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Société des écrivains - Jean-Pierre Goletto

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Français

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Description

La liberté d'expression n'existe plus dans nos pays prétendus démocratiques, seule la pensée unique, officielle a le droit d'exister, comme aux temps les plus noirs du national socialisme ou du communisme.

Sujets

Philosophie et théologie

Religión

Religion

Sacerdoce

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Publié par	Société des écrivains
Date de parution	30 septembre 2021
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342358445
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Copyright

Cet ouvrage a été composé par Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
info@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35843-8

© Société des Écrivains, 2022
INTRODUCTION
(Mieux, avant, pendant, après) ou, de la folie des dieux à la folie des hommes.
Si vous ne l’avez jamais dit, si vous ne l’avez jamais entendu, alors j’ai dû vivre dans un autre monde, ou alors je n’ai jamais existé.
Pourtant, il me semble entendre, je le dis bien, il me semble : « Ah, c’était mieux hier ! » Ah, non, regardez les progrès. La médecine, c’est bien mieux aujourd’hui et aujourd’hui, compte tenu du réchauffement climatique, (comme si cela était la première fois !), on vous dit, faites des efforts, ne polluez plus, mangez vegan, il faut sauver la planète, vous verrez ça sera mieux demain. Après les nombreuses dictatures qui ont animé l’humanité récemment, les croix gammées, des millions de morts, la dictature rouge (1 000 000 de morts du communisme) et demain la dictature verte qui nous conduira vers un monde nouveau, mieux et meilleur.
Toutes ces vérités, du moins, elles se prétendent comme telles, n’oublient qu’une seule chose : c’est que la vie sur notre belle planète est liée à la durée de vie de notre astre, le soleil.
Il est vrai qu’il a déjà accompli la moitié de son existence sidérale, mais il lui restera encore 5 milliards d’années, c’est beaucoup, mais c’est très peu à l’échelle de l’univers. Et après ?
C’est à ce moment qu’il me semble utile et nécessaire de revenir aux fondamentaux, à savoir : l’origine de l’humanité, (non, je devrais dire de l’univers), d’où vient-elle ? Qui est-elle ? Où va-t-elle ? Et la présence des êtres vivants sur notre planète mérite les mêmes questions.
La voilà certainement en fin de vie, car comme tout le monde veut l’ignorer, la vie est une très belle aventure, mais elle finit toujours mal : par la mort. Et oui, nous sommes mortels. Paul Valéry écrivait : « Nous autres, civilisations, nous savons désormais que nous sommes mortelles. » Et l’univers dans tout ça, éternel, mortels, a-t-il un avant, a-t-il un après ? Cette question mérite que l’on s’y penche et qu’on l’analyse au travers de trois thématiques : L’Univers – les religions – l’Homme et, ce, au travers d’un examen légèrement approfondi, mais non exhaustif, sans prétention, depuis l’antiquité à nos jours pour essayer de savoir si c’était : « Mieux – Meilleur » : « Avant », « Pendant », « Après », en gardant en mémoire cette phrase de Plaute : « Homo homini lupus. » (L’homme est un loup pour l’homme ou de la folie des dieux à la folie des hommes.)
Des origines au premier millénaire
Origine du monde ? Quelle excellente question !
J’ai choisi deux options pour plus de facilité de compréhension, pour moi, bien sûr, et pour ceux qui me feront le plaisir de me lire.
La première est celle d’un des plus grands esprits scientifiques de notre époque, à qui je voudrais rendre hommage ici, il s’agit de Stephen Hawking, qui a eu le mérite de lutter contre une maladie neurodégénérative et c’était un des plus grands physiciens depuis Einstein, un des hommes les plus remarquables de notre époque. Je vous la livre in extenso :
« Dans cet ouvrage, j’ai donné une importance particulière aux lois qui gouvernent la gravitation, parce que c’est elle qui modèle la structure à grande échelle de l’univers, même si c’est la plus faible des quatre catégories de forces. Les lois de la gravitation sont incompatibles avec le point de vue, encore en vigueur tout récemment, selon lequel l’univers ne change pas avec le temps : le fait qu’elle soit toujours attractive implique que l’univers doit être ou en expansion ou en contraction. Selon la théorie de la Relativité générale, il a dû y avoir un état de densité infinie dans le passé, le Big Bang, qui a dû être le commencement effectif du temps. De même, si tout l’univers s’effondrait, il y aurait un autre état de densité infinie dans le futur, le Big Crunch, qui serait la fin des temps. Même si tout l’univers ne s’effondrait pas, il y aurait des singularités dans des régions localisées qui s’effondreraient pour former des trous noirs. Ces singularités seraient une fin du temps pour quiconque tomberait dans le trou noir. Au Big Bang et à toute autre singularité, toutes les lois seraient brisées de telle sorte que Dieu aurait encore eu une complète liberté pour choisir ce qui est arrivé et comment l’univers a commencé.
Quand nous combinons la Mécanique quantique et la Relativité générale, il semble qu’une nouvelle possibilité apparaisse à l’horizon : que l’espace et le temps forment ensemble un espace fini, à quatre dimensions, sans singularité et sans bord, comme la surface de la Terre mais avec plus de dimensions. Il semble que cette idée puisse expliquer nombre de caractéristiques de l’univers, comme son uniformité à grande échelle et aussi les déviations d’homogénéité à petite échelle, comme les galaxies, les étoiles, ainsi que les êtres humains. Cela pourrait même être pris en compte pour la flèche du temps que nous observons. Mais si l’univers n’a ni singularité ni bord et est complètement décrit par une théorie unifiée, cela a de profondes conséquences sur le rôle de Dieu en tant que créateur.
Einstein a une fois posé la question suivante : “Quel choix avait Dieu pour construire l’univers ?” Si la proposition “pas de bord” est juste, il n’avait aucune liberté pour choisir les conditions initiales. Bien sûr, il aurait pu encore avoir la liberté de choisir les lois auxquelles l’univers obéit. Cependant, cela ne représente pas un large éventail de possibilités ; il peut très bien y en avoir une, ou un petit nombre de théories complètement unifiées, comme la théorie de la corde hétérotique, qui soient cohérentes et qui permettent l’existence de structures aussi complexes que les êtres humains capables de rechercher les lois de l’univers et de se poser des questions à propos de la nature de Dieu.
Même s’il n’y a qu’une théorie unifiée possible, ce ne sera qu’un ensemble de règles et d’équations. Qu’est-ce qui insuffle le feu dans ces équations et produit un univers qu’elles pourront décrire ? L’attitude de la science – construire un modèle mathématique – ne pas répondre à ces questions. Pourquoi l’univers surmonte-t-il sa difficulté d’être ? La théorie unifiée est-elle si contraignante qu’elle assure sa propre existence ? Ou a-t-elle besoin d’un créateur et, si oui, celui-ci a-t-il d’autres effets sur l’univers ? Et qui l’a créé, lui ? »
Et voilà, la bonne question de Stephen Hawking.
Mais qu’y avait-il avant le Big Bang ?
Alors, il y a eu une deuxième hypothèse : « La Sainte Bible ». Elle est particulière sur l’origine d’un Dieu créateur et la fameuse question d’Hawking : « qui l’a créé, lui ? »
La Genèse
Les temps anciens depuis la Création jusqu’à Abraham.
Création du monde.
- Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
- La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
- Dieu dit : « Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »
- Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
- Dieu appela la lumière le jour, et il appela les ténèbres la nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
- Dieu dit : « Qu’il y est une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. »
- Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
- Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
- Dieu dit : « Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. » Et cela fut ainsi.
- Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mer. Dieu vit que cela était bon.
- Puis Dieu dit : « Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. » Et cela fut ainsi.
- La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu dit que cela était bon.
- Ainsi, il y eut un...