2022 - Le projet de société
129 pages
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Description

Les violences et les contradictions n’ont jamais été aussi élevées dans notre pays ; le constat est général sur l’ensemble de la planète. Naïvement, nous pensons que la politique peut tout régler. Nous nous épuisons dans des changements de majorité politique et dans la recherche de formules magiques.


Nous sommes pourtant dans l’erreur, car nos problèmes ne proviennent pas d’une organisation sociétale défaillante, mais d’un nécessaire changement de dimension de l’être humain. Nous vivons une crise civilisationnelle planétaire. Ce manifeste pose les premières bases de cette aventure humaine exaltante qui se profile pour nous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 février 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381534350
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

2022 – Le projet de société
De la majorité silencieuse s’exprime
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi quetous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, ducontenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur decertains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelqueouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité .
 
Dominique Chrétien
 
 
2022 – Le projet de société
De la majorité silencieuse s’exprime
 
 
                            Récit d’actualité       
 
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PRÉAMBULE
Ce manifeste est une des expressions de la majoritésilencieuse. Ce qui n’était qu’une idée, un vague projet, quelque chose detotalement utopique qui n’irait probablement pas jusqu’à son terme, maisc’était logique, nécessaire pour concrétiser cette majorité trop silencieuse.
Comment trouver, réunir, fédérer, organiser un groupe chargéde définir un projet global de société par des non-spécialistes.
Ne pas se poser toutes ces questions ou perdre son temps à yréfléchir, c’est la bonne méthode. Il faut se lancer pour éviter le doute quiparalyse toutes les actions, et penser qu’il n’y a que deux possibilités :soit on y arrive, soit on n’y arrive pas. Cette évidence ne laisse pas de placeau doute, elle permet de mobiliser sereinement toutes les énergies qui sont ennous et la certitude que l’on ne pourra pas avoir de regret, de remords de nepas avoir essayé. Et tout devient une force motrice.
Les forums sont des outils précieux pour recueillir dusavoir, alimenter la réflexion, partager des idées, débattre, l’outil le pluslégitime pour obtenir une expression significative. L’usage montre que c’estcompliqué à organiser sur le long terme, trouver les acteurs acceptant ladiscipline d’un travail régulier ; une mission presque impossible. Proposerdes commentaires c’est simple, encore faut-il qu’ils soient réalistes qu’ilspuissent passer le filtre des critiques ou s’intégrer dans un ensemble globalet cohérent de projet de société.
Être souple, s’adapter en permanence aux circonstances, accepterla réalité, trouver les bonnes méthodes de travail pour aboutir à la finalité, sontdes nécessités. Comprendre qu’il faut formuler ce que les personnes pensent, attendent,car ils n’ont peut-être pas la capacité ou le temps de le faire et qu’il y a unimmense fossé entre le ressenti d’une situation, les mots pour l’exprimer etproposer le début d’une solution.
Savoir analyser, comprendre les blocages, compenser lesdéfections, poursuivre le but sans certitude, se mettre en écoute totale,provoquer les réactions, les assentiments, détecter les avis, les opinions,expérimenter des propositions, vérifier les accords par les commentaires, leslikes, les échanges directs ou des posts .
C’est entrer dans l’âme d’une France qui tâtonne, se cherchequi veut avancer vers ce qu’elle ne sait pas exprimer, ni comprendre, car noussommes dans l’inconnu le plus total. Les offres, les propositions ne sont pasclaires, elles ne répondent pas à ce qui est à l’intérieur de nous. Il n’y arien à quoi se raccrocher, nous sentons le parfum du chaos et pourtant noussommes debout.
Nous avons la conviction que c’est un mauvais moment àpasser que nous avons les ressources pour nous en sortir, c’est véritablement lavérité !
Nous avons toujours fait face aux périls divers pour sortirdes concepts avant-gardistes à la face de l’humanité. Nous sommes en premièreligne et heureux de jouer ce rôle, si important pour notre planète.
C’est un travail fantastique, passionnant, interactif,obtenir sans la matérialisation d’une structure définie, d’une entité quigénère un projet que chacun peut adopter, car il émane de tous et de chacun,basé sur plus d’un an d’actions, de réflexions, de propositions…  
Les enjeux en valent la peine et si ce travail peut êtreutile ou servir de base, alors oui, il fallait l’entreprendre. Un grand merci àtous ceux qui ont permis la concrétisation de ce manifeste parfois de manièreinvolontaire par des réactions, des commentaires, des encouragements ou descontributions concrètes, de la présence… chacun a rendu possible la matérialisationde ce manifeste.
L ’URGENCECOMPORTEMENTALE CITOYENNE.
Notrevéritable danger, ce n’est pas la covid-19 ou le terrorisme, nous pouvons lesmaîtriser sur le moyen terme avec plus ou moins de casse.
Celui quimenace réellement nos institutions, notre confort, notre sécurité, nosexistences, c’est tout simplement notre mentalité qui guide nos comportements.
Pas assezde citoyens ont pris conscience de ce fléau donc nous ne pouvons pas le combattrepuisqu’il n’est pas identifié, matérialisé, condamné et encore moins luttercontre celui-ci.
Aucungouvernement, quel que soit sa tendance, ses intentions ne pourra changer leschoses, l’élection de 2022 risque de concrétiser davantage la dislocationde notre société et à terme sa disparition.
Lasituation est simple, limpide : nous sommes les acteurs volontaires ouinvolontaires d’un état d’esprit destructeur. Nous avons fabriqué uncontre-pouvoir anti-pouvoir.
Nous lesuspectons sans arrêt de vouloir nuire à nos libertés, nos intérêts, nous l’avonsélu pour qu’il change les choses, mais nous sommes opposés aux changements qu’ilpropose.
Nousorganisons sans arrêt des manifestations en sachant pertinemment qu’elles dégénéreronten violences de plus en plus fortes. Nous sommes choqués par les attentats desterroristes, mais pas ceux que subissent les forces de l’ordre et notre sociétédevant les caméras qui ne remplaceront jamais nos yeux pour capter la réalité d’unesituation !
Noussommes toujours dans la condamnation des autres, nous ne savons pas leur reconnaîtrela moindre parcelle de positivité ou d’humanisme, nous avons fabriqué un mondeimaginaire dans lequel nous sommes entourés d’ignobles ennemis que nous devonsmassacrer et cela donne une légitimité à notre folie.
Nous n’avonsplus confiance les uns dans les autres, nous savons que nous grouper pour nousopposer ou combattre tout ce qui représente une forme d’autorité.
Nosénergies, nos intelligences ne sont plus mobilisées pour produire un monde dedemain meilleur, mais pour détruire tout ce qui pourrait permettre de leconstruire.
INVERSONS LA TENDANCE ! Il y a urgence.
I. L’ÉDUCATION
Approche/Généralités
Elle doit être prise dans sa globalité : scolaire, familiale etsociétale puisque ces composantes agissent ensemble pour apporter aux individusles éléments indispensables à une existence riche sur de très nombreux plans.
La réussite professionnelle, matérielle, la gestion de ses émotions, unebonne santé, un mental maîtrisé, le développement de son intelligence, lesraisonnements judicieux, la créativité positive, le bon sens, l’expérience quidoit s’analyser pour se bonifier et les connaissances sont les fruits del’éducation qui s’associent aux qualités innées dont nous ne comprenons pas encorel’origine.
Elle doit être continue tout au long de la vie afin d’éviter desdécrochements liés aux nouvelles technologies, les métiers nouveaux, leschangements inévitables de règles et d’organisation de notre société.
Les établissements scolaires existants, écoles primaires, collèges,lycées, universités peuvent permettre pendant les vacances scolaires, les soirsou les week-ends d’organiser l’éducation continue sous forme de stage, demodules, de conférences à destination de tous. L’éducation nationale ne doitpas se contenter d’enseigner aux élèves, mais aussi aux adultes ; limitersa mission aux enfants, adolescents c’est considérer que l’on apprend plusaprès l’école ou que l’on est capable de le faire par ces propres moyens. Cetteattitude amplifie les inégalités sociales, coupe le monde enseignant desréalités de la société et déforme la perception que les parents d’élèves ontdes enseignants.
Ce n’est plus un corps de la société au service de la connaissance, maisune société dans la société qui vit sur elle-même.
Les enseignants peuvent être sollicités pour des missionssupplémentaires volontaires ou/et des intervenants issus des domaines : del’entreprise, de l’administration, de la recherche, de la médecine, des sports,du monde associatif, de la science, des étudiants, des autodidactes… beaucoupmieux qualifiés sur certaines thématiques et avec des connaissances plusrécentes, s’ils savent faire preuve d’un minimum de pédagogie.
Définition de l’éducation
Il convient de définir le rôle de celle-ci dans nos vies, ce qu’elledoit apporter à chacun et à la société. Cette approche permet de ne pas seperdre dans une multitude de réformes qui ne répondront pas à nos besoins touten évitant de heurter des sensibilités ou des opinions personnelles sansrelation avec les enjeux sociétaux.
L’individu
L’éducation doit lui apporter les connaissances indispensables les pluscomplètes possible que la société peut lui transmettre et qu’il peut assimiler,afin de lui permettre une réalisation satisfaisante de sa vie dans notresociété. Ce n’est plus le savoir qui est visé pour lui-même, mais l’utilisationde celui-ci qu’en fera l’individu pour son plus grand intérêt et celui de lasociété.
Cela passe également par une maîtrise de soi et la recherche permanented’amélioration pour affronter un monde changeant. Un stock de connaissancesn’est plus suffisant pour s’assurer d’une existence satisfaisante et s’assumer.
L’individu doit être formé pour aller chercher les connaissances duprésent et du futur. Il doit être développé, amélioré, valorisé par la sociétéqui en tirera la satisfaction d’avoir révélé l’individu à lui-même en obtenantun juste retour de son investissement en paix sociale et en progrès matérielsou immatériels.
La société
Elle est formée d’individus, plus ceux-ci sont intelligents, capables decomprendre et maîtriser les éléments personnels ou collectifs de l’existence,satisfaits d’une trajectoi

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