Le Guide de l'homéopathie , livre ebook

Odile Jacob - Bernard Chemouny

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799 pages

Français

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Description

Un guide complet pour prendre soin de sa santé : • Une initiation à l’homéopathie pour bien comprendre cette médecine : comment agit l’homéopathie ? Qu’appelle-t-on le « terrain » ? • Un guide pratique pour soigner toute la famille : comment reconnaître vos symptômes ? Comment venir à bout de vos allergies, de vos migraines ? Comment soigner l’eczéma de votre enfant, ses troubles digestifs, ses rhinites ? Quand est-il nécessaire de consulter ? • Les 138 principaux médicaments homéopathiques de la pharmacie familiale, avec leur composition, les principales indications et la posologie.« Ce livre [...] donne à chacun les moyens de s’initier à cette médecine et de se soigner soi-même ou de soigner ses enfants. » Marie France. « Ainsi présentée, de façon aussi simple que didactique, l’homéopathie perd quelque peu de son image ésotérique. »Le Quotidien du médecin.« Un guide pratique à usage familial pour se soigner en douceur et un ouvrage de référence sur cette thérapeutique utilisée par un Français sur trois. » Le Figaro. Médecin homéopathe et acupuncteur, Bernard Chemouny exerce en région parisienne. Il est l’auteur du Dictionnaire de l’homéopathie et du Guide de l’homéopathie pour l’enfant aux éditions Odile Jacob.

Sujets

Santé et bien-être

Santé du quotidien

Santé au quotidien

Homeopathy

Health

Fitness

Informations

Publié par	Odile Jacob
Date de parution	16 octobre 2008
Nombre de lectures	10
EAN13	9782738181916
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du même auteur
Dictionnaire des médicaments et des traitements homéopathiques , Paris, Odile Jacob, 2006.
Le Guide de l’homéopathie pour l’enfant , Paris, Odile Jacob, 2003.
Le Guide des allergies , en collaboration avec B. Poitevin, Paris, Odile Jacob, 2000.
En collaboration :
Homéopathie, le traité. Encyclopédie des médecines naturelles sous la direction de Pierre Cornillot, Paris, Éditions Frison-Roche, 1995.
Pour soigner autrement. L’infirmière et les médecines différentes , Vélizy, Éditions Lamarre, 1990.
© O DILE J ACOB , 1997, 2000, 2004, octobre 2008
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
ISBN : 978-2-7381-8191-6
www.odilejacob.fr
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
REMERCIEMENTS À ma femme, pour sa relecture attentive et sa perspicacité. À mes enfants. À mes parents et beaux-parents, pour leurs encouragements et leurs conseils.
« Nous partons d’un certain degré de confusion pour aboutir à un autre degré de confusion qui se situe à un niveau plus élevé . »
Un vieil adage.

« Le mystère éternel du monde, c’est son intelligibilité. »
Einstein.
Introduction

Depuis la première parution de ce guide (en 1997), de nombreux événements se sont produits. D’abord un constat, l’homéopathie reste toujours aussi populaire. Elle est utilisée par 27 % des Français, son exercice est admis par les pouvoirs publics, le remboursement des actes médicaux et des médicaments homéopathiques est une réalité ; 8,5 % des médecins généralistes l’utilisent régulièrement, et 50 % l’intègrent, occasionnellement, dans leur arsenal thérapeutique.
Sa légitimité est croissante, puisque, en décembre 1997, le Conseil national de l’ordre des médecins a reconnu l’homéopathie comme une méthode thérapeutique à réserver aux médecins. Il propose, notamment, la création d’un diplôme interuniversitaire permettant de décerner la mention « Homéopathie » au médecin, et souhaite le développement d’une formation médicale continue spécifique à l’homéopathie.
Cette reconnaissance institutionnelle s’assortit d’une demande de garantie des autorités sanitaires concernant la sécurité virale du médicament homéopathique qui doit trouver sa place entre ces exigences et celles d’efficacité. Un mode de stérilisation inadapté risquerait de rendre le médicament homéopathique inefficace, le réduisant ainsi au rang de placebo.
C’est pourquoi, aujourd’hui, l’homéopathie est à un tournant de son histoire. Elle doit, si elle veut absolument survivre, s’intégrer dans la médecine moderne et progresser avec sa propre spécificité. Elle doit répondre non seulement aux demandes des autorités sanitaires, mais aussi faire évoluer le médicament homéopathique, s’assurer de son innocuité, mieux connaître ses constituants, et rechercher son mécanisme d’action. Les médecins, quant à eux, doivent améliorer la qualité méthodologique des essais, multiplier les études cliniques, et les réaliser dans des buts pertinents et clairs pour en connaître précisément les implications cliniques et scientifiques. Il leur appartient, en outre, de démontrer la spécificité d’action de l’homéopathie. Néanmoins, pour répondre à ces exigences, ils doivent pouvoir disposer d’une assise hospitalo-universitaire, s’intégrer pleinement dans le système de santé français et avoir les moyens de travailler dans des structures indépendantes.
Mais, paradoxalement, cette reconnaissance institutionnelle s’accompagne d’une diminution du coût du remboursement du médicament homéopathique à 35 % auquel s’ajoute la franchise sur le médicament de 0,50 € par boîte, bien que le médicament ne représente que 0,4 % du coût total des remboursements à la charge de l’assurance-maladie.
À cela s’ajoute des attaques qui visent directement le médecin homéopathe, car, depuis que les patients ont l’obligation de choisir un médecin traitant, ceux qui consultent directement un médecin homéopathe, sans être adressés par leur médecin traitant, bénéficient d’un taux de remboursement de la consultation de 50 % au lieu de 70 %.
Cet ouvrage a pour but de vous donner une approche théorique et surtout pratique de l’homéopathie. Théorique, car il vous apprend les origines de l’homéopathie, dont la découverte, d’ailleurs, résulte d’une démarche scientifique logique et non du fruit du hasard ; ce livre vous aide aussi à mieux saisir l’abord du malade par le médecin homéopathe. Les données concernant l’homéopathie ont été mises à jour. De même, un chapitre consacré à la recherche permet de faire le point sur ce sujet. Pratique, car ce guide permettra à chacun de se familiariser avec l’exercice de l’homéopathie, de l’utiliser en première intention dans les maladies bénignes et de s’informer de son intérêt comme thérapeutique complémentaire dans les maladies plus graves ou chroniques. Dans ce guide, les maladies sont définies, les règles d’hygiène détaillées ainsi que les mises en garde et autres conseils thérapeutiques. Après les chapitres ajoutés lors des précédentes éditions — allergie, prévention, médecine du sport, stomatologie, recherche en homéopathie — ce guide s’enrichit d’une partie sur la cancérologie et l’apport de l’homéopathie dans ces maladies. Naturellement, les connaissances médicales ont été actualisées.
À la fin de l’ouvrage, un dictionnaire complet de 138 médicaments en fournit les indications et les limites. Ces informations exhaustives et rigoureuses sont délivrées dans un langage aussi simple et accessible que possible. Un index vous permettra de vous déplacer dans ce guide selon vos besoins. Dans l’annexe, un glossaire vous éclairera sur certains termes plus spécifiques, et un carnet d’adresses — considérablement augmenté et actualisé — vous donnera toutes les coordonnées, d’ordre professionnel ou autre, que vous souhaitez.
Ainsi, vous pourrez constater que l’homéopathie apporte à la thérapeutique dite « moderne » les moyens d’étendre son champ d’action, mais aussi de respecter l’homme, de tenir compte de l’ensemble de ses réactions individuelles devant la maladie et de le considérer par conséquent dans son intégralité .
Les principes de l’homéopathie

Pour comprendre l’homéopathie
Des granules et des hommes
Le regard du médecin homéopathe
Recherche et évaluation en homéopathie
Pour comprendre l’homéopathie

En quoi consiste l’homéopathie ?
L’homéopathie est utilisée régulièrement par environ 27 % des Français 1 , son exercice est admis par les pouvoirs publics, le remboursement des actes médicaux et des médicaments homéopathiques est une réalité, bien que celui-ci soit de plus en plus menacé par les pouvoirs publics. Au 1 er janvier 2007 2 , 4 724 médecins exerçaient l’homéopathie 3 , 8,5 % des médecins généralistes (5 000) prescrivaient régulièrement le médicament homéopathique, et 50 % l’employaient occasionnellement (25 000), de même que 2 000 chirurgiens-dentistes et 700 vétérinaires 4 . Ces constatations, déjà anciennes, ont amené — pour la première fois depuis qu’elle existe — le Conseil national de l’ordre des médecins (213 e session, 11-12 décembre 1997) à reconnaître l’homéopathie comme une méthode thérapeutique.
Pourtant, depuis plus de deux siècles que Christian Friedrich Samuel Hahnemann (1755-1843) a posé les principes de l’homéopathie, le débat a rarement dépassé le stade de l’irrationnel et du mythe. Déjà Trousseau réclamait que « l’homéopathie soit jugée, ne fût-ce que pour n’en plus parler 5 », alors que l’Académie de médecine arguait des risques mortels de cette invraisemblable médecine 6 . De même, les chercheurs qui s’intéressent à cette thérapeutique sont marginalisés par la communauté scientifique. Ainsi, en France, du fait de l’absence d’intégration de médecins homéopathes dans le système de santé (hôpitaux, institut de recherche type INSERM ou CNRS), l’homéopathie ne peut être suffisamment évaluée malgré les efforts constants de ces derniers. Dès lors, quand elle est possible, l’évaluation est toujours diri gée par des médecins allopathes et rarement contrôlée par des médecins homéopathes. Imaginez des pédiatres évaluant les troubles de la ménopause et contrôlant le travail des gynécologues. Les premiers n’auraient probablement pas la compétence, et ni les uns ni les autres ne seraient d’accord.

« Mais en fait, qu’est-ce que l’homéopathie ? »
L’homéopathie est un mot inventé par Hahnemann à partir du grec omoios « semblable » et pathos « souffrance, maladie ».
Le Petit Robert définit l’homéopathie comme une « méthode thérapeutique qui consiste à soigner les malades au moyen de remèdes (à doses infinitésimales obtenues par dilution) capables, à des doses plus élevées, de produire sur l’homme sain des symptômes semblables à ceux de la maladie à combattre ».
L’homéopathie est une méthode thérapeutique qui a pour but de permettre à un individu malade ou menacé de maladie un retour à un état de bonne santé.
C’est une thérapeutique qui traite la maladie par des substances médicinales ayant la propriété de produire des symptômes semblables à cette maladie. Les médicaments, administrés à dose infiniment petite, tiennent compte de l’individu et de ses réactions à la maladie.

« Quels sont les grands principes de l’homéopathie ? »
L’homéopathie s’appuie sur trois éléments fondamentaux : le principe de similitude, l’administration de doses très faibles ou infinitésimales du médicament et la notion de