Je lis en vous... savez-vous lire en moi ? , livre ebook

BÉLIVEAU ÉDITEUR - Boyer Annabelle

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164 pages

Français

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A propos
Informations
Extrait

Description

Votre corps parle, même si vous n'avez pas prononcé une seule parole. Mimiques, gestes, postures, axes de tête, démangeaisons, tant d'indices qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de l'esprit.
Est-ce que je lis dans votre tête? Non. Vos pensées vous appartiennent. Mais je lis dans votre corps... Peur, colère, tristesse, jalousie, mépris, doute, tromperie sont visibles et repérables, tout comme l'amour, l'affection, l'envie de communiquer et d'être aidé.
Apprenez à mieux observer et comprenez ce que vous voyez: les besoins du client, le non-dit du candidat, la réaction des participants. Savez-vous reconnaître les profiteurs? Quel est l'impact de votre non-verbal sur vos relations?

Sujets

Psychology

Informations

Publié par	BÉLIVEAU ÉDITEUR
Date de parution	19 mars 2014
Nombre de lectures	4
EAN13	9782890926547
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Conception et réalisation de la couverture : Christian Campana
Photographie de la couverture : Daphné Caron
Photographies à l’intérieur du livre : Jacques Turcot
Modèles : Martin Guitard, Nathalie Guérin, Annabelle Boyer, Simon Boisclair, Sara Boisclair
Tous droits réservés
©2013, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 3 e trimestre 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-578-6
ISBN Epub 978-2-89092-654-7

567, rue de Bienville
Boucherville (Québec) Canada J4B 2Z5
450-679-1933
www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Remerciements
À Philippe Turchet. J’étais loin de me douter à quel point ce nom entendu à la télévision serait présent dans ma vie. Je me suis inscrite à un cours avec beaucoup de curiosité, mais sans réellement savoir ce qui m’attendait. J’ai été surprise, impressionnée, intéressée dès la première heure. Si vous en avez la chance, assistez à l’une de ses conférences, vous en reviendrez conquis.
Évidemment, d’autres synergologues m’ont beaucoup marquée. Je ne peux passer sous silence la pédagogie hors pair et l’enthousiasme extraordinaire de Christine Gagnon. Enfin, un merci spécial à mes amis Rénald Marchand et Paul Blais ainsi qu’à Nancy Cromp, ma complice depuis bien des années.
À Simon et Sara, mes adorables enfants et ma source d’inspiration. Bien des fois, c’est l’espoir de rendre le monde un peu meilleur pour vous deux qui me pousse à me dépasser et à continuer. Je vous aime. Martin, merci d’être là, de m’encourager quand je doute, de me réconforter quand je faiblis, de me montrer le chemin quand je suis perdue, de m’aimer telle que je suis et d’accepter aussi ce que je vois. Je t’aime.
Préface
P our réussir dans sa vie, il faut beaucoup de travail et de la persévérance. Annabelle a trouvé la recette de ce succès. Son évolution professionnelle est remarquable. D’abord étudiante disciplinée et rigoureuse, elle relève maintenant de nouveaux défis « synergologiques » avec brio et toujours avec cette même énergie positive. Annabelle est avant tout une battante, une femme de tête.
Cet ouvrage se veut un résumé des principales recherches effectuées dans le domaine de la synergologie par Philippe Turchet. Quelques modules proviennent également de synergologues qui sont ressortis du lot par leurs recherches exhaustives. Ces étudiants québécois, je les ai vus un par un évoluer et s’épanouir. Annabelle en fait partie. Elle vous offre maintenant une fenêtre ouverte sur cette discipline qui est en pleine évolution.
Bonne lecture !
Christine Gagnon, synergologue
Avis au lecteur
C omme l’indique Philippe Turchet sur le site www.synergologie.org , le mot « synergologie » a été formé à partir des préfixes sun (être ensemble), ergo (actif), logos (discours). Cela signifie donc d’être actif en situation de production d’un discours. Dès la première formation, M. Turchet précise que la synergologie est une « discipline dont l’objet est de mieux décrypter le fonctionnement de l’esprit humain à partir de son langage corporel, afin d’offrir la communication la mieux adaptée. Elle est ancrée dans un champ pluridisciplinaire au carrefour des neurosciences et des sciences de la communication. » 1
Il ne s’agit nullement de mentalisme, de télépathie ou d’introduction dans l’esprit humain, mais bien d’une classification rigoureuse et longuement documentée des items non-verbaux induits par le cerveau lui-même. En effet, le cerveau de chaque être humain est globalement constitué de la même façon. Les réactions émotionnelles sont propres à chacun, mais ces réactions sont traitées par le corps et ce dernier les communique. C’est ce langage que le synergologue apprend à observer et à interpréter pour mieux comprendre l’autre et être mieux compris.
Je vous souhaite une lecture stimulante et enrichissante !
Préambule Pourquoi ? Pourquoi pas !
« Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté, mon langage est un adulte très civilisé… » – Roland Barthes

A près un bac en génagogie (dynamique des équipes de travail) et une maîtrise en administration : intervention et changement organisationnel (M. Sc.), j’ai travaillé comme consultante en gestion et management. Puis, inévitablement, est venu CE mandat, celui plus complexe qui fait douter de tout : une analyse de climat organisationnel particulièrement pénible. Il me fallait analyser la situation, identifier les sources de conflits, discerner le vrai du faux et guider le client dans sa prise de décision. À la fin des deux jours d’entrevue, j’étais épuisée et je ne savais plus qui croire. Dans l’espoir de calmer un peu le tourbillon de pensées dans ma tête, j’ai allumé la télévision et là, j’ai vu une dame aux cheveux noirs qui affirmait que l’on peut savoir si quelqu’un ment par une démangeaison au niveau du nez accompagnée de certains gestes. Elle s’appelait Christine Gagnon, synergologue.
Je suis habituée d’observer. Cela fait maintenant 26 ans que je pratique le karaté shotokan. Je suis ceinture noire, 3 e dan. Je suis donc formée pour analyser la rotation de la hanche, le mouvement parasite du coude ou de l’épaule, le déclenchement du coup de poing, etc. Je me suis aussi acclimatée au regard de certains qui affirment que je dois être « dangereuse » parce que je pratique un art martial. Je suis hors norme, c’est le moins que l’on puisse dire, mais j’ai un DEC en sciences et j’aime comprendre le rationnel derrière les perceptions, les faits derrière chaque émotion. Je ne comprenais pas comment on pouvait émettre tant d’hypothèses à partir de gestes, de postures, de démangeaisons, alors j’ai fait ce que je fais toujours en pareil cas : plutôt que de juger, j’écoute, je lis, je pose des questions et je valide ailleurs.
Lorsque j’ai assisté à la séance d’introduction de la synergologie, j’étais loin de me douter à quel point cette discipline allait transformer ma vie. J’ai la chance d’avoir une très bonne mémoire. Je retiens vraiment bien ce que les gens disent dans leurs mots propres, et je me souviens de plusieurs pensées qui me traversent l’esprit, même celles qui passent très rapidement. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise lorsque Philippe Turchet est parvenu à décrire avec une facilité déconcertante les doutes qui m’assaillaient, les liens que je parvenais à faire dans ma tête, les sujets qui me touchaient plus particulièrement, les questions que je me posais. Il les nommait comme on parle du temps et force était de constater qu’il avait raison sur toute la ligne. Mais c’est lorsqu’il a analysé ma démarche que j’ai alors réalisé tout ce que mon corps dévoilait : le type de relation avec mes parents, mes liens avec le passé, ma vigilance, ma fierté, ma détermination, ma façon de prendre des décisions, ma réaction aux vicissitudes de la vie. Tout le monde pense être capable de cacher ses pensées secrètes, mais lui, il voit tout… absolument tout. Et, mieux encore, il me disait quels items il repérait et comment il les analysait. Pas d’ésotérisme, pas de mentalisme, seulement des faits vérifiables, observables, concrets, des faits et encore des faits dont je pouvais prendre conscience.
Alors j’ai plongé. J’ai complété le programme de synergologie. Est-ce un don ? Non, c’est une discipline passionnante mais très exigeante. Est-ce un pouvoir ? Non, c’est une importante responsabilité : celle de faciliter la communication et de bien lire le non-verbal, car l’erreur peut être dommageable.
La synergologie est venue apporter une tout autre dimension dans mes relations : la compréhension de l’autre, de ses pensées, de ses émotions afin d’en faciliter la communication et l’expression de l’authenticité. Cela m’a demandé un lâcher-prise, beaucoup d’humilité et l’acceptation de ce que l’on n’ose pas souvent regarder en soi : notre côté sombre. Parce que la première chose que l’on constate, ce sont nos propres non-dits, nos techniques de camouflage, notre manque d’authenticité. Alors, avant de porter un jugement sur autrui, un synergologue commence d’abord par se regarder lui-même !
La synergologie a aussi développé chez moi cette qualité particulière qu’est la patience ! Ce n’est certes pas la qualité qui me vient le plus naturellement. Mais cette discipline fait en sorte que l’on voit l’émotion, la pensée ou la pulsion de l’autre avant même qu’elle vienne au niveau de la conscience. Avec mon conjoint, je pouvais nommer sa colère qui camouflait sa tristesse tout aussi visible alors qu’il n’en avait pas encore réalisé la présence et ne parvenait pas à se les nommer à lui-même. Il m’a fallu apprendre à donner du temps aux gens pour ressentir, comprendre, accepter, verbaliser, nommer.

Quelques éléments à observer…
1 Œil droit plus petit : stress rationnel 2 Rotation de la tête pour présenter l’œil droit : analyse, contrôle 3 Commissures des lèvres plus élevées à droite qu’à gauche : sourire programmé, non spontané, conscience d’être observée 4 Épaule droite plus remontée que la gauche : stress de performance 5 Pieds pointés vers l’avant : en mode décisionnel et de vigilance, en lien avec le stress de performance 6 Léger froncement des sourcils : concentration, analyse 7 Légère inclinaison de la tête sur la droite : légère vigilance 8 Posture droite, mais torse non bombé : fierté imprégnée dans la statue sans expansion exagérée de l’ego 9 Main gauche avec doigts détendus et un peu ouverts : le stress se gère. Le bras est plié, en bouclier : mode de protection 10 Démarche du talon : éne