Croisière , livre ebook

publibook - Patricia Leroux

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26 pages

Français

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A propos
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Extrait

Description

Des demandeurs d'emploi attendent devant une agence pour l'emploi. Un atelier de redynamisation est prévu : il s'agit pour un des responsables d'organiser une croisière sous les tropiques. Ce sera l'occasion pour les participants de se révéler aux autres et de continuer à vivre.

Sujets

Philosophie et théologie

Carrière

Atelier

Emploi

Croisière

Existence

Chômage

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	31 janvier 2018
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342165807
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Croisière
Patricia Leroux
Publibook

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Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Croisière

À tous les personnels du monde de l’aérien, de l’aéronautique, de l’espace.

— J’en ai marre ! Il n’y a même pas de boulot !
Tête et corps fatigués par l’âge et les difficultés de la vie, l’homme se faufila entre les personnes occupées à lire des informations.
— J’aime bien !
— Alors ! Il faut le dire ! L’écrire, c’est bien, mais le dire c’est mieux !
— J’ai vu l’affiche. Je suis intéressé par l’atelier.
— Comment dites-vous ? Re-dynamisation ?
— Oui. Donnez-moi votre numéro.
— Voilà !
— Merci. Cela se fera sur une dizaine de jours. Êtes-vous disponible ?
— Euh ! C’est-à-dire que le patron veut que je vienne jusqu’au 15, car le service de la voirie va prendre de l’expansion.
— Aujourd’hui, c’est la date limite ! Réfléchissez, et revenez plus tard. On ferme à 16 heures.
— C’est tout réfléchi ! Je me lance ! Je n’ai rien à perdre. Hum ! J’aurai droit à mes allocations ?
— Bien sûr ! Voici la convocation pour la réunion d’information. Ce sera pour vous l’occasion de bien vous décider.
Cinq jours après, devant le local, une dizaine de personnes était là, en train d’attendre. Le panneau lumineux indiquait 07 heures. Les portes étaient encore fermées. Les vitres étaient de couleur fumée et renvoyaient le reflet des personnes. Ces dernières espéraient l’ouverture au plus vite du local. Même pas un banc pour s’asseoir ! Certains faisaient les cent pas en longeant le trottoir. D’autres étaient comme immobiles, à part leurs yeux qui allaient sans cesse du panneau lumineux à l’allée principale. Une femme, les jambes enflées et remplies de grosses varices, commençait à marquer un signe de fatigue. Tantôt, elle se tenait debout sur un pied, puis sur l’autre. Une femme élégante marcha en direction du local. C’était sûrement une employée ! Elle s’approcha des portes, jeta un coup d’œil en approchant le visage des vitres. Les personnes en train d’attendre avaient meilleure mine. Enfin ! A ce moment, le visage de la femme se métamorphosa, évolua diront certains. Son regard était perçant. La bouche ouverte montra de belles dents blanches. Quand elle voulut fermer la bouche, quelque chose tomba et sauta, c’était son dentier. Elle n’avait pas eu le temps peut-être d’acheter le produit type ciment pour son râtelier. Elle fit volte-face et commença à courir en zigzag. Fausse alerte ! Les hommes et les femmes qui attendaient étaient morts de rire. Le dentier gisait à terre. La journée commençait...