Un coup de trop , livre ebook

publibook - Ketty Jeannot

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54 pages

Français

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Extrait

Description

« De retour en Angleterre au début de l'automne, la femme de Franck décida de rendre visite à ses parents. Elle remarqua un changement au niveau de la politique du pays. De plus en plus de policiers civils procédaient à des arrestations en plein jour. Rien que sur une journée on observait plusieurs interpellations musclées, les regards des étrangers paraissaient fuyants, il régnait une certaine tension dans l'air. Puisqu'il ne s'agissait pas d'un cas nouveau, Lindsay ne s'en inquiéta pas. Rien ne présageait que la vie privée de Franck serait bientôt bouleversée ni qu'il serait au-devant d'un débat politique au sein de son pays, l'Angleterre. Débat politique entre représentants diplomatiques des pays du Tiers-monde et les opposants de la reine. » Un coup de trop... ou quand les bouleversements de la grande Histoire font sortir de leurs orbites réglées les destinées d'hommes que l'on juge bien sous tout rapport. En l'occurrence Franck Opham qui, alors que la couronne d'Angleterre vacille, est appelé pour résoudre un conflit qui ne cesse de s'amplifier. Mais de telles fonctions exigent une réputation immaculée... Dès lors, que faire pour conserver celle-ci, notamment quand d'anciens désirs éteints ressurgissent violemment ? Avec ce récit dont les thèmes sont le secret et l'ambition, Éros et Thanatos, vérité intime et hypocrisie sociale, K. Jeannot signe le portrait d'un personnage en perte de contrôle, aux réponses humaines... dramatiquement humaines.

Sujets

Philosophie et théologie

Religión

Homosexuality

Religion

Homosexualité

Sacerdoce

Famille

Homicide

Sexualité

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	17 janvier 2018
Nombre de lectures	1
EAN13	9782342158588
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un coup de trop
Ketty Jeannot
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Un coup de trop

Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://ketty-jeannot.fr

À propos de l’auteur
Ketty Jeannot est une romancière originaire d'Haïti. Un pays ou la vie est chère ou l'éducation est payante. Elle avait l'habitude de copier les styles des anciens auteurs français comme Guy des Cars qui racontait souvent de multiples et différentes fictions tirées de faits réels. Depuis l'âge de quinze ans elle inventait des histoires pour son loisir. Son rêve le plus cher c'est de voir ses œuvres classées parmi les œuvres populaires adaptées au cinéma et elle ne compte pas lâcher son stylo. Si l'histoire et les personnages sont le fruit de son imagination comme les romans : Au de la du mal, Et si c'était vrai, Un coup de trop néanmoins les livres de révélation et L'affaire de Charlie Joseph sont bien réel. Ces inspirations qu'elle espère partager avec ses fans à travers le monde.

Le printemps se réveillait, le soleil surprenait tout le monde, ce sentiment de légèreté leur procurait une excellente humeur.
Tous les week-ends, Paul Ophman rendait visite à ses parents qui habitaient à quelques kilomètres de chez lui. D’ailleurs, la mère attendait toujours ce jour pour partager la complicité avec son fils aîné.
— Aujourd’hui, je suis en compagnie de ma femme Maéva, lui dit-il tout en lui adressant un gentil sourire. Maman, tu as déjà dressé la liste de tes courses pour la semaine ?
Puis parcourant la maison du regard, il ajouta :
— L’ampoule n’est pas le seul souci de la maison, je dois améliorer l’aspect de celle-ci en démolissant les murs. Il faut rénover une partie du salon, installer la climatisation. J’ai apporté les matériaux qu’il faut pour refaire tout le salon et prévenir de la canicule. Demain tu seras obligée d’aller vivre à la maison pour éviter le bruit.
La maman de Paul se montra enchantée de l’offre et acquiesça.
— Je te fais confiance, je te laisserai la clé de la maison quand les travaux débuteront. Cela te dit que je te fasse le petit-déjeuner juste avant d’aller faire les courses ?
Le couple se rendit au supermarché pour exécuter la liste puis revint pour passer la journée en famille.
— Mon fils, parle-moi un peu de toi, je ne veux plus continuer à adopter l’attitude d’une mère insensible. Il y a des rumeurs qui circulent à ton sujet : ta femme Maéva serait stérile.
Sur le moment, il n’eut aucune réaction et essaya d’esquiver la conversation pour ne pas blesser sa femme.
— Paul, tu peux leur expliquer que je ne suis pas stérile, intervint Maéva.
— Les médecins ont diagnostiqué une infertilité secondaire sans cause connue. Puisque la cause n’est pas définie, peut-être est-ce dû à un choc émotionnel dans l’enfance. Cependant le médecin n’a pas écarté la possibilité de tomber enceinte.
Après ces explications, Maéva s’approcha vers sa belle-mère, l’embrassa sur la joue puis la prit par le bras pour la ramener à table. Ensuite, Après la préparation des mets, Maéva s’empressa d’aller mettre de l’ordre dans la cuisine.
Au cours du dîner, la mère de Paul poursuivit la conversation et conseilla à sa belle-fille de changer de médecin, quitte à aller voir dans d’autres pays comme la Belgique, parce que, d’après elle, arrivé un certain âge, ces démarches seraient nulles.
Paul coupa court à la conversation et donna son point de vue tout en restant poli car il pensait que ce problème ne pouvait pas fracturer ses sentiments à l’égard de sa femme.
— Maman, nous suivons ce médecin depuis longtemps, il a vu le problème, il sait très bien comment intervenir, on n’a pas à l’abandonner, c’est lui qui nous a confirmé que Maéva peut quand même enfanter.
— Je ne remets pas en cause les compétences de votre gynécologue, je voulais juste vous alarmer sur le problème de temps.
— Je comprends, je ne suis pas d’humeur à discuter et ce n’est pas non plus le moment, riposta-t-il d’une voix paisible.
Paul regarda alors sa femme d’un regard vide et mort puis, sans un mot, il prit sa dernière bouchée.

Deux ans passèrent. Après plusieurs essais infructueux, Maéva continuait ses recherches sur les hôpitaux spécialisés pour son cas sur Internet lors de ses pauses dans la société d’architectes où elle travaillait. Son besoin de donner la vie était devenu une obsession car elle était convaincue que tout n’est pas perdu, il lui restait une chance, elle voulait foncer vers d’autres destinations et provoquer les choses.
Elle revint du travail et trouva son mari au téléphone en train de discuter avec son frère Jean, le célèbre présentateur de l’émission Qui veut gagner des millions en Angleterre. Elle attendit patiemment derrière la porte pour lui faire part de ses démarches, voulant connaître son point de vue.
Paul était très attentionné, il ne désapprouva pas les démarches de sa femme et décida de tenter une nouvelle expérience de fécondation in vitro : une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d’embryon.

Deux ans plus tard, après plusieurs essais ils finirent par goûter au bonheur d’être parents, Maéva mit au monde un garçon que le couple prénomma Franck.
La nouvelle s’étendit comme une traînée de poudre, toute la famille était contente de voir la progéniture de Paul. Enfin le seul médecin de la famille, le fils aîné, avait concrétisé son rêve le plus cher : voir son propre fruit, être père.

Dix ans plus tard, on était à l’approche des vacances de Pâques. La famille s’activait pour faire les valises afin de partir durant une semaine dans leur résidence secondaire à Gérardmer. Le petit Franck s’était comporté comme un adulte, il n’avait pas attendu l’aide de ses parents pour faire son lit, trier soigneusement ses affaires et ranger sa valise. Le couple était chanceux de voir grandir leur garçon dans une atmosphère de principes. Franck était bien élevé et sérieux, très appliqué en classe ; tout portait à croire que ce jeune garçon allait suivre l’exemple de son père : devenir plus tard médecin à son tour.
Gérardmer est un petit coin magnifique, un endroit paisible.
La famille trouva le temps de se débarrasser des routines et put respirer l’air frais, surtout profiter d’une balade nocturne au clair de lune.

Franck grandit. Il avait seize ans. En tant qu’adolescent, il cherchait à se découvrir. Pour vous dire, c’était un adolescent épanoui, il avait intégré l’équipe de foot au lycée Henry-IV à Paris, le lycée le plus prestigieux de France. L’adolescent était très sollicité par son entourage, surtout par son entraîneur Zaven Clarck parce qu’il était très doué en sport, il savait comment subtiliser le ballon, il avait une supériorité technique évidente sur les autres. C’est sûr, il deviendrait footballeur de haut niveau, futur champion de France.
Ce fut un dimanche après-midi, l’air était léger, une bonne ambiance régnait dans la maison. La famille recevait les camarades de classe de Franck. Ervé Martin, un jeune adolescent blond réservé, avait fait preuve de courage en essayant d’engager la conversation avec les parents de Franck, contrairement aux autres. Ce geste leur plut, ainsi ils auraient l’opportunité de se renseigner sur l’épanouissement de leur fils en classe. Ervé paraissait être un garçon formidable, bien dans sa peau, c’était le type d’ami que le couple Ophman souhaitait pour leur fils.

Quatre semaines se sont écoulées, Franck avait rendez-vous au lycée pour rencontrer ses amis, il paraissait heureux et sûr de lui.
Tout le monde remarqua qu’il avait brusquement changé de comportement, il passait des heures au téléphone comme s’il entretenait une relation amoureuse avec une jeune fille. Il faisait attention à son look, à ce qu’il portait, il adoptait un style plus responsable.
Paul et Maéva n’osaient pas l’interroger sur sa vie privée, ils estimaient que c’était le devoir de leur fils Franck de leur parler de son premier rencard parce qu’ils étaient les seuls à pouvoir le conseiller. Ils étaient impatients de voir leur fils faire le premier pas, leur présenter sa bien-aimée.
— Paul, tu penses que notre fils sort avec une blonde ? demanda Maéva.
— Je crois qu’il sort avec la plus jolie fille de la classe. De toutes les façons, il va finir par nous la présenter, c’est un grand garçon maintenant, je pense qu’il prend son temps pour nous faire une surprise. Tout ce que j’espère, c’est qu’elle lui correspond bien sur le plan éducation.

Deux mois plus tard, Franck faisait des réflexions sur l’ensemble des...