testament
C HAPITRE 1
La prise de conscience
Je suis seul dans la chambre de la clinique où je viens d’être opéré pour une énième fois du genou gauche, en cet instant, je l’ignore encore, mais d’autres interventions suivront, ainsi qu’à la colonne vertébrale.
Il est 20 h 30, j’allume la télévision pour suivre les informations et regarder les programmes de la soirée. Très vite sans que je m’en aperçoive, je me retrouve perdu dans mes pensées, l’écran de télévision n’attire plus mon attention, je n’entends pas les informations qu’énonce le journaliste. Dans ma tête, je repasse le film de ma vie, très actif, sportif, travaillant en usine et bricolant à droite et à gauche et maintenant régulièrement au bloc opératoire avec toutes les souffrances et les complications que j’ai connu ces dernières années, après chaque opération.
Tout cela étant la résultante d’un faux pas, du moins d’une glissade sur mon lieu de travail, qui me vaudra de retomber sur mon genou, entraînant six mois de traitements qui n’ont rien donné et d’une première intervention qui sera le début de mon parcours du combattant.
Pourquoi me dis-je ; une vie change-t-elle aussi radicalement, que représente-t-elle ? Qui sommes-nous, que représentons-nous, pourquoi tant de différences des uns aux autres, d’où venons-nous, quel intérêt peut avoir notre vie pour en finalité, mourir et disparaitre du plan de la matière et pour aller où, s’il est vrai, comme disent les religions que notre esprit survit. On aime des personnes une vie durant, à sa mort plus rien, le vide le manque total, la détresse, l’incompréhension.
Cette nuit j’ai du mal à m’endormir, je suis seul avec moi même, m’enlisant dans mes questions qui ne cessent d’arriver les unes derrières les autres, ce n’est que vers 4 heures du matin que je m’assoupis dans un sommeil léger.
Je me réveille très tôt, aux environs de 6 h 00, mes interrogations sont toujours aussi présentes, j’ai un sentiment de malaise en moi, je me sens comme quelqu’un qui sait que quelque chose va se produire, sans savoir quoi ni quand, si cela sera profitable ou néfaste.
Aux environs de 07 h 30, l’aide soignante m’apporte le petit déjeuner, cela fait déjà une bonne demie heure que j’ai fait ma toilette.
– Bonjour, vous avez bien dormi, pas trop de douleurs à votre genou, vos anti-inflammatoires sont sur le plateau, à tout à l’heure.
– Merci beaucoup.
C’est à peine si je l’ai entendu, je suis là sans l’être, ailleurs dans mes questions du comment et du pourquoi, toute cette matinée je la passe ainsi. Je me demande comment je peux trouver la réponse à ces questions, à qui demander où aller, je ne sais rien de ce monde que l’on dit secret. Juste avant le repas de midi, une idée me vient, aussitôt je décroche le téléphone qui se trouve à la tête du lit et j’appelle ma femme Anne-marie.
– Cette après midi en venant me voir, peux-tu m’apporter ma bible qui doit se trouver dans la bibliothèque de la salle à manger.
C’est un cadeau que m’avait fait ma sœur aînée pour mes dix-neuf ans et dont j’ai pris soins de laisser dans un coin de la maison.
À part un évangile ou deux dans le nouveau testament, je n’ai jamais ressenti la nécessité de la lire, je me suis toujours dit que c’était un livre trop important par son contenu et surtout par son nombre de pages pour que je me permette de le lire. Il est vrai aussi que dans ma vie, je ne me pose pas plus de questions que cela sur ce sujet, dans le sport tous les jours, quel que soit la discipline, ce n’est pas le souci principal. Ce que je connais de l’ancien testament, est principalement les passages que m’a lu ma sœur aînée quand j’étais tout jeune, en les accompagnants de ses explications, d’après la compréhension qu’elle en avait.
La lecture de la bible m’a demandé deux mois de temps car, bien des passages sont barbants et à mon sens sans intérêts d’où les poses régulières de lecture d’un jour ou deux. Je découvre de très belles histoires, des personnages héroïques, d’autres mis à l’épreuve par DIEU pour éprouver leur foi ou encore pour les punir. Enfin je découvre une multitude de personnages avec autant d’histoires plus fantastiques et incroyables les unes que les autres, des contradictions en grands nombres et un Dieu tout aussi contradictoire avec sa création et sa créature. J’y découvre que des fleuves de sang ont coulé au nom et pour la gloire de ce Dieu créateur de notre monde. Adam et Eve, premier homme et première femme tirée de la côte de son compagnon, ont deux fils Abel et Caïn, le second jaloux du premier le tue et fui à travers le monde, puis se mari. Je ne peux m’empêcher de penser d’où sort cette femme, puisqu’il devait être seul avec ses parents et son frère.
Dieu déçu de ses créatures (l’homme et la femme), décide de sauver Noé avec sa famille son bétail et un couple de chaque animaux de la terre, de mettre tout ce monde dans une arche et de noyer la terre et ses occupants. En quelque sorte, DIEU s’est trompé dans sa création, il efface tout et il recommence, en prenant soins toutefois de garder des échantillons racines (gènes) de ses erreurs.
Il m’est impossible de prendre pour argent comptant, de telles histoires. L’ancien testament m’a apporté plus d’interrogations, de doute, que de réponses sur ma recherche, ce n’est plus une poignée de questions que je me pause maintenant, mais des dizaines.
Le Nouveau Testament me semble plus juste et en accord avec le Dieu d’amour que les religions nous parlent, toutefois là aussi je vais cueillir mon lot d’interrogations. Pourquoi Jésus n’a pas guéri tout le monde, puisque s’était en son pouvoir de le faire. On parle de sa naissance, puis on en parle vers l’âge de douze ans et au delà on en parle à partir de son ministère, qui selon les informations des chrétiens, aurait duré de trente ans à trente trois ans.
On parle de Jésus comme le fils de Marie et Joseph et l’on nous dit qu’il a été conçu par l’esprit saint ceci je peux l’accepter car après avoir créé notre monde et ses créatures, pour Dieu créer un corps ce n’est rien. On annonce à Jésus qui prêche dans le temple que sa mère et ses frères sont dehors, et qu’ils le réclament. Jusque là rien sur sa famille et on découvre qu’il a des frères, ont-ils été conçu comme lui, au nombre de combien sont-ils, a-t-il aussi des sœurs, enfin aucune explication. Les Israéliens attendent le Messie et quand il est là, ils le font crucifier par les romains, pourquoi, on n’en dit rien.
Je ne me décourage pas, je me dis ; quelques questions de plus ou de moins ne changent rien et certaines d’entre elles, je dois le reconnaître ne sont pas essentielles, cela ne remet pas en cause l’origine du monde. Mes interrogations tournent à l’obsession, je dois et je veux savoir et je ne suis pas d’un tempérament à baisser les bras, j’en parle le plus possible à mon entourage, dans l’espoir que quelqu’un me donne un début de réponse. Mon beau frère et parrain Antoine au fait de certaines connaissance, me prête un livre : « Le Troisième Œil, de Lobsang RAMPA ». En me tendant le livre, il me recommande de rester ouvert à toutes connaissances et potentialités qu’un être peut avoir, aussi étrange que cela puisse paraître, de ne pas me décourager que Dieu me donnera ce que j’attends au moment où cela me sera le plus profitable.
Ce jour là nous avons une conversation qui sera le départ d’une longue s