L'Euro gagnant du Loto , livre ebook

publibook - Kamel Idjer

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52 pages

Français

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Extrait

Description

Un homme à la vie tranquille, entre un boulot qui lui sape le moral, une femme qui l’aime sans passion et des enfants qui lui rappellent les années qu’il a perdues à jamais. Un homme qui se rend compte de la crise que traverse la société et espère un avenir meilleur pour lui et pour sa famille. Mais lorsqu’il gagne à la loterie nationale, qu’il a enfin les clés de son futur, ne risque-t-il pas de faire de mauvais choix, purement égoïstes ? Des choix qui risquent de nuire à ceux qui l’aiment ? Des choix qui vont le faire franchir de trop nombreux interdits ?

Sujets

Philosophie et théologie

Bonheur

Chance

Loto

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	14 mars 2007
Nombre de lectures	2
EAN13	9782748369748
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Après avoir passé une bonne nuit de sommeil,
Alors qu’à 6 heures battantes sonnait le réveil
Le voilà notre chef, ancien ouvrier spécialisé,
Martin, se levant d’un bon pied
Et prêt à abattre des montagnes
Pour ainsi sa vie gagne.
Il était de bonne humeur
Dès cette bonne heure,
Pressentant une belle matinée,
La débutant par un bon petit déjeuner.
Bien qu’il soit peu pressé
Le soleil commençait à percer
Dans le ciel précédé
D’une belle aurore d’été.
Il habitait loin de Paris à une proximité
D’une cité
Qui avait vu ses bâtiments de bétons
Poussés comme des champignons
Vers les années 76 où un flot d’émigrés,
D’où certains étaient désœuvrés,
Etaient arrivés dans la région
Vivant ainsi en communion.
C’est ainsi qu’il était passé aux commandes
Par sa demande,
Laissant son ancienne fonction
Mais restant toujours en collaboration
Avec ces nouveaux arrivants,
Compétents, l’approuvant
Avec lesquels il s’entendait bien
Dont la plupart étaient Algériens.

Il aurait bien aimé passer la journée à la campagne,

Avec sa compagne,
Ses 2 enfants,
Qui avaient respectivement 6 et 8 ans.
Ces derniers apprenaient l’abécédaire
Dans les classes
De l’école primaire
De la rue d’en face.
Sa femme allait les prendre et les raccompagner,
Où ils étaient enseignés.
Mais non il fallait partir à l’usine,
Avec sa berline,
Pour assumer son rôle de père et de mari,
Tout dans la galanterie.
C’était un bon responsable,
Capable,
Tendre avec sa femme
Qu’il aimait de toute son âme
Et papa poule avec ses 2 gamins
Qu’il adorait plus que bien.
Il avait un bon travail de dirigeant
Même s’il n’était pas passer au contingent.
Il rêvait de passer contremaître
Avant sa retraite.
Mais pour cela il y avait du pain sur la planche
N’ayant pour jour de repos que son dimanche.
Il lui fallait plus d’expérience
Et de chance
Pour accéder à ce poste
Car il y en avait un autre en concurrence
Qui lui donnait la riposte.
Il voulait économiser pour ses vieux jours,
Et peut-être passer des concours,
Avant de vivre des moments paisibles entouré de ses proches
Et de leurs mioches.
Il avait 35 ans et on n’en était pas là.
Il fallait mener des combats.
Il fallait travailler, assurer
Et endurer.
Sa femme avait trente ans et touchait le r m i,
Et n’avait pas d’amies.
La tâche de vendeuse dans un grand magasin
Qui lui permettait de gagner son pain,
Qui de plus en plus faisait restriction du personnel
Vu l’économie actuelle,
Les machines, l’informatique,
Les progrès technologiques
Se substitua par du temps libre,
Pas très bon pour l’équilibre
Et pas forcément souhaité
N’ayant aucune activité.
En effet elle avait été remerciée
Mais rien ne sert de s’apitoyer,
Avec 10 ans de bons services
Sans caprice et créatrice
Après l’indemnité de chômage
Et malgré le grand dommage,
Il y eut le r m i
Qui lui permit de garder son autonomie.
Elle était à l’abri,
Elle avait des économies.
Malgré tout elle essayait de trouver un passe temps
Vu son tempérament
Qui lui permettrait d’arrondir ses fin de mois
Et de bien vivre comme autrefois.
Mais les temps étaient durs et vus la crise,
N’étaient pas prêtes facilement les entreprises,
D’embaucher,
Préférant surtout les jeunes malgré leur réticence
Vu leur manque d’expérience.
L’offre ne suit plus la demande,
Les patrons commandent
Ne rémunèrent qu’au s m i c
Malgré les revendications du syndic,
Le stress est souvent présent
Se manifestant
Par des arrêts de maladie
Qui sont les nouvelles épreuves d’aujourd’hui.
Sa femme a vu son pouvoir d’achat diminuer
Et les factures s’accentuer.
Du monde d’où nous vivons,
On se morfond
L’existence devient de plus en plus difficile
Tout se tient sur un fil.
Tous vont vers l’endettement
Et dans l’acharnement
Mais aussi beaucoup baissent les bras
Et tombent dans l’embarras
Et dans des vices
Qui laissent des sévices.
Il fallait serrer la ceinture
Pour vivre l’aventure
D’aller dans les grandes écoles étudier
Ou fréquenter les académies de musique.
Mais le rêve devient utopique
Lorsque l’on veut devenir célèbre,
Comme le sont beaucoup d’adeptes
Qui avec un seul tube deviennent riches
Et figurent sur des affiches
Et semblent être en vogue
Même sans dialogue.
Papa voulait faire de ses descendants
A un vieux rêve correspondant
Un futur Johnny ou Sylvie
En les inscrivant à une star Académie
Sans se poser de questions
Aux quelles on répond
A savoir s’ils sont oui ou non manipulés
Ou oui ou non ils sont matriculés.
Mais le résultat était qu’ils passeraient à la télé
Tous étincelés
Ainsi épatant les parents,
Produire un ou deux albums
Au minimum,
Etre entendus par la France entière
Même s’ils font l’école buissonnière.
Rien ne semblait utopique
Tout le monde aime la musique.
D’autant plus que le ce système existe
Vu le nombre d’artistes.
Il suffisait de travailler sa voix,
D’interpréter des chansons au choix
Un refrain appréciable
D’avoir un physique agréable
Qui plait malgré
D’une manière démesurée.
Tous actuellement copient un précédent
Candidat gagnant.
Gardent-ils ou non leur personnalité ?
Ont-ils les capacités ?
Est ce du talent ?
Un succès par accident ?
Mais la télé réalité n’est-elle pas que bizness
Que malgré tout, beaucoup acquiesce ?
Ne préfère-t-elle pas l’audimat
Quitte à en faire des automates ?
Peut importe un vieux rêve des parents
Qui souhaitent faire réaliser à leurs enfants
Sans regarder à la dépense
Sinon à un arnaque en faisant confiance.
La musique pour les petits est très importante
Et nous enchante.
Elle prend une place capitale dans leur loisir.
Personne ne peut le contredire.
Mais pour l’instant ils avaient un âge puéril
Malgré que cela soit difficile
Etaient inscrits à des cours de piano et de chants
Et étaient contents.
Ils participaient de temps en temps à des Franco folies
Festivals qui ne s’oublient.
La vie était tranquille.
Une existence comme dans une bonne famille.
Malgré que sa femme soit r m i s t,
Sachant que la misère existe,
Vu la crise,

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